Franck Ribéry
Si la grammaire était une femme, d'abord elle saurait faire un bon café, et Franck Ribéry en serait l'amant, toujours prêt à l'honorer, à la magnifier et à la contenter avec sa langue. Franck est un vrai amoureux des belles lettres : il aime notamment le W, qu'il trouve joli, mais aussi le B qui lui rappelle sa mère, et surtout le Q.
Aussi doué sur le terrain qu'avec sa plume qu'avec sa bite, Franck Ribéry c'est l'histoire d'une trajectoire aussi rectiligne qu'une balafre, qui l'a mené des bassins miniers du Nord au bassin mineur de Zahia. Si le rapport de Franck Ribéry à la literie est plutôt connu du grand public, son rapport à la littérature l'est un peu moins. Car oui, Franck Ribéry manie la langue avec autant d'adresse qu'un SDF[1].
Nous allons nous forcer à démontrer que Francky est un véritable poète à Césaire perdu, que sous le petit pont Mirabeau coule Arsène, et qu'il aime donner des coups de spleen à droite à gauche.
Ainsi dans cet article, point d'Allez Paris mais des allégories, plus de litotes plaisantes que de têtes plongeantes, davantage d'anacoluthe que de turlute. Mais bon je mettrai quand même deux trois images chaudes de Zahia, parce que faut pas déconner non plus.
Enfance de Nathalie Sarraute
Déjà tout petit, Franklin Eusèbe Ferdinand de Ribérade, dit Franck Ribéry, avait un penchant pour l'écriture, qu'il pratiquait principalement avec ses pieds. Fan de ponctuation, le jeune ch'timi mettait un point et un bras d'honneur à arborer des souliers à l'effigie de son signe de ponctuation préféré, la virgule.
Dès son plus jeune âge, il est bercé par les disques qu'écoute son père (Stevie Wonder, James Brown et Major Lazer, entre autres). Sa mère, elle-même chanteuse d'orchestre, reprend les répertoires de Piaf, Brel, Aznavour, Magic System, tandis que sa grand-mère maternelle lui apprend le flamenco et les chants traditionnels corses. À 7 ans, lors d'une fête de famille, il surprend un premier public improvisé par une reprise de la chanson Milord, d'Edith Piaf.
Attends non merde je me suis planté c'est la biographie de Jenifer ça. Putain mais c'est le bordel avec mes fiches aussi. Et puis en plus Milord c'est pas de Piaf c'est de Lord Kossity. Ils disent vraiment n'importe quoi sur Wikipédia. Bref reprenons.
Il commence le football à l'âge de 6 ans, et il est bon le salaud.
La Boum de Claude Pinoteau
Puis vient l'adolescence, et les talents pédestres de Ribéry commencent à devenir aussi évidents que la démonstration du théorème de Stone Weierstrass (il faut juste penser à faire un changement de variable au début), et le jeune prodige, ouvrant aussi souvent le score que les guillemets, se fait remarquer par des clubs professionnels comme l'US Boulogne-sur-Mer, l'Olympique Alès ou encore l'ASPTT Maubeuge Bowling Club.
Parallèlement à tout cela, Franck entreprend la rédaction de son cahier de poèmes, qui le suivra toute sa vie, dans lequel il compile ses pensées, ses doutes, et ses listes de course quand il a pas d'autres papiers où écrire. Si sa plume est déjà très aiguisée, ses œuvres restent centrées sur des préoccupations d'adolescent : les injustices du football, et la frustration de plus taper dans l’œil des recruteurs que dans la motte des supportrices.
Voici un exemple d'une page du cahier de poèmes du jeune Franck, où l'on voit toutes les élucubrations susmentionnées, quelques poèmes, des brouillons, des esquisses.
50 Nuances de Grey de E.L.James
Le monde du football ouvre enfin les yeux sur la ch'péptite qu'est Franck Ribéry, et notre héros est rapidement sollicité par les plus grands clubs, les plus grandes marques, et les plus grandes nations du football. Enfin en fait non, juste la France.
Rapidement, le succès de Francky lui permet de régler assez facilement les dettes que son cerveau avait contracté envers son pénis : il rencontre ainsi l'amour. L'amour vrai, l'amour éternel. Mais aussi l'amour à plusieurs, l'amour par derrière, l'amour insouciant du lendemain et des MST. Je pense que c'est le bon moment pour les photos de Zahia.
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Ses romances multiples et, à ce que j'ai cru comprendre, plutôt dégueulasses, lui ont permis de faire fi-stfucking de ses pulsions sexuelles, et ont complètement libéré l'instinct poétique dormant en Franck depuis tant d'années. Il devient ainsi un serial poète, ne s'exprime plus qu'en vers (et souvent contre tous), ne fait plus jamais de prose, pas même à la mi-temps, et devient célèbre pour son franck-parler.
Ses conférences de presse deviennent de véritables succursales d'émissions littéraires comme Apostrophes' ou Ex-Libris'. Il en profite généralement pour réciter des poèmes célèbres, comme on le voit ici, avec L'Albatros de Baudelaire :
Conclusion de Baudelaire
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Ribéry est semblable au prince des nuées
Qui nique les tapettes et ses coéquipiers ;
Exilé des partouzes, au milieu des huées,
Ses ailes de pigeon l'empêchent de marcher.
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