Aveyron
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L'Aveyron est un département français du Massif central qui fait partie de la région Midi-Pyrénées .
Situation
Contrairement à la légende, l'Aveyron n'est pas la patrie de José Bové : ce génie qui a démonté le seul "MacDo" du coin (hormis ceux des Ruthenois) est en fait girondin.
L'Aveyron est un chouette département qui a la forme de la tête d'un berger allemand, dans une belle région.
Peuplée à 25% de vieux, 25% de vaches, 25% de moutons (en local, fedas) et 25% d'ex-hippies soixante-huitards. L'Aveyron n'en reste pas moins le 3e département de la région en matière d'informatique. (Oui, on s'en fout !)
Climat
Le climat est revigorant en hiver et étouffant en été. Il est conseillé à ceux qui aiment un fort ensoleillement, accompagnés de basses températures, et ceux qui apprécient un air brûlant en été.
Seul l'Aveyronnais est capable d'apprécier à sa juste valeur ce climat d'exception, propice au développement du pénicillium roqueforti et des cèpes (à la grande joie du Tarnais). Citons le microclimat de Baraqueville (charmante ville située au sud de Rodez célèbre pour sa route nationale 88 et son ancienne nationale 111 qui la traverse, engendrant un important trafic de camions), ses 450 jours de brouillard par an, ses 6°C de moins que partout ailleurs, et son aulte de Cassaro qui font du lac de Baraqueville un réel coin de paradis (enfin dès qu'on l'aura creusé). La commune de Baraqueville est également surnommée "Le Petit Québec" par de mauvaises langues ruthénoises.
Le climat hivernal de l'Aveyron a pour caractéristique de mettre en lumière les défaillances locales des plans de déneigement, voire leur absence totale, comme dans la région de Millau où la seule préconisation municipale est de rester chez soi en évitant les flocons et d'attendre qu'elle fonde. Toutefois ceci ne concerne pas les axes autoroutiers en fin le seul axe autoroutier l'A75 (Clermont-Béziers) qui sont déneigés été comme hiver.Et en ce qui concerne les routes nationales 9,88,140 etc les moyens manquent.
Le climat estival est quand à lui marqué par une forte floraison d'estivants attirés par la zone industrielle de Rodez et les hypermarchés locaux, ainsi que la visite des berges de l'Aveyron (la rivière, pas le pays, faut suivre) et leurs sorties d’égouts et autres graffitis pittoresques. La saison est également en proie à de terribles vagues de hippies pouvant recouvrir en quelques jours d'immenses zones sur le plateau de l'Aubrac ou aussi du Larzac, comme ce fut le cas en août 2003 où deux-cent mille spécimens au moins auraient été répertoriés par les services de gendarmerie de l'Hospitalet-du-Larzac. Suite à ces événements, des campagnes de dés-hippisation préventives ont été mise en place à l'échelle départementale, ce qui a permis d'en réduire significativement le nombre, mais sans jamais vraiment réussir à les faire fuir définitivement du territoire, signale l'Office national des Forêts. Le mystérieux attrait permanent de ce territoire par les hippies, qu'a longuement étudié le professeur Zurin Arctus de l'Université de Séverac le Chateau, serait liée au fait qu'il s'agit d'un lieu favorable à l'épanouissement et la reproduction de cette espèce l'été, suite à quoi ils retourneraient hiberner dans des yourtes clandestines à la saison froide.
Le climat estival est aussi parfois agrémenté d'invasions de sauterelles rouges qui se prennent dans les cheveux, véritable raison du port d'un chapeau à large bords si typique du pays.
Villes, villons, villettes, bourgs, bourettes, villages, hameaux, amourettes, lieux-dits, etc...
- Capitale : Rodez et son Grand-Rodez
- Sous-capitale : Millau et son côteau-de-Millau et Villefranche-de-Rouergue
- Nant, ses vaches, ses fedas ses pérails et ses tripoux trenèls
- Naucelle et ses tripoux.
- Condors et sa République Libre.
- Marcillac et son marcillac.
- Bruéjouls et son marcillac.
- Laguiole et sa fourme de Laguiole, ses bars, son taureau en fer et ses couteaux qui coupent.
- Espalion et ses couteaux de Laguiole chinois qui coupent pas.
- Roquefort et son roquefort.
- Onet-le-Château et son château.
- Séverac-le-château avec comme son nom l'indique un... non non pas un Séverac. Mais oui un château ! Enfin ce qu'il en reste !
- Estaing et son Giscard.
- Réquista et sa feda en bronze
- Capdenac-gare et sa gare
- Rieupeyroux et ses patates
Habitants
S'il est vrai que le département de l'Aveyron est principalement occupé par des bovins et des ovins, les proportions citées ci-dessus nous affirment que l'on trouve aussi 50% d'humanoïdes. Humanoïdes car, au contact de ces 50% d'animaux, on peut se demander de quelle façon a évolué le type humain dans ces contrées peu hospitalières.
Voir l'article détaillé Populations aveyronnaises
Patrimoine
L'Aveyron possède un patrimoine impressionnant recensé dans Le guide Gault-Millau :
- La Bugatti sus mentionée
- Le viaduc de Millau
- L'aire de repos du viaduc de Millau
- Le péage du viaduc de Millau
- Micropolis (la cité des insectes) à St. Léons
- Le musée Jean-Henri Fabre (maison natale)
- Les moustaches de José Bové
- Les moustaches de Maurice Astruc
- Marguerite, vache de Marcel Rouquier.
- Bozouls, et son célèbre trou.
- Laguiole et sa célèbre fouace
- Laguiole et sa célèbre coutellerie
- Laguiole et son célèbre fromage
- Laguiole et son célèbre restaurant à bras cadabrantesque
- Laguiole et sa célèbre station de ski ouverte un seul dimanche par an généralement le troisième du mois de janvier
- Laguiole et ses célèbres Laguiolais, fiers comme des bœufs (de Laguiole) qui ne supportent pas que l'on parle de la fouasse de Laguiole sans parler des stations de ski de Laguiole. Merde, j'ai oublié de citer les couteaux de Laguiole... j'en vois deux qui se rapprochent, ils ont l'air féroce des bêtes sauvages de la colline...
- Rodez et ses vieux de droite qui votent à gauche
- Millau et ses vieux de droite qui votent à gauche aussi
- Decazeville et ses vieux de gauche
- Najac, son ancien maire saxophoniste, son maire actuel qué canto et son futur maire qui sera sûrement pétomane. Outre les projections de "canards" de leurs édiles, les Najacois, comme leur fouace (dite de Najac) mais fabriquée à La Fouillade, par leurs ennemis jurés, font élever des canards gras par d'autres. Cependant ils ont été récupérés par la confrérie des Tastas Rits (les Goûteurs de Canards) qui chaque année fait célébrer une messe surréaliste, pour ne pas dire plus. On ne sait si c'est pour les canards saignés, les saigneurs repentis ou des gourmets intoxiqués. Autour du rits c'est un rite étonnant, à la fois, du foie et de la foi. Étrange pratique digne de celle de l'adoration païenne du "Veau d'Or" au pied du Sinaï... qui laisse bien des chrétiens pantois. « À quand, justement, une messe à la gloire du veau sous la mère ? », (autre veau d'or qu'on vénère ici), se demandent-ils, pathétiquement...
- Rodez et bientôt son Musée à la gloire d'un peintre dont le seul mérite est d'exister ailleurs et de nous le faire payer très cher. Ce peintre qui soulage notre porte-monnaie nous fait déjà broyer du noir ! À l'instar de leurs camarades carmausins tombés au fond du trou de leur "découverte" (Robespaul, décapité par les siens, y a perdu son siège de député), les élus rodéziens (un peu tendres et beaucoup inconscients) vont se prendre une bonne toile dans la figure. À chacun ses misères !
Aveyronnais célèbres
- Le viaduc de Millau
- Zizou (enfin, ses beaux-parents)
- Nanard Laporte (en anglais Laporte c'est ze dor et zedor c'est rodez à l'envers ; il est en fait tarnais, demi de mêlée et de droite, mais sinon c'est un mec sympa ; par contre Guy Lacombe est vraiment aveyronnais)
- Jean-Henri Fabre (célébre entomologiste)
- La famille "chauves de droite" qui fut fondée au XXème siècle par Roland Boscary-Monsservin. Elle connut deux branches, farouchement hostiles : celle des Censi (premier de la lignée Marc Censi - dit Marco le Chauve -) et celle des Puech (premier de la lignée Jean Puech - dit Janot le Chauve -). Après s'être affrontés comme des cochons, les deux patriarches sont détruits au début du XXIème siècle. Seul survit, dans l'isolement l'héritier de Marco le Chauve (Yves Censi) dit Yvon le Paterrible. Le fils de Janot le Chauve (Thierry Puech) dit Thierry L'Effronté ou l'Effondré (selon les historiens) fut projeté à mille lieues du Rouergue par Yvon le Paterrible...
- Bertrand Delanoé, ex-maire de Paris et ami de notre cher (ou pas) maire de Rodez (lequel a repris l'idée de Paris-plage pour faire Rodez-plage, original non ??)
- Cyril Lignac, chef-cuistot et animateur dans la téloche qui assure ses vieux jours.
Culture aveyronnaise
Cuisine
Plus encore que le curé du coin (celui de Camarès... et son célèbre problème morphologique), l'Aveyronnais voue un culte à la nourriture (et au porte-monnaie aussi...), grasse de préférence. On peut notamment noter comme spécialités :
- Les farsous: de l'herbe, du lard, des œufs et un oignon (un peu de farine aussi)
- Le tripoux trenèl : spécialité des paysans aveyronnais. Ne se déguste que sous la contrainte, c'est bien meilleur.
- Le tripoux (panse d'agneau) : Cette recette à base de tripes d'agneau dégage une forte odeur, juste assez forte pour éveiller en douceur les sens du brave Aveyronnais au petit matin. S'ils ne sortent pas de la maison Charles Savy, c'est qu'ils sont pas bons. C'est comme ça.
- Le pérail : formatge de latch del feda que tu vas payer cher (caca mou) et qui va te redresser la flore intestinale (plein de microbes : caca dur). Tu vois, Actimel n'a rien inventé.
- L'aligot : Ancêtre de la purée au fromage. Composé de patates, de crème fraîche, et de tome (sorte de cantal de Laguiole, donc meilleur). L'aligot a l'étrange propriété de panser l'estomac, et aussi de très bien colmater les fissures dans les murs. Se consomme généralement avec un morceau de saucisse et quelques litres de Marcillac qui trouve là le moyen d'exister.
- Le marcillac : Vin pas terrible. Le plus difficile est de faire passer le premier verre, après ça va tout seul. (Ce vin semble être le seul à avoir la vertu d'empêcher que l'aligot n'adhère définitivement à la paroi de l'estomac.) Il faut aussi ne pas oublier de se méfier du marcillac car il possède l'étrange spécificité de coller les joues au dents... (cette qualité étant tout de même revendiquée par le vin de Broquiès...)
- La soupe au fromage (ne se mange qu'avec une fourchette) : Autre pansement au ventre. Fameux au petit déjeuner, surtout quand le Marcillac a un peu trop coulé la veille.
- Le gâteau à la broche : Petit gâteau, léger, pour digérer après une bonne assiette d'aligot. Ingrédients : 1 kg de farine, 1 kg de sucre, 24 œufs, 1 kg de beurre, 1 cuillerée à café de sel, 6 à 8 sachets de sucre vanillé, 2 paquets de levure et un verre de rhum. Cette recette n'est vraisemblablement pas aveyronnaise d'origine, au vu du nombre important d'ingrédients à fournir.
Faites attention !
Touriste ! Ne t'y aventure pas ! Le risque d'étouffement est réel !
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- La fouace : Pâtisserie culte. La fouace pour touriste tend à ressembler à une brioche. La vraie fouace c'est comme une brioche, en dix fois plus dense. Accessoirement la fouace sert de prétexte pour déboucher du vin blanc. Car seul les plus vieux Aveyronnais sont capables de manger la fouace sèche.
- La pompe à l'huile : 50% d'huile pour faire passer les 50% de sucre qui vont avec.
- Le roquefort : Fromage qui pue d'entre les fromages qui puent. Conçu pour pouvoir boire un coup de vin de Candas entre les tripous trenèls et le gâteau à la broche.
- L'estofinada : Purée au
poisonpoisson. Lestofinada ressemble à la brandade en plus lourd (des patates, des œufs cuits et crus, du poissonpourriséché, de l'huile bouillante et de l'huile froide, du persil pour faire plus bio. Seul le vrai Aveyronnais (du nord ouest, pas la caricature hors-sol de Paris) est capable d'ingurgiter des kilos destofinada par tous les temps. - Le respouncho, plante vivace qui pousse dans les bartas du monde entier et qui permet de distinguer l'Aveyronnais de l'homo sapiens mieux que la plaque d'immatriculation de sa voiture : quelqu'un qui ramasse les repountcho dans la Charente-Maritime ou dans le nord du Chili, c'est un Aveyronnais. Il n'y a qu'eux et quelques Carmausinsqui mangent ça, c'est dire. Le respouncho, en français, se nomme « tamier commun » ou « herbe aux femmes battues ». Ce n'est pas une asperge sauvage, les asperges sauvages poussent dans le Tarn et le Lot mais pas dans l'Aveyron, allez savoir pourquoi, peut-être parce que c'est meilleur. Le respouncho a une saveur amère et des vertus innombrables dont les deux principales sont d'être (à la rigueur) comestible -à condition d'être préalablement blanchi et additionné de lardons, œuf dur haché et arrosé de vinaigre chaud ayant servi à déglacer la poêle des lardons- et totalement gratuit. Mais on peut aussi en vendre sur le marché, au prix de la truffe ou du caviar. Il paraît qu'il y en a qui achètent.
- L'entubada du Tarnais : spécialité aveyronnaise, qui consiste à inviter des gens à manger en leur demandant d'amener le repas (c'est moins cher).
- La pascada, ça ressemble à une crêpe ou une omelette de 1 cm d'épaisseur qu'on fait pour les Pâques. S'accompagne... de ce que tu veux (de toute façon, ça peut être que meilleur).
- La rissole : cousine germaine du chausson aux pommes, mais comme celui-ci est trop léger, on a remplacé les pommes par des pruneaux, et la pâte feuilletée par une bonne pâte brisée bien épaisse et compacte. Plus il y a de pâte sèche sur les bords, meilleur c'est.
- Les échaudés (aussi appelés édentés), sorte de biscuit très sec tirant même vers le caillou sans doute inventé par un dentiste en mal de dents cassées et vaguement parfumé à l'anis. Peut être ramolli en faisant tremper trois nuits de suite dans l'eau.
- Le fricandeau, il s'agit d'un bout de pâté...passé au four...Le génie de l'aveyronnais est de faire pas grand chose à partir de presque rien, d'en être fier et de le faire payer.
Traditions
Particularismes linguistiques
L'Aveyronnais habite la partie sud de la France, qui s'appelle aussi Occitanie. Dans l'Occitanie, on parle une langue bizarre pleine de "ou", de r roulés et d'expressions aussi compréhensibles que charmantes ("Vai t'en cagar a la vinha e porta me la clau" entre autres. Incompréhensible.). Cette langue est appelée par ses pratiquants l'occitan, ou langue d'oc (en opposition à la langue d'oïl, idiome rudimentaire tombé dans l'oubli et pratiqué par une seule bande de singes...) ou encore patois.
L'usage de cette langue aux sonorités différentes du français a évidemment apporté à l'Aveyronnais cet accent inimitable, cette touche d'authenticité, que personne ne veut peut lui voler, même pas son fourbe voisin Tarnais. (Et d'ailleurs, même s'il pouvait, l'Aveyronnais ne le prêterait pas.)
Les principales modifications de prononciation :
- Le r a tendance à s'enrouler dans la bouche d'un Aveyronnais.
- Le d final d'un mot est souvent remplacé par un t.
- La syllabe "bl" est souvent remplacée par "pl". (C'est plutôt dans le Tarn...)
- La syllabe "s+consonne" en début de mot est remplacée par "es+consonne".
- Le mot "année" doit obligatoirement se prononcer de façon décomposée. C'est-à-dire d'abord prononcer "an" (comme le mot "an". Comme quoi c'est quand même un peu logique) ; puis "née". Ce qui donne "an n'ée". Tout aveyronnais qui enfreint cette règle risque la mort par injection d'aligot.
- Articuler ne doit pas avoir la même signification dans l'Aveyron.
- L'aveyronnais n'a pas une dent qui tombe ou les cheveux qui tombent mais tombe une dent ou tombe les cheveux.
Un exemple :
S'il est vrai que l'accent aveyronnais peut surprendre voire dérouter les néophytes, ils ne sont malheureusement pas au bout de leurs peines. En effet, dans l'Aveyron, bon nombre d'expressions de la vie quotidienne diffèrent du français classique. Ainsi, l'Aveyronnais :
- ne vous donnera rien de toute façon, n'insistez pas.
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