Désinformation:Scandale politico-écologico-financier: lors de la réouverture du procès de Francisco Schettino, capitaine du Costa Concordia

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Scandale politico-écologico-financier: lors de la réouverture du procès de Francisco Schettino, capitaine du Costa Concordia

De notre envoyé spécial  Nafissatou (discussion) - ‎le 25 septembre 2013

Grosseto, Italie — La croisière s'amuse - Les roms pour démanteler le Concordia ? Encore un nouveau scandale...


Scandale lors de la réouverture du procès de Francisco Schettino, capitaine du Costa Concordia responsable de l'échouage du susnommé bateau sur la côte italienne ayant fait de nombreuses victimes ainsi que quelques disparus qu'on retrouvera peut-être, pas certain, et au mieux en mauvais état.

Il a bien la tête de l'emploi. Ténébreux rital bellâtre en uniforme, la moumoute dépassant du col largement ouvert, et le bide de la ceinture... Et en cheville avec la Mafia, évidemment.

Car si sa responsabilité et sa couardise ne font aucun doute dans l'esprit de la très grande majorité, les motifs réels sous-jacents restaient purement spéculatifs jusqu'ici. Selon la défense - je cite - "il aurait juste voulu faire coucou à des potes sur la côte." Mais l'argument a ses limites...

Or, voilà que dès la réouverture du procès, un gros pavé bien lourd vient éclabousser une mare malodorante voire nauséabonde ainsi que toutes les parties en présence et d'autres, jusqu'ici insoupçonnées.

Gros, gros pavé lâché en toute connaissance de cause par le commissaire Giovanni, responsable au sein de la police italienne du dossier dont la jubilation était palpable, car pour une fois que c'est un flic qui lance un pavé, alors qu'ils sont plutot habitués à se les prendre sur le coin de la figure, il y a évidemment de quoi jubiler.

Le paquebot à peine renfloué, personne ne sait encore qui va démanteler l'épave. Pas d'amiante, donc, pas l'Inde, à priori.

En effet, le renflouage en cours de l'épave qui va coûter la bagatelle de 100 millions d'euro et durer plusieurs mois, si on tient compte du démantèlement, à fait l'objet d'un appel d'offre évidemment truqué, et bizarrement gagné par une filiale d'une filiale d'une filiale d'une entreprise financée pour moitié par la Camorra Napolitaine, et pour l'autre moitié par la Mafia sicilienne. Normal, me direz-vous...

Mais ce n'est que la première vaguelette du scandale qui éclabousse jusqu'au gouvernement français.

En effet, il semblerait qu'un accord occulte entre le Capitaine du Costa Concordia et le Ministère de l'Intérieur français ainsi que plusieurs chefs de clans de Roms installés en France ainsi que la Mafia ait été conclu préalablement à l'échouage : contre rétribution, le capitaine devait échouer son navire, et Manuel Valls affréter une cinquantaine d'autocars en direction de l'Italie avec un double objectif : évacuer un nombre important de Roms de France tout en participant à leur intégration dans la société locale.

En effet, les tonnes d'acier, de cuivre, sans compter les bouteilles à peine entamées des 15 bars du paquebot et les milliers de litres de gazole auraient permis à ces clans de Roms une importante rétribution auprès des divers détaillants (ferrailleurs, pompistes, etc...) locaux après démantèlement artisanal mais néanmoins expert de l'épave, et dont un pourcentage significatif du bénéfice devait retourner au Capitaine Schettino.

Une odieuse mise en scène du ministère français de l'Intérieur. Un camp de Roms dévasté juste pour la publicité médiatique, avec l'accord de Roms en partance pour un el-dorado qu'on leur refuse aujourd'hui

Et pour le coup, tout aurait disparu en une unique nuit, de manière plus que professionnelle, sans bruit, sans pollution, et à moindres frais. Tout le monde, à part les victimes (quoi que..) y aurait trouvé son compte :

  • le capitaine : de l'argent
  • les roms : l'argent
  • Manuel Vals : l'atteinte de son objectif de l'année relatif aux expulsions et de l'intégration de la communauté Rom en Europe, moins juste quelques centaines de litre d'essence pour les autocars. Donc de l'argent.
  • Les victimes : une mort romantique, digne de Titanic,
  • Les survivants : une histoire héroïque à raconter à leurs petits enfants
  • La Presse un sujet croustillant pour plusieurs semaines de "une"
  • etc... Je m'arrête ici, les listes à la Prévert n'étant pas généralement appréciables, même si on pourrait continuer longtemps...


Tout, jusqu'au plan de communication suite à la disparition subite de l'épave en une nuit était même prêt, et ce jusqu'au moindre détail. Globalement, l'idée crédible était la suivante : mettre tout sur le dos de Fantomas, Arsène Lupin initialement prévu comme coupable ayant finalement été jugé trop ringard. Et comme Mesrine est mort, et qu'on va pas non plus tout mettre sur le dos de Bachar...


Mais c'était sans compter sur la duplicité de la Mafia/Camorra. Car le scandale ne fait que commencer, les rumeurs actuelles indiqueraient que le n°1 de l'assurance en Italie, qui est aussi filiale indirecte de la Mafia, spécialisé dans le blanchiment, et assureur unique de la flotte Costa aurait en toute connaissance de cause couvert le projet, ayant préalablement souscrit une police de réassurance béton, lui promettant une jolie marge. La mafia bouffant à tous les râteliers, il fallait s'attendre à ce que tout ne se passe pas comme prévu, sauf quand on est trop naïf, comme Manuel...


Du coup, les Roms qui se sentent grugés par la mafia qui mange à tous les râteliers, et le ministère de l'Intérieur français qui ne peut plus atteindre ses objectifs d'expulsion ont émis une protestation solennelle conjointe des plus ridicules auprès des instances européennes, et Manuel se trouve tout gêné, car du coup, il s'est fait prendre la main dans le slip...

Gageons que les gagnants sont la Mafia, et la sécurité des futurs croisiéristes, mais les perdants sont nombreux, à commencer par l'écologie de la planète.


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