Désinformation:Émeutes ethniques à Fouilly-les-Poêles

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Émeutes ethniques à Fouilly-les-Poêles

De notre envoyé spécial  L'Huître, Mollusque tout terrain - ‎le 25 juillet 2009

Fouilly-les-Poêles, France — 
Fouilly-les-Poêles, ce matin

Fouilly-les-Poêles, en Bretagne, est en proie depuis hier à des violences urbaines d'une rare intensité, déclenchées par la mort d'un agriculteur dans les locaux de la gendarmerie. Il venait d'être arrêté quelques heures plus tôt pour épandage de fumier non autorisé par arrêté préfectoral, et a été retrouvé mort de deux balles dans la tête alors qu'il se trouvait dans la cellule de garde à vue.

"C'est un malheureux accident... Lors de la fouille, les gendarmes lui ont bien confisqué ses lacets et sa ceinture, mais ils ont oublié de lui confisquer sa carabine 22 long rifle.... Avec laquelle il a voulu se donner la mort. Il s'est tiré un balle dans la tête, mais ça ne l'a pas tué. Les gendarmes ont dû l'achever, la pauvre bête souffrait trop." Déclarait ce matin le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux. L'enquête à été confié à l'IGS.

La nuit dernière à été chaude pour les forces de l'ordre. Ici, patrouille au lieu-dit la Goutte d'or

Fouilly, 250 habitants, compte une importante communauté d'agriculteurs d'origine paysanne qui représentent dans certains hameaux plus de 99,9% de la population.

Cette nuit, environ 200 agriculteurs ont affronté quelques 250 à 300 CRS et gendarmes. Les échauffourées, parfois très violentes, ont continué jusqu'à tôt ce matin. Un CRS a été blessé d'un coup de fourche, heureusement, dans les parties grasses de son anatomie, et ses jours ne sont pas en danger. 15 agriculteurs ont été interpellés et déférés en comparution immédiate devant le parquet de Bretagne.

Les obsèques de l'agriculteur décédé auront lieu aujourd'hui et le préfet, qui redoute de nouveaux affrontements ce soir, a dépêché sur place 15 compagnies de gendarmes mobiles ainsi que 3 hélicoptères qui s'ajoutent aux 3 compagnies de CRS déjà sur place. Les effectifs de sécurité se sont déployés tout autour de Fouilly, et les drones (avions sans pilote) envoyés ont révélé que les insurgés ont monté des barrages de tracteurs à toutes les entrées du village et pas moins de 55 bottes de paille ont d'ors et déjà brulé.

D'après des informations émanant du commandement de la gendarmerie, le préfet devrait ordonner l'assaut dans les heures qui viennent, certainement pendant la marche funèbre, afin de profiter de l'effet de surprise.

Interrogé sur ces émeutes, Nicolas Sarkozy affirme : "Je l'avais dit. Ça fait des mois que le village de Fouilly-les-Poêles est classé en zone urbaine sensible. Et rien n'a été fait. Ça sent le limogeage de préfet."


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