Désinformation:À 11 ans, une Yéménite ingrate lance un appel contre le mariage forcé

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À 11 ans, une Yéménite ingrate lance un appel contre le mariage forcé

De notre envoyé spécial  χλςmith ΤrismégistΞ Pendu or.png - ‎le 24 juillet 2013

Jammin', Yémen — Alors qu’elle était sur le point de se marier, la petite Nada (rien, en espagnol) s’est enfuie de chez elle et a lancé un appel envers la communauté internationale contre le mariage forcé des fillettes. La question qu’on est en droit de se poser est pourquoi ne se réveille-t-elle que maintenant ? La réponse ne fait aucun doute sur l’égoïsme de la jeune fille.


« Tant qu’elle n’était pas concernée, les autres gamines pouvaient se faire marier de force, cela ne lui posait aucun problème ! » s’est offusqué l’ambassadeur américain au Yémen, Phil Pédoh. « Pourtant ce n’est pas une surprise, nul n’est censé ignoré la loi…or la loi dit justement qu’au Yémen, les femmes peuvent être mariées dès 4 ans et demi, c’est-à-dire dès qu’elles sont majeures. On se rend compte, en plus de son inculture manifeste » (dans son appel à l’aide la jeune fille s’adresse à "Le communauté internationale") « que la jeune fille n’a aucune connaissance des règles de vie les plus élémentaires ! Elle est pourtant en cours élémentaire, justement. »


Si la vérité sort de la bouche des enfants, on en déduit sans mal que Nada n’est pas un enfant.


« Ayant passé 11 ans à profiter des bienfaits offerts par ce beau pays qu’est le Yémen, Nada est comme beaucoup de ces jeunes qui profitent des prestations sociales mais rejettent en bloc l’état de droit dès que celui-ci leur impose des obligations. Pourtant, la notion de Contrat Social selon Rousseau sous-entend qu’un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, ce que le film Spiderman et la jurisprudence qui en est issue ont toujours confirmé depuis », a conclu le diplomate.


Un système de majorité quadriennale et demi créé à l’origine pour que les femmes et leurs filles aient un écart d’âge suffisamment faible pour devenir copines, et ainsi ne pas s’ennuyer en faisant la vaisselle.


Nouveau signe que la jeunesse ne respecte plus rien

Ce n’est pas la première fois que des jeunes filles, surnommées localement les « golfes d’Aden en trois trous », font trembler la péninsule arabique et les fondements des sociétés qui y cohabitent.

Le Yémen, surnommé l’« Arabie heureuse », se targue pourtant d’accorder davantage de libertés à ses citoyens que le reste de la péninsule, surnommée l’« Arabie tristounette ». Il n’est, par exemple, pas légal d’y sodomiser sans lubrifiant une femme non mariée sans recueillir au préalable l’autorisation de son tuteur.

Par le passé, nombreuses sont les minorités ayant obtenu gain de cause dans ce beau pays : en 1949 l’« Opération Tapis Volants » permit par exemple aux Juifs de se casser très très loin. Il y a donc fort à parier que le scandale nouvellement éclos mène un jour à la disparition, sinon des femmes, du moins de leurs exigences, ces dernières étant elles-mêmes minoritaires face aux exigences des hommes, plus nombreuses et plus justes. Il faudra néanmoins pour cela que les femmes appartenant à la classe politique se décident à intervenir, ce qui semble impossible puisqu’elles n’existent pas. Une condition d’existence rappelée par bon nombre de gens qui réfléchissent. Les hommes, eux, préfèrent ne pas se mêler avec les femmes de ces choses qui ne les concernent que de loin en loin.


« Mon nom est bien trop long », s’est tout de même risqué à affirmer Abd al-Rab Mansour al-Hadi, le Président yéménite.


Le mariage forcé : deuxième cause de discorde entre homme et femme

Juste après le mariage traditionnel, où la femme donne son avis, ce qui fait deux avis au lieu d’un seul, et forcément davantage de discorde. L’alternative proposée par Human Rights Watch consisterait en l’ajout d’un troisième avis, celui des pandas, de manière à départager en cas de conflit.


La petite Rien vit aujourd’hui dans l’illégalité la plus totale

Réfugiée chez son oncle, elle est depuis plusieurs jours en infraction au regard de la loi yéménite de modernisation sociale du 12 juin 2013 qui stipule qu’« une femme mineure ne peut partager le même toit qu’un homme tant qu’elle n’a pas été mariée et reconnue d’utilité publique ». Si elle ne demande pas pardon dans les 48h, la petite encourt pour cela la réclusion criminelle à perpétuité. Ce qui serait « un moindre mal », selon elle. « On verrra ça », ont répondu les autorités.


Petite ingrate.


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