Égypte : le peuple veut du changement !
De notre envoyé spécial B4 - le 8 juillet 2013
Ne pouvant laisser la jeunesse de France dans le désarroi, j'ai décidé de lui apporter mes lumières et de lui faire part de mon analyse géopolitique de la situation. Il y a deux ans, l'Égypte ressemblait à ça :
et les Égyptiens étaient très heureux de vivre dans une dictature démocratique normale à la mode des pays arabes. Jusqu'au jour où leurs cousins Tunisiens la tête pleine de rêve de démocratie juste et égalitaire normale à l'occidentale, se révoltèrent contre leur gouvernement et chose que l'on pensait impossible, gagnèrent la guerre civile. Gonflés à bloc par cet air nouveau insufflé par les Tunisiens, les Égyptiens eurent eux aussi envie de changement. Ils firent la révolution et Moubarak dégagea. Cette deuxième victoire fut ressentie comme une lueur d'espoir pour le monde car il semblait qu'un pont venait d'être créé entre l'Occident et le Moyen-Orient... jusqu'à ce que, ô grande désillusion, les égyptiens choisissent en guise de changement les frères musulmans pour diriger le pays. A leur décharge, les égyptiens pensaient qu'ils pourraient vivre heureux dans un état religieux normal à la mode des pays arabes.
Et dès lors l’Égypte ressembla à ça :
Comme il fallait s'en douter, le règne des frères musulmans n'apporta pas la démocratie tant espérée : il fallait donc que ça change. C'est pourquoi aujourd'hui les égyptiens refont la révolution pour dégager Morsi afin de s'essayer à un état militaire normal à la mode des pays arabes avec ces mêmes militaires qui étaient à la solde de Moubarak. Il y a fort à parier que d'ici peu l’Égypte ressemblera à ça :
Quoique certains égyptiens en ont déjà assez, il aimeraient un retour à la normale et que changent tous ces changements. Certains se disent prêt à manifester pour un retour au pouvoir de Ramsès II.
Oui, les égyptiens veulent du changement mais on a l'impression qu'ils ne savent pas trop comment s'y prendre.
Et c'est là, que la vie est drôlement bien foutue. Nous avons en France un consultant qui est très au fait des questions sciences-politiques et des bouleversements géopolitiques :
Nous, on n'en fait pas grand chose de toute façon... en plus ils vont être contents, car c'est un président normal.
Si vous l'avez adoré, vous pouvez encore relancer le débat.