Digne-les-Bains

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Digne-les-bains, préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, se situe dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. C’est incontestablement le "no normal man’s land" du département. D’aucuns la décrivent comme une ville "punk", entendant par là qu’elle fait partie au premier degré de ces villes dont on peut affirmer sans risque qu’elles ont "no future".

Situation géographico-sociale

Bien que le phénomène se rencontre de manière régulière sur l’ensemble des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains est le foyer principal de ce que l'on appelle couramment le crétinisme alpin. Des scientifiques apparemment sérieux tendent à affirmer que la débilité qui résulte du manque d'iode dans l'organisme a pour ainsi dire disparu avec l'usage régulier de sel de cuisine pour assaisonner les aliments. D'un point de vue purement empirique, cela reste pourtant fort improbable, étant donné le nombre effrayant de Dignois qui souffrent, au minimum, d’une névrose sévère.

Dès lors, et étant donné que le manque d’iode ne peut plus être tenu responsable de cette persistance non officielle du crétinisme dans les Alpes-de-Haute-Provence et plus particulièrement au sein de la ville préfectorale, les causes de cette pathologie peuvent hypothétiquement être cherchées – et à notre humble avis trouvées – dans la consanguinité qui touche selon toute vraisemblance un fort pourcentage de la population.

Population

La théorie de la consanguinité, qui pourrait expliquer l’obstination du crétinisme à siéger dans les départements alpins malgré les assertions optimistes des scientifiques, repose sur deux éléments essentiels. Premièrement, le Dignois, comme d’ailleurs l’ensemble des Bas-alpins qui présentent en la matière des similitudes de comportement troublantes bien qu’il ne faille en aucun cas le faire remarquer sous peine de générer à son encontre une haine farouche à laquelle nous sommes de toute façon prédisposés si nous ne sommes pas "du coin", c’est-à-dire si nous habitons dans une périphérie qui excède les cinq kilomètres, à quoi les Manosquins se révèlent particulièrement sensibles, mais ce n’est pas le sujet ; le Dignois, disions-nous, est donc particulièrement chauvin et se présente pour une absence de raisons légitimes qui s’apparente à l’aveuglement total, comme un être épouvantablement sédentaire.

Mode de vie

En effet, et en ceci ils montrent encore un aveuglement que vient attester le fait qu’ils sont bien les seuls dans ce cas, les Dignois aiment Digne-les-Bains. Avant d’aller plus loin, nous nous devons de donner quelques clés supplémentaires. Digne-les-Bains compte un peu moins de 20000 habitants, ce qui fait d’elle un "gros" village plus qu’une ville à proprement parler. Malgré cela, elle se divise en quartiers, dans lesquels les Dignois se classifient naturellement comme en n’importe quelle catégorie. Aussi, non contents de n’avoir jamais quittés la ville sauf, pour les hommes, à l’occasion de leur service militaire, la plupart cantonne leur navigation quotidienne à deux, trois rues tout au plus.

La deuxième raison est que les Dignois sont les seuls à aimer Digne-les-Bains. Les autres n’arrivent sur place que bien involontairement et ne restent pas plus de quelques années, soit quatre ou cinq ans au maximum pour ceux qui manifestent un besoin de socialisation saine et positive particulièrement faible. On peut le cas échéans voir débarquer des martiens mais sachez que ce n'est du qu'a la panne de leurs soucoupes et qu'ils n'ont pas eu d'autres lieux ou se poser en catastrophe ( les pauvres ) En conséquence de quoi, le métissage entre les autochtones et les autres reste relativement anecdotique. Méfiez vous car une secte a englouti bon nombre de gens qui sont à partir de dorénavant et depuis désormais appelés fonctionnaires. Ces fonctionnaires portent mal leurs noms car ils ne fonctionnent pas. En effet mis à part l'accélération 5g dont ils font preuve au moment de partir pour l'apéro à savoir à 10h00 pétante ils sont les champions du monde de l'immobilisme. Les chercheurs qui cherchent étudient ce cas rarrissime de molassitude cancérigène.Il est heureux de savoir que le village de digne fait des économies en matière d'assurance car pourquoi payer cher pour assurer les pendules des differents bureaux vu que chaque pélandrons a les yeux fixés en permanance dessus et que ceux ( les sus-dits fonctionnaires ne fonctionnant pas ) qui partent en avance croissent ceux qui arrivent en retard pour faire leurs sieste. Si voleurs de pendules inconscient il devrait y avoir il serait dérésonable de s'y attarder.Précisons que cette analyse extrêmement facile à expérimenter dans la ville préfectorale qui est, après tout, la deuxième ville la plus importante des Alpes-de-Haute-provence en nombre d’habitants, peut aisément être adaptée à tous les villages du département, dont certains ne sont de fait composés que d’une seule famille.

Statistiques

Une étude statistique, établie par rencontres successives de quinquagénaires dignois appartenant à des catégories sociales distinctes, atteste un pourcentage d’individus dont la personnalité présente des dysfonctionnements sérieux avoisinant les 90 %. A noter, pour les touristes et les chercheurs, qu’une simple promenade dans la ville est une mine pour les psychologues, sociologues et autres ethnologues qui ont une forte probabilité de rencontrer quelques spécimens de choix pour des études à portée universitaire au détour d’une rue, tant les manifestations névrotiques peuvent présenter des variétés importantes. Les marchands de cacahuettes font fortune car les enfants adorent en donner aux representants de l'état qui arrivent a se faire voir en train de bouger ce qui est , vous en conviendrez un véritable exploit.

Abstraction faite de ces singularités prégnantes, notamment dans le centre-ville, les Dignois restent des êtres relativement pacifiques et souvent attachants pour toute personne ne craignant pas la contagion pour decompresser les fonctionnaires en allant rechercher leurs véhicules rotent et petent car ils estiment que les sourds doivent eux aussi en profiter on reconnait ici que le seul neuronne dont ils dispose peut parfois finir son oisiveté. Car s’il semble avéré que le crétinisme alpin ne se transmet pas par contact physique, il n’en reste pas moins que la compagnie régulière, a fortiori si elle est quotidienne, de personnes souffrant de désordres psychologiques avancés est susceptible d’être préjudiciable pour sa propre santé mentale.

Climat

En dehors des mutations pour sanction disciplinaire, le climat est sans nul doute le seul argument susceptible d’inciter un être normalement constitué à venir s’installer à Digne-les-Bains. A condition toutefois d’aimer suffoquer l’été et se geler l’hiver. En dehors de cela, l’air y est sain, bien que la ville soit tellement encaissée que l'on imagine mal la pollution s’échapper dès lors qu’elle aura – accidentellement – commencé de stagner au-dessus d’elle.

Ce qui nous amène, d’ailleurs, à une troisième hypothèse à même d’expliquer la dégénérescence apparemment inéluctable de la population. Pour cela, il nous faut remonter jusqu’en 1986. Le 26 avril exactement, la centrale nucléaire de Tchernobyl connaît un grave accident qui a eu des conséquences sanitaires extrêmement importantes. Pourtant, il semble que le "nuage" radioactif qui a parcouru depuis la totalité du globe, se soit miraculeusement arrêtée à la frontière de la France.

Une fois rejetée un possible lien entre ce contournement heureux et la Ligne Maginot, qui aurait pourtant pu trouver là une utilité, il devient plausible d’envisager que le nuage a effectivement passé la frontière, mais qu’il s’est arrêté au-dessus de la ville préfectorale. Ce qui, soit dit en passant, tend à réhabiliter le Dignois qui pourrait bien n’être qu’un sacrifié sur l’autel de la technologie post-einsteinienne.

En bref

D’une manière générale et surtout l’hiver, il est légitime de penser que Digne-les-Bains a inspiré une foule de romans du genre post-apocalyptique, La planète des singes présentant toutefois une civilisation trop élaborée pour faire partie de la liste (non, nous ne faisons pas ici référence aux singes eux-mêmes mais aux hommes-mutants qui font sauter la planète à la fin de la saga). Malevil, de Robert Merle, constitue en revanche un exemple particulièrement évocateur. Pour notre part, nous nous permettons d’ajouter Ravage de René Barjavel, dans la stricte mesure où le roman s’achève en Provence, ce qui laisse la porte ouverte à un deuxième volet où la petite communauté fondée par François Deschamps découvre que, ô miracle, une ville complète a échappé au désastre. Si à ce stade de la lecture vous vous demandez laquelle, il est fortement conseillé de reprendre la lecture au premier paragraphe.

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