Député
Mot-valise servant à dissimuler le mot pute.
Il désigne le plus souvent d'anciens accros sevrés ou qui tentent de se sevrer, la putonoïe atteignant un nombre croissant de personnes, essentiellement de sexe masculin mais de plus en plus féminin aussi – on parlera alors de dégigolation, sauf cas de lesbianisme.
Le député est un sans domicile fixe qui dort une partie de son temps dans sa circonscription et l'autre sur les bancs de l'assemblée nationale.
Histoire
Les députés sont une création de la Révolution Française. Claquemurés dans une salle, une assemblée de sans-culottes s'adonnait à l'onanisme (mot pédant désignant la masturbation, nom scientifique de la pougnette). Cette salle était de ce fait appelée la Salle du Jeu de Paume. Lorsque les soldats, mandés par le Roi, s'en furent arrêter ces débordements (l'Histoire ne mentionne pas de quoi, elle nous laisse l'imaginer...), l'un des députés, particulièrement échauffé (s'il manquait de lubrifiant, cela se comprend...), eut cette fulgurance : "nous sommes ici par la volonté du peuple, nous n'en sortirons que par la force des baïonnettes". Plus tard, Sigmund Freud, obsédé psychologue autrichien (obsédé autrichien est un pléonasme...) relèvera que le symbole phallique de la baïonnette était la raison de cet émoi et de ce refus. Quoi qu'il en soit, cette remarquable assemblée se transforma peu à peu en Parlement. Toutefois, la mainmise de personnages forts et dangereux tels que Robespierre et, plus tard, Napoléon Bonaparte, déçurent fortement les illustres membres de cet honorable rassemblement. Ils furent alors appelés "dépités". Au fil du temps et en raison de leur fréquentation assidue des gourgandines de Paris (produit local d'une renommée telle qu'il attira les Allemands à maintes reprises au cours des derniers siècles), ils furent rebaptisés "députés".
Lors de l'avènement de la Troisième République, un certain nombre d'entre eux fut élu sur un malentendu : ils étaient royalistes, mais se présentaient à une élection républicaine. Ceci fut vite résolu par l'action de la connerie de Mac Mahon et de la consanguinité du Duc de Chambord auquel on offrait gentiment le trône de France. Le Duc de Chambord étant encore plus crétin que son ancêtre Louis XVI (dit le Raccourci), il refusa le Trône pour une histoire de tissu blanc. Comme si un tissu pouvait rester blanc au lever du trône.
Les députés se pérennisèrent donc et font depuis partie du paysage politique français. Il est à remarquer que leurs somnolences sont tellement impressionnantes que Lovecraft, écrivain américain, en eut la prémonition, alors même qu'il se foutait de la France comme de sa première couche-culotte. L'un des vers les plus célèbres d'HP Lovecraft est :
N'est pas mort,
Ce qui à jamais dort. |
Le rapport avec les masses somnolentes du Palais Bourbon est assez évident.
Actualité
Le Parti des Putes Pour la Pipe (P.P.P.P.) milite activement contre les mesures que prend l’Etat contre leur profession, qui visa d’abord à augmenter le prix des prestations, puis à interdire les consommateurs d’aller aux putes dans des lieux publics, exceptée la rue. Le Syndicat des Salopes Supportant la Sodomie (S.S.S.S.), quant à lui, encourage vivement les mesures de Ministère de la Députation, puisque les putes leur prennent tout leur marché, pour peu que le consommateur soit un minimum consciencieux pour faire appel à des professionnels. Le S.S.S.S. accusait le Ministère de l’industrie de dénigrer le travail artisanal au profit du travail à la chaîne, plus rentable à long terme, mais laissant de côté tout un patrimoine et une tradition d’enculage, preuve d’une volonté étatique de supprimer tout ce secteur de service, alors que la demande est en chute, certes, mais le Syndicat fait des efforts de promotion. Le président de la République, exceptionnellement mais comme le prévoit l’article 16, intervint et instaura la loi qui fait tant de tort au P.P.P.P. L’affaire est en cours, et on ne peut prévoir son issue, bien que le lobbying des S.S.S.S. soit très influent, surtout à cause des Neo-Nazis qui ont l’impression de s’inscrire à une nouvelle SchutzStaffel, ou bien ils sont clients eux-aussi.
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