Fribourg
Fribourg (ou Freiburg), capitale mondiale du vacherin et d'autres spécialités qui puent, est aussi connue pour son université pleine d'étudiants qui ne savent pas pourquoi ils sont venus et pour ses habitants qui n'ont pas réussi à choisir quelle langue il fallait parler. Envieux de la culture romande, donc genevoise, mais tiraillé par l'attrait de la moustache suisse-allemande, les Fribourgeois décidèrent de prendre les deux. Ayant par conséquent le cul entre deux chaises, cela pose souvent quelques problèmes au restaurant.
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Histoire
La villeLa ville compte 35'000 habitants dont 10'000 à l'université et 25'000 dans des EMS (établissements médico-sociaux pour personnes âgées) si bien que pendant les vacances les rues sont vides et les bistrots fermés. La ville se divise en plusieurs quartiers bizarres, comme un emmenthal géant, avec une basse-ville dans les trous, une vieille-ville au cœur du fromage et un centre-ville moderne sur la croute. Il y a même un funiculaire à vérins actionnés par la force du vacherin fribourgeois fermenté. Les accidents de la route se produisent le plus souvent avec des vaches égarées, des piétons imbéciles ou des meringues tombées du camion. Comme partout, Fribourg a aussi sa banlieue : le schoenberg (bershow) sur ses hauteurs. Ne fais pas bon y traîner après 18h ce quartier est formé à 80% d'immigration et 12%d'immigration clandestine. Autrement plus redoutables encore, les quartiers d'Alt et de nombreuses zones de la Basse-Ville grouillent de familles bobo, avec leurs enfants chevauchant des vélos en bois FSC et portant des jaquettes en laine bio tricotées main - évitez de vous y aventurer avec un Big Mac à la main! Toute cette racaille investit le quartier du Bourg chaque samedi matin à l'occasion du marché aux légumes, où les musiciens à dreadlocks sont presque aussi nombreux que les mouches autour des fromages sur les étals (ça en fait beaucoup, donc). Le pont de Zaehringen a acquis une renommée mondiale en tant que pont traversé par le plus grand nombre de voitures de police et d'ambulances par jour (enfin, ça, c'était avant l'incontournable Pont de la Poya). Le quartier du Schoenberg auquel il mène est le lieu de rencontre des fans de Fast and furious, de bad boys 2 ou plutôt de jack l'éventreur. A part ça, il fait bon vivre à Fribourg, tout est soigné, petit, mignon et bien géré. Cela doit être le seul canton de Suisse à se trouver en excédent budgétaire, donc très jalousée par les genevois qui croûlent sous les conneries et les dettes engendrées par leur maire communiste. La ville de Fribourg a trouvé un moyen génial de gagner de l'argent : obliger les habitants à jeter leurs ordures dans des sacs bleu fluo à 15. - pièce, ce qui donne l'impression de voir des schtroumpfs partout les jours de ramassage. Sinon, on peut visiter la superbe cathédrale qui est malheureusement trop haute pour apercevoir la ville qui se trouve en-dessous, mais les bergers y surveillent leur troupeau dans les champs qui entourent la ville ! Ce lieu est aussi réputé pour son voisinage de premier ordre. Le Fribourgeois à l'habitude, depuis que l'armée existe, de haïr les Genevois (qui sont pour la plupart des ex-Fribourgeois expatriés) et mépriser les Vaudois et les Bernois. Par contre, il a coutume de bien fricoter avec les Valaisans (l'alcoolisme aidant certainement). Les autres cantons lui sont insignifiants (Jura, Neuchâtel...). Les Bolzes font apparemment exceptions et s'entendent à merveille avec Les Jurassiens et les Newcâstelois aussi. Les jeunes Fribourgeois, en été, aiment fumer des pétards et jongler avec des quilles ou cracher du feu aux Grands-Places. Plus tard ils deviendront toxicomanes et se tiendront près de la place de jeux, sur les escaliers, une canette à la main. Le Fribourgeois adore le Carnaval des Bolzes. Durant 4 jours et 3 nuits, il ne sort pas la tête des caveaux de la Basse, ni son nez de la cannette. Les cantonniers sont heureux de râcler la dégorgée au milieu des confettis. Comme il aime se prendre des vaillantes sonnées, le fribourgeois organise régulièrement des fêtes. Fête de la Suze, Fête de la Bière et autres Giron et fêtes de jeunesse (ou fêtes à copeaux, pour bien recouvrir le vomi comme ça ça tiens les 2 soirs). Oui, le fribourgeois régurgite régulièrement. Jusqu'à ses 15 ans. Après, il tient le jus, c'est plus un p'tit lait. Une fois par an, le 2ème dimanche de septembre, le fribourgeois se fait péter la panse lors de la BENICHON. Cuchaule, moutarde de bénichon, bouillon, jambon, saucisson, vienerlis, choux, patates, gigot d'agneau, poires à botzi, purée, haricots, (+ 2ème tournée pour les + téméraires) pain d'anis, bricelets, croquets, cuquettes, crème double et meringue (+ framboises pour faire genre on mange sain). A 16h tout le monde s'allonge et ferme sa gueule (ou vomit, encore). Les gosses vont à la balançoire de bénichon ou aux carrousels pendant que les vieux s'envoient des cafés lutz. Ils passent la semaine à finir les restes. De plus, la tradition se répète deux semaines plus tard lors du non moins traditionnel RECROTZON, en langue moins barbare : recommençons ! Menu : le même que lors de la Bénichon. Pour les plus téméraires, ils peuvent enchaîner les différentes bénichons des différents districts histoire de faire des réserves pour l'hiver. L'universitéLes étudiants de fribourg se répartissent en plusieurs catégories :
La majorité d'entre eux poursuivent des études bilingues, c'est à dire Fribourgeois-Français, ou encore Allemand-Suisse Allemand. Les étudiants se retrouvent souvent dans plein d'endroits sympas comme le POPULAIRE (pour faire la noce, soit dit en passant), le CYCLO (si t'es un peu hipster sur les bords) et... enfin, aussi ailleurs ! Le cantonSitué entre Berne et Vaud, ce canton est une zone tampon et de transit pour les habitants de ces régions. Comme la garde des vaches ne nécessite pas des masses de main-d'oeuvre, le Fribourgeois doit, pour gagner sa pitance, se rendre chez les rivaux bernois ou vaudois, pour boucher les trous de l'administration fédérale chez le premier ou ceux de l'instruction publique chez le second. Au passage, ses déplacements font la fortune des CFF (et des take-aways locaux). Les Fribourgeois vivent grâce à la vente de produits de leur terroir. Toutefois, pendant fort longtemps, le seul produit d'exportation fribourgeois typique était le Fribourgeois lui-même. Principaux produits fabriqué à Fribourg :
Le Fribourgeois est cependant différent suivant d'où il est issu. Il faut distinguer 6 grandes familles de fribourgeois. Tout d'abord le plus connu et le plus charismatique : le Gruérien (et non Gruyérien, parce que ce serait trop facile et que le patois ça claque quand même vachement plus). Ce dernier rêve de faire de son district le 27ème canton de la Suisse. A l'instar du Corse que vous n'oserez pas insulter en le traitant de Français, n'oubliez jamais pour votre vie que le Gruérien n'est pas fribourgeois, mais Gruérien. C'est totalement différent. Vient ensuite le Broyard. Avec son accent repérable à des kilomètres et sa région sous un brouillard permanent, vous lui ferez plaisir en lui offrant un verre de Suze. Très important si vous ne voulez pas le frustrer, il se définit comme Broyard et non comme Fribourgeois. Le Glânois, lui, appartient à un district situé au milieu de rien, sa principale industrie fût le PA militaire malheureusement voué à la fermeture. Le Veveysan quant à lui souffre parce que la proximité du canton de Vaud (Veau pour les intimes) le fait prendre ce sale accent détesté de la Suisse romande entière. De plus, il hérite du même homonyme que les habitants de la ville étrangère de Vevey, en pays de Veau, à 3 minutes en M3 ou en Impreza via le toboggan (le tronçon de l'autoroute A12 célèbre pour son virage négociable à + de 100km/h, malgré la limitation de vitesse). Le Sarinois, habitant du district le plus peuplé, s'identifie pleinement au Fribourgeois moyen. Enfin, la partie germanophone, regroupant le Lacois et le Singinois ne comprennent pas vraiment ce qu'ils font sur Fribourg et rêvent souvent de leur grande sœur la bernoise. Hommes célèbresParmi les Fribourgeois célèbres, il faut citer notamment l'abbé Nichon dont on fête traditionnellement l'anniversaire le deuxième dimanche de septembre (voir plus haut). Hubert Audriaz, animateur, connu autant des petits que des grands ! Il organise un parcours amusant chaque année dans les jolies petites ruelles de la Basse-Ville Il y a aussi le père Noël, le plus grand amateur et le plus grand connaisseur du football fribourgeois, jusqu'au jour de décès. Chaque année, le 24 décembre au soir, a lieu une fête en son honneur animé par le célèbre. Boubby Blues, seul (vrai) musicien fribourgeois. Paul Morel, baptisé Le pape de l'Auge. Paul Stutzmann, dit Paulet, artisan vitrier et âme du Bourg, héros de Je hais le nom de mon père, aux Editions La Sarine. St-Nicolas, un rêve de toute une vie pour les étudiants mâles du Collège St-Michel, et son non moins charismatique acolyte le Père Fouettard. Alain Berset et Joseph Deiss, qui ont réussi l'exploit de porter les couleurs fribourgeoises au Conseil fédéral (rien que ça) et qui pourtant continuent de prendre le train avec la masse de pendulaires (bon, en 1re classe, il ne faut pas déconner non plus). Carol Rich, la célèbre "Alain Morisod" de la campagne fribourgeoise, qui fait le bonheur des coiffeuses de la région. Catillon, dernière sorcière brûlée en Suisse, parce qu'à part Carol Rich, aucune femme n'a le droit d'être célèbre sur Fribourg! Chants typiquesLe Fribourgeois résume depuis quelques années l'état d'esprit du lieu. Le lieu de sorti préféré des Fribourgeois ? Le Bourrico à Treyvaux... avec ses serveuses magnifiques en petites dentelles. Sans oublier le Commerce, lieu mythique où tous les collégiens n'étant pas a St-Michel (et pouvant par conséquent difficilement aller vider des canettes au Popu le vendredi à 4h pour fêter le fin des cours) se rendent pour consommer GIRAFFES et/ou cruchons en veux tu en voilà. Y a aussi LE CAFE 52 ou vous pouvez rencontrer toute la bande de bambini du gibloux et pis encore bien sûr le Centre (là ou la masse (1l de CARDOCHE) est la moins chère... et encore l'inévitable Bora Bora du Mouret ! Sans oublier le BigBen à Bulle, lieu de rencontre de toute la noblesse gruérienne.
Les villagesComme tous les cantons "ruraux", le canton de Fribourg se compose d'une ribambelle de petit village, dont certain ont quelques particularités. Pour beaucoup, comme Zenauva, Chapelle-sur-Oron, Villarsel-sur-Marly, Boillon ou encore Jeuss, la particularité est qu'ils figurent sur la carte mais que absolument personne ne sait vraiment où c'est. En voilà d'autre:
Jet setLa jet set fribourgeoise étant pour ainsi dire inexistante, il est donc relativement aisé de s'y introduire. Il suffit de faire partie des derniers pochtrons à quitter les rares établissements encore ouverts après minuit, et ce dans le pire état possible (l'usage de substances illicites est fortement recommandé afin de gravir plus rapidement les échelons de la notoriété). Les lieux de rencontre de cette élite sont principalement L'ancienne Gare, l'Antidote et Le Mythic (Inutile de vous préciser qu'à l'heure ou j'écris ces mots, je me pisse dessus de rire !). On peut régulièrement y être témoin de scènes plus ou moins choquantes comme des embrassades de groupe ou bien encore de fréquents allés et retours vers les toilettes... Il faut dire que l'espace "WC" au sous-sol de l'Ancienne Gare est un endroit particulièrement hype et sélecte. Régulièrement, quelques membres du gratin fribougeois disparaissent quelque temps. Cela suscitant de vives interrogation auprès des autres fêtards : est-il en cure ? est-il malade ? est-il en prison ou alors en voyage d'affaire (ha ha ha ! ! !) ? Et bien non ! Il boude ! Tout ça parce que sa copine s'est fait un peu trop introduire lors de la soirée où il l'a présenté à ses potes. Un Fribourgeois quelconque (jetseteur ou pas) on le trouve la où il y a une tireuse à bière. |
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