La Belgique envahit la France et s'approprie la Marseillaise
Par nos envoyés spéciaux PiRK et Thaumasnot - le 24 juillet 2007
L'exécutif français au grand complet s'est réfugié à Londres (comme d'habitude) et l'opposition s'est empressée de se rendre (comme d'habitude) pour établir un nouveau gouvernement d'occupation dirigé par Ségolène Royal à Bordeaux.
Au lendemain du feu d'artifice militaire, François Fillon a déclaré : « Je savais qu'on ne pouvait pas faire confiance à la Belgique pour juste faire tampon contre les incursions allemandes. » Le plus dur cependant sera pour les français d'assimiler la culture belge, car le sens réflexe d'auto-dérision n'est pas encore très répandu, surtout dans le Nord. Dans les écoles, la langue officielle française sera remplacée par soit le français belge, soit le néerlandais, soit l'allemand. Partout le mot "France" sera remplacé par le mot "Belgique", ce qui a obligé l'administration belge a reconnaître "Belgique" comme un nouveau prénom féminin légal.
Dans un geste de bienveillance pour rassurer la population française, la Belgique fait don de son hymne national en remplacement de la Marseillaise. A partir de ce jour, c'est donc les paroles suivantes qui retentiront devant nos mairies chantées par nos enfants :
Friteuh, Mayonnaiseuh, Friteuh, Friteuh, Friteuh, Mayonnaiseuh. Friteuh, Mayonnaiseuh, Friteuh, Friteuh, Friteuh, Mayonnaiseuh. (bis) |
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—Brabançonne, Hymne National Français (anciennement Belge) | ||
Malgré cet hymne qui fait déjà l'unanimité (allez traiter un français de "bouffeur de cuisse de frite"), un climat d'instabilité géopolitique pèse sur le nouveau royaume, car la Wallonie et la Flandre ne semblent pas pouvoir se mettre d'accord sur le partage du territoire, se disputant le Massif Central, le Futuroscope et le parc du zoo de Beauval. La déportation des partisans du PCF (Parti Chauviniste Français) vers la Wallonie ou la Flandre fait aussi débat, chaque partie traitant l'autre de "dépotoir à français".
Les prochains jours risquent d'être agités, mais déjà Madame Royal a su tourner le gouvernement vers la gauche, car « Bordeaux est clairement à gauche sur la carte », tout en scandant son « pacte présidentiel gagnant-gagnant. Véhiculant les vraies valeurs du changement. Ensemble avec tous les français belges et toutes les françaises belges ! » Certains sont déjà conquis par le discours de l'Occupation, dont notamment tous les clubs de la Ligue 1 de football. Un porte-parole du PSG : « C'est génial, maintenant au lieu d'être des clubs français de merde, on sera des clubs belges de merde. »
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