Un ferry après la Jeanne ?
De notre envoyé spécial Barbenet - le 22 novembre 2007
Le très sérieux journal Le Télégramme (région Bretagne) nous informe dans son édition du 21 novembre 2007, à la une et en page 8, dans un article de Stéphane Jézéquel que la Marine nationale pourrait affrêter pendant six mois un car-ferry, le Jean-Nicoli, entre 2010 et 2012, cette piste du civil étant jugée très sérieuse etc. etc. et ce, pendant cinq ou six mois de l'année. Cette information, vérifiable sur le net est très importante pour les lecteurs et contributeurs assidus de la dÉsencyclopédie.
En effet, outre le fait de confirmer que la Marine française n'a plus un rond en caisse, ou n'en aura plus, ce dont tout le monde se contrefout, sauf eux, cette annonce fait du Télégramme et de la Marine française de sérieux concurrents de notre site. Pour raconter plus de conneries qu'eux on va devoir faire preuve d'une imagination très fertile.
Admirons ensemble à quoi pourrait ressembler le ferry en cours de peinture et d'armement, juste avant une mission de 6 mois d'une location à la SNCM, dont 5 mois n'auront pas été suffisants pour refaire la peinture et le look :
L'article du Télégramme ne mentionne pas si cette idée peut être étendue à l'armée de terre, la gendarmerie et autres armes au service du citoyen français. C'est quand même à creuser, car les 4x4 et SUV des particuliers pourraient remplacer les Jeeps de l'armée, nos voitures particulières celles de la gendarmerie, à mi-temps, bien entendu !
Ceux qui auraient des véhicules déjà peints aux couleurs de l'armée et de la gendarmerie bénéficieraient d'un crédit d'impôts. On peut rêver.
Pour la marine, l'idée est géniale : le futur porte-avions sera un porte-containers pendant six mois, et vice-versa. Il faudrait juste remplacer le château arrière par un château latéral, pour faciliter le décollage et le retour des avions. Prévoir des avions de chasse tenant dans un container serait idéal, mais bon, on peut pas tout décider maintenant sans réfléchir, non plus.
La France profonde remercie ses élites pour leur profonde intelligence et leur sens inné des économies.