Attaque à l'arme blanche sur trois joueurs de l'ASM
De notre envoyé spécial Pourquoi pas Himmler (discussion) - le 21 juillet 2014
Une terrible nouvelle vient de parvenir aux oreilles des supporters de l'ASM. Trois des joueurs de l'équipe ont été sauvagement agressés dans les rues de Millau, sous-préfecture de l'Aveyron. Alors que Kayser et Rougerie ne souffrent que de coupures superficielles, le talonneur Pierre est, lui, gravement touché à la hanche, et son état risque d'empirer dans les jours qui vont venir. Les joueurs auraient été attaqués dans une ruelle à coup de machette. La réaction clermontoise ne se fait pas attendre : choqués, horrifiés, certains prennent les armes pour venger leurs héros nationaux.
Des représailles clermontoises ?
Jean Marc Lhermet, directeur sportif de l'ASM, affirme que " nous aurons notre vengeance ". De plus, au cours d'un discours édifiant sur la place de Jaude, cœur de Clermont-Ferrand, devant une assemblée de 15 000 fanatiques, il appelle les supporters de son équipe à prendre les armes contre les agresseurs des trois joueurs, devenus ennemis publics en Auvergne. Voici une retranscription de son discours :
" Frères clermontois, nos joueurs tout-puissants, nos idoles, ont été attaqués en pleine nuit par ces infâmes racailles de Millau ! J'appelle mes frères à la révolte ! Il faut écraser la racaille qui a osé s'attaquer à notre club sacré ! Mes frères, je réclame notre vengeance ! "
Une guerre civile en préparation ?
C'est dans cette atmosphère de Vendetta que, depuis ce matin , les touristes fuient la paisible bourgade de Millau par peur des rétributions et que le village se barricade. La police de l'Aveyron a déjà procédé à l'arrestation de trois couples d'auvergnats suspecté de complicité avec des supporters de l'ASM.
On peut envisager un déchainement de violence dans la région de Millau dans la semaine qui va suivre. Les autorités locales se disent prêtes a repousser un assaut clermontois, cependant, des renforts de la métropole devraient arriver en ville dès le 22 juillet.
Les statistiques font redouter l'éventualité d'une attaque : dans un tel cas, le chiffre des victimes pourrait facilement atteindre les 150 000 individus, pour un coût des dégâts encore inestimable.