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Une solution pour sauver l'économie française
France — La crise pourrait bien se finir plus tôt que prévu pour les français.
M. le Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, en compagnie du premier secrétaire du parti communiste chinois, Hu Jintao.
Alors que la note d'emprunt des États-Unis d'Amérique a été baissée et que la Bourse subit des fluctuations inquiétantes, le président Nicolas Sarkozy est parvenu à trouver une solution en conjonction avec le dirigeant de la première puissance au monde en terme de croissance, la Chine.
Afin d'éviter que le chômage résultant d'un éventuel Krach boursier ne paralyse totalement la production française, il a été décidé d'ouvrir, et ce dès le 13 août 2011, le tout premier sweatshop français dans le Nord-Pas-de-Calais. La région étant l'une de celles les plus touchées par le chômage, M. Sarkozy ne doute pas que l'usine sera vite remplie par des chômeurs sans éducation qui n'hésiteront pas à travailler 16 heures par jour en échange d'un bol de riz.
Nicolas Sarkozy, lors de la conférence de presse : M. Hu Jintao et moi-même sommes absolument ravis d'être parvenus à un tel accord. Je suis fier de permettre à la France de voir fleurir de nouveaux lieux de travail grâce aux investisseurs chinois et à leurs entreprises qui ont daigné s'établir chez nous. Nous allons faire en sorte de caser un maximum d'établis dans cette première usine afin qu'un plus grand nombre de personnes soit employé à coudre des slips, et ce pour les trois quarts de leurs journées, probablement jusqu'à la fin de leurs jours, le ventre bien rempli de riz. De cette façon, l'économie française est sûre de se tenir sur des bons rails face aux aléas de l'économie mondiale.
Le gouvernement et les médias en général semblent totalement approuver cette décision permettant à la France de rester une puissance industrielle quoi qu'il arrive. Les différentes compagnies chinoises sont extatiques à l'idée de s'implanter en France ; déjà, le Languedoc-Roussillon est le deuxième département choisi pour un sweatshop, qui, lui, produira des coques de portables de marque chinoise.
Nicolas Sarkozy : M. Hu Jintao nous fait un grand honneur. Nous avons battu l'Espagne, le Portugal, l'Italie, l'Irlande et la Grèce en tant que premier pays à s'engouffrer dans les nouvelles règles de production internationales, et avons ainsi établi une ferme relation de confiance avec la Chine.
Hu Jintao : Ferme ta putain de gueule, sale fils de pute d'occidental de merde. Tu vas me lécher le trou de balle jusqu'à que ta langue soit aussi sèche que les couilles de ceux qui violent nos filles du XIIIe arrondissement, et que les yeux de nos enfants après avoir trop pleuré d'avoir trop travaillé à fabriquer des sacs Louis Vuitton.
Nicolas Sarkozy : Comme vous le voyez, cette collaboration est faite pour durer.
L'entente entre les deux chefs d'état, lors de la conférence de presse, a rassuré les économistes français sur l'avenir du pays et de sa faculté à résister à tout trouble monétaire mondial à venir. A une question d'un journaliste, demandant si la France n'était pas trop prompte à se plier au diktat d'une économie internationale trop puissante et instable ainsi qu'à se soumettre à un pays vaguement fasciste et barbare, M. Sarkozy a répondu ;
Nicolas Sarkozy : Il ne s'agit en aucun cas d'une quelconque
"soumission" mais bel et bien d'une collaboration. La Chine et la France sont sur un pied d'égalité.
Hu Jintao : Arrête de parler maintenant, tête de bite. C'est l'heure de te faire enculer par ton nouveau maître.
Nicolas Sarkozy : Messieurs, je vous prie de m'excuser, il est temps que M. Hu Jintao me sodomise et me jouisse dans le trou du cul. Voyez-vous, c'est dans ce genre de moment que je suis heureux que la puissance appartienne aux chinois. Imaginez si ç'avait été le Mozambique ! Ha ha !
— Après vous, honorable sac à foutre.
L'ouverture du sweatshop de Montpellier aura lieu le 15 septembre. Il est prévu que les enfants des travailleurs les accompagnent sur les lieux, afin de les former à l'emploi qu'ils commenceront à occuper dès leur majorité, à 6 ans. L'exécution de la totalité des membres de l'opposition (Front National compris) aura lieu au Stade de France, deux jours plus tard.
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