L’essor de la redondance chinoise est en marche
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 27 novembre 2015
Une grande nouvelle pour beaucoup
La construction de ce centre était attendue par tous les amoureux du clonage à travers le monde : c’est une réalité, il sera bientôt possible d’y faire cloner ses animaux de compagnie décédés, des vaches à viande ou laitières voire dans un futur extrêmement proche, des êtres humains. Famine, solitude, nombreux sont les problèmes que la mise en place d’un site de clonage de grande envergure pourra résoudre à l’avenir. Dont certains, complètement inattendus.
« Nous avions peu d’espoir que l’idée fasse son chemin », explique Jean Tong, l’un des artisans du projet, de sensibilité autosexuelle. « Nous, les personnes qui aimons avoir des relations sexuelles avec nous-mêmes, sommes régulièrement pris à parti par les tenants de la morale judéo-chrétienne qui nous accusent de tous les maux ! Et croyez moi, être constamment jugé pour ses orientations sexuelles, et devoir sans arrêt trouver des procédés de substitutions comme faire un trou dans un poster à mon effigie à l’endroit des fesses – un classique de notre mouvance – est éprouvant. Je ne le souhaite à personne. D’autant que la sensation de bien-être est toute relative. Mais désormais, nous aussi nous aurons notre propre façon d’assouvir nos désirs, comme les pédophiles avec le tourisme au Maroc. »
Malgré tout ce que les bien-pensants peuvent bien penser, le témoignage de cet homme a ému notre dÉraction, qui a pris fait et cause pour ces laissés pour compte du nombrilisme mondial.
Des clones bas de gamme ?
Une question se pose tout de même quant à la qualité générale des imitations chinoises, au regard des habitudes du pays de dénaturer quelque peu les produits d’origine – on pense notamment à l’exemple des célèbres chocolats S&M’s exportés au proche Orient, composés majoritairement de matières fécales provenant de différents animaux aujourd’hui disparus.
Est-il donc à craindre que la ferme à clones produise des duplicatas de mauvaise qualité ? C’est une éventualité, mais un moindre mal si l’on considère que les produits sortant des futures usines seront des êtres vivants, et auront donc le droit de vivre comme tous les autres, tout ratés qu’ils pourraient être.
On comprend pour autant le grand secret qui entourait jusqu’il y a peu le projet : en tant que sujet sensible, il était impensable de permettre aux opposants de s’exprimer avant que les négociations avec le gouvernement chinois ne soient menées jusqu’à un stade avancé. On retiendra cette anecdote cocasse où certains des financeurs américains, venus en Chine pour la première fois participer aux négociations, ont cru en voyant Jean Tong que la ferme existait déjà.
Il y a fort à parier que, malgré les équipements du dernier cri (un cri de détresse, certainement envoyé par la planète en personne), une telle technologie ne déconcerte les futurs salariés du site.
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