La rousseur serait en fait un trait génétique
De notre envoyé spécial Chinchin Franchignon (Lui laisser une insulte) - le 1 août 2014
Annoncée la semaine suivant l’adoption par l’assemblée nationale d’un amendement dans la loi anti-roux étendant l’autorisation d’une interruption médicale de grossesse pour rousseur suspectée jusqu’au terme de la gestation, cette découverte vient chambouler le paysage politique français. L’amendement avait été le fruit d’un long débat suit à la mise au point par ce même professeur Couillard et son équipe, du célèbre « Laboratoire Français de la Recherche Préventive contre la Rousseur », d’une technique d’échographie en couleur permettant de révéler avec une fiabilité de 82% un risque de rousseur.
Le médecin est formel quant à ses résultats, qui restent cependant à contre-expertiser compte tenu de l’énorme remise en cause qu’ils constituent. « La rousseur n’est ni une maladie, ni une damnation éternelle de l’âme comme l’affirmaient les courants dominants de la pensée », affirme donc le professeur, « et les roux sont des êtres humains comme les autres, qui nécessitent donc d’être traités comme tels urgemment. Nous commettons une grave erreur en les stigmatisant comme nous le faisons ».
Le célèbre expert géopolitique Marie-Irène de Bourmon de Méfesse appelle à la prudence : « cette découverte a une portée internationale qui va bien au-delà du simple débat public », analyse-t-elle. « Si ces résultats sont prouvés, le roux serait donc humain et son extermination systématique deviendrait contraire à l’éthique. C’est tout le processus de paix israélo-palestinien qui serait remis en cause, avec pour conséquence une possible importation du conflit sur notre territoire. Les gouvernements Européens doivent donc afficher une position claire et sans tarder ». L’Europe suivait en effet depuis quelques mois les recommandations de Mme. De Bourmon de Méfesse, incitant à trouver un objectif commun captivant les deux peuples : l’élimination du roux. Ce retournement de situation soudain induit donc un retour à la situation de départ.
D’autres conséquences insoupçonnées pourraient surgir. Le Pr. Couillard insiste sur la nécessité d’accompagner psychologiquement ces parents qui ont été élevés dans la haine des roux, pour qu’ils offrent à leur progéniture l’éducation humaine qu’ils méritent donc. « Si le fruit de nos recherches est validé, c’est toute la législation qu’il faudra inverser : passer d’un règlement favorisant l’élimination à un règlement l’empêchant. Il faudra peut-être revenir complètement sur le droit à l’avortement le temps que les mentalités changent ».
Par ailleurs le syndicat des Animateurs de Parcs d’Attractions et Autres Divertissements Amusants a déjà signalé qu’il se mettra en grève face au manque à gagner que cela imputera. Ainsi qu’en témoigne Giraldin Guenievron, propriétaire d’un terrain de chasse dans le Berry : « on ne pense jamais aux artisans. Depuis l’apparition de la loi anti-roux, notre activité s’est recentrée majoritairement sur la chasse aux roux. Qu’est ce que je vais faire de mes 12 employés et de mes 122 roux d’élevage moi ? ».
Les mentalités restent à changer, et le gouvernement n’a pas fini de travailler sur la question.
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