Gallo

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GALLO [gɑ:l'o] n.m. Argot abscons créé de toutes pièces pour divertir linguistiquement les Parisiens et bovidés installés en Bretagne orientale. Les utilisateurs du gallo s’appellent les gallomanes comme il y a des celtomanes ou des héroïnomanes. Ils sont une poignée de gallomaniaques à sur-envahir l'espace démocratique berton. Il est géré par la Consorterie des péquenots bertons à l'échelle cantonale.

Origine du gallo

Le principal substrat du gallo est l’ensemble des différents patois utilisés dans les hospices de Haute-Bretagne, d’Anjou, et de Mayenne. A cette maigre origine s’ajoutent des superstrats pour étoffer ce parler : des déformations de mots français dans la bouche de nonagénaires édentés qui ne savent plus prononcer les “r”, et des racines linguistiques trouvées dans l’argot des hôpitaux psychiatriques où se trouvent des personnes atteintes de déficience mentale en surnombre. Il n’est d’ailleurs pas anodin de constater que la seule radio où l’on entend du gallo est Plumeau-FM, créée pour servir de moyen d’expression aux délinquants mentaux de Bretagne (Bertagne, pardon). Le langage enfantin a aussi donné des perles au gallo, comme l’atteste le nom puérile de la dernière “grammaire” de gallo “Chapè, chapiao” (spéciale dédicace à la chanson “Chapi Chapo”).

Le gallo fût remis au gout du jour, lorsque se manifesta un culte pour Merlin l'enchanteur, dans les années 30. Aujourd'hui, les gallomanes se retrouvent dans l'arrière-salle du magasin Leroy-Merlin de Monterfil où ils boivent da la godinette, succulente boisson gallèse faite de fraise et de machins-bidules.

Ce qui n’était qu’une gentille farce et un grossier canular divertissant entretenu par quelques gays-lurons rigolards rôlistes, comme l’attestent les parodies en gallo des grands moments de la vraie culture bretonne de langue bretonnante ("Saen le gallo, poent de Bertaeyn", "Le liaun", "Galerne" étant des parodies de "Hep brezhoneg, Breizh ebet", "Al Liamm", "Gwalarn" en berton), a fini par devenir quelque chose de sérieux pour quelques névrosés n’arrivant pas à apprendre le berton et souhaitant parler un français ayant une sale odeur de purin pour faire plus “terroir”.

A l’heure actuelle, il se trouve ainsi de ces descendants de vieux édentés et de déficients mentaux qui réclament que le français cesse d’être normé pour être accepté dans sa variante déformée au Haut-Conseil de Bretagne imaginaire, car le jeu a pris une ampleur insoupçonné et l'hystérie s'étend.

Bien que marqué de sénilité dés le départ, mais restant dans les clous d’un simple jeu de rôle, très à la mode depuis quelques temps, ce parler est devenu le moyen d’expression privilégié de la mythomanie qui consiste, rappelons-le, à finir par croire ses propres mensonges. De ludique, le gallo est devenu pathétique et est classé aujourd’hui parmi les maladies incurables sous le nom de “gallomanie”. Aucun médicament n'a été trouvé pour corriger ce défaut de perception mentale qu'est la gallomanie. On préconisera toutefois la moquerie et quelques claques bien placées.

Comment parler gallo ?

Baragouin + terminaisons en -"aow" + ponctuation en "dame !" = recette du gallo.

Exemple de phrase en gallo : "Vantiers ben que je sons chaow pour aller danser un rigadaow, dame !"

Comment écrire le gallo ?

Le gallo utilise une vingtaine de codes, tous plus ludiques les uns que les autres, et comme il n'y a que quinze gallomanes, ils utilisent tous plusieurs codes et sont passés maîtres dans l'art de dire la même chose qu'en français en se torturant l'esprit pour s'en différencier :

-L’un inventé par le petit-fils d’Alan J. Rhodis, alors âgé de 4 ans, faisant la part belle au roulement des “r” transcrits “rr” et à un petit jeu qui consiste à échanger tous les “ê”, “é”, “è” par des “es”. Exemple : pour écrire “écrire”, les gallomanes de cette tendance écrivent “escrirr”.

-L’une où on tripe avec le “r” et celui qui écrit une voyelle à sa suite reçoit un gage comme assister aux spectacles de pétomanie, qui font les délice des paysans de Haute-Bretagne. Exemple : “Redon” écrit “Rdon”, “remonter” écrit “rmonter”.

-L’une où l'on essaie de se rapprocher du français sans trop s’en rapprocher, tout en restant du français déformé à la base. C’est la tendance du jeu “je te fuis, tu m’aimes/tu me fuis, je t’aime”. Exemple : “maes” pour “mais”, “mai” pour “moi”, “boés” pour “bois”

-Plus une quinzaine orthographes utilisées pour jouer avec des variantes locales dites “mitaw”, “méné”,"poulette" etc. car chaque section de cette “Consorterie des péquenots bertons” fait varier les règles du jeu selon son bon vouloir et le climat.

Autres et anecdotes

Au dernier grand fest-noz de Rennes, un gallomane distribuait un fascicule "J'apprën le patouaz !". Un gallomane ne sait en effet, pas écrire "J'apprends le patois !".

SYN. : aliénation, plouquerie, mythomanie, ignominie, français, névrose. ANT. : breton, santé, force, intelligence, celte, génie.



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