Désinformation:Rentrée télé : en septembre, un nouveau concept pourrait relancer la télé-réalité

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Rentrée télé : en septembre, un nouveau concept pourrait relancer la télé-réalité

De notre envoyé spécial  Psychoparten,  Combattant sanguinaire, mais humaniste - ‎le 6 juillet 2013

ParisFrance — Retour à la « quête de sens » chère à Patrick Le Lay pour TF1, qui en septembre, lancera en fanfare « Poet Academy ».

Le principe de l'émission est assez traditionnel : douze poètes sont rassemblés dans un loft, sous l'œil vigilant de 25 caméras réparties partout, de la salle commune aux dortoirs et à la salle de shoot. Chaque samedi, en prime-time, ces hommes et ces femmes déclament leurs vers. Ensuite, l'un d'eux est éliminé par un vote conjoint du public et des trois jurés experts en poésie : Manoukian (André), Corneille (le chanteur) et La Martine Aubry.

Nous avons eu la chance de pouvoir nous entretenir avec deux des brillants esprits qui ont été présélectionnés par la "grosse chaîne qui se casse la gueule". Ces deux amoureux de la tradition poétique francophone espèrent toucher un large public grâce à l'émission.

Tout d'abord, voici Alexandre In, jeune homme de vingt-huit ans bien décidé à conquérir le cœur des français. Alors, Alexandre, après votre succès au casting, ça va ?


Vaste question, très cher, et je répondrai oui,

Si le bonheur, furtif, n'a pas encore fui.

Euh, vous n'auriez pas fait une erreur de concordance des temps, par hasard ?


Comme un Grec pédéraste au Pirée enfiévré,

J'affirme que je veux violemment t'enculer. Ça, du conditionnel ? C'est bien sûr du futur ! Ferme donc ton clapet, salop et vile ordure !

Au temps pour moi. Une question que beaucoup de nos lecteurs se posent : qu'est-ce qui vous a donné l'idée de vous mettre à écrire des vers ?


C'était une façon de roi, ou de héros,

De me payer mon crack, ma coke et mon héro. Bien mieux qu'être un joueur de djembé du dimanche, C'est un précieux talent pour se taper des manches.

Au moins, nous savons maintenant pourquoi Aragon et Elsa avaient cet air joyeux et serein à la fois.

Cela fait sens, en effet. Pensez-vous avoir des chances de l'emporter ?


Si jamais mes rivaux très clairement me niquent,

J'ai un auxiliaire appelé 'Arsenic'.

Et que feriez-vous des 100.000 € promis au vainqueur si vous deviez sortir triomphant du programme ? Vous adopterez un koala ?


Comme aurait dit Villon, maître que je plagie,

Tout aux tavernes et aux filles alanguies. Je poserai toujours, et encore, et encore, Mes pièces dans leurs sacs, mon sperme sur leur corps

Eh bien voici un programme enthousiasmant, et nous ne pouvons que vous souhaiter de réussir.


Nous nous tournons à présent vers Hippolyte Augrafi, qui... Oh, bon Dieu ! Vous êtes une femme ?


Et vous parlez de vers ! Quel fieffé hypocrite !

N'avez-vous donc pas lu 'Delphine et Hippolyte' ? Chef-d'œuvre censuré de Charles Baudelaire Sur un couple lesbien qui se lèche l'arrière.

Dois-je en conclure que vous êtes vous-même homosexuelle ?


Ne soyez pas ainsi un esprit empressé.

J'aime trop la vision d'une bite dressée ! Ce n'est que rarement, pour complaire à la foule, Qu'à genoux je consens à lécher une moule.

Bien. Alors, ça va bien, je suppose ?


C'est un oui mitigé qu'il faudrait que je fasse,

Car hier au matin, je souffrais de la chiasse. Mon estomac, enfin, est plus fort qu'un rocher : Merci au pharmacien qui vendait les cachets.

Poétesse surprise, car ayant oublié de verrouiller les sanitaires.

Euh, vous savez qu'on n'a pas forcément envie de le savoir ?

La poésie, souvent, a brisé les tabous,

Et c'est le même anus où tu mettras ton bout.

Justement, n'est-ce pas difficile d'être une femme dans un univers longtemps dominé par la gente masculine ?


Que je sois confrontée ou non à des pervers,

Cette médaille, hélas ! a aussi son revers. Bien mieux qu'eux je connais l'orgasme et le climax, Mais trop souvent je suis cliente de Tampax.

On m'a dit, je crois, que votre poésie a un aspect calme, consolateur...


Il est vrai - et je veux l'annoncer à ces cœurs

Trop absorbés par les ragots et les rancœurs : De joie et de chaleur, j'abreuve comme une outre, Si du moins mon visage absorbe assez de foutre.

Eh bien voici une poétesse agréable ! Auriez-vous une dernière chose à déclarer à notre lectorat ?

Peut-être renvoie-je un air blasé, snobinard,

Mais vous n'êtes, humains, que brêles et connards !

Programme soutenu par Durex.
Et Skyrock


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