L'heure d'hiver prise en otage
De notre envoyé spécial Vvvlll - le 31 octobre 2010
Les premiers éléments aiguillent vers une piste dÉseco-terroriste visant à maintenir une consommation d'électricité importante. Interrogée par nos soins, l'heure d'été, réquisitionnée pour maintenir le service, se déclare scandalisée par cet évènement qui prolonge son année de travail. De son côté, le gouvernement français a annoncé qu'il faisait tout pour rétablir la situation, mais que la pénurie d'essence compliquait les recherches. « Dans tous les cas, nous ne transigerons pas avec les ravisseurs » a déclaré pour sa part le porte-parole de la maison blanche, tout en se disant préoccupé par la possibilité que « les ravisseurs jouent la montre ».
Les citoyens helvétiques, qui s'étaient traditionnellement levés pour ajuster leurs montres, ont envahis les rues hagards après que le Coucou ait cuicuité 4 et non 3 fois. À Londres, c'est dans un flegme général que Big Ben a poursuivi ses coups. En Islande, des heurts ont éclatés après que les citoyens aient découvert qu'en raison de l'abandon de l'heure d'été par leur pays, l'île avait pénétré une faille temporelle.
On peine encore à calculer les conséquences économiques de la catastrophe, et certains gouvernements envisageraient une fermeture tactique des bourses lundi pour éviter une spéculation sur les marchés des ampoules, déjà mis à mal par la multiplication des marathons. De leurs côtés, les informaticiens sont divisés sur les conséquences de cet évènement sur l'horloge des ordinateurs, mais certains n'hésitent pas à faire le rapprochement avec le bug dans l'an 2000.
Une première revendication des agresseurs nous parvient à l'instant: