Jeune Branleur Lycéen

Un article de la désencyclopédie.
Aller à la navigation Aller à la recherche

Le Jeune Branleur Lycéen (JBL) vient tout juste de se rendre compte qu'il pouvait planer very high avec son propre corps. Il a vécu au moins 3 ans dans son bahut, qu'il a détesté au bout de 2 mois. Certains vétérans y ont même résidé plus de 4 ans, ce sont des intouchables qu'on vénère, qu'on idole, qu'on utilise comme référence, qu'on aime faire chier pour s'en prendre plein la gueule dans le bus. Sauf cas exceptionnel, le JBL se démarque du système à partir de la mi-seconde, période où il se rend compte qu'il est au lycée. Le JBL peut aussi être UNE JBL, que nous appellerons Jeune Branleuse Lycéenne, ce qui est physiquement impossible.

Les premiers pas

Le JBL novice, n'est, par définition, pas un bosseur, il est incompétent et a une vague idée de son avenir, tant proche que lointain. Il n'aime pas les maths, et dès qu'il a rencontré ses difficultés, a décidé de passer de la seconde MPI, à la seconde SES ou autre sections avoisinantes en début d'année. Dès lors commence sa quête du Graal.

Le JBL ou la JBL va commencer sa différenciation, oser l'obscène, (et se maquiller pour la JBL) et parler en verlan pour marcher droit.

Oui. Le JBL et la JBL vont s'écarter du Lycée-Babylon, se sentir libéré de tous ces préjugés, devenir encore plus chieur.

JBL, des castes, des clans.

Depuis qu'il a découvert que le lycée était une impitoyable marionnette du BabylonSystem, le JBL part à la recherche de son clan, où il pourra se préparer et forger sa lame pour une lutte future, clope à la bouche, beuh dans le sac.

Le JBL 70s London

Londres n'a pas vieilli, Jimmy se pique encore et ils se doivent de Paint it Black tout leur paysage. Ray-ban on the face, tagged-converse, Guitare dans le cœur, ou encore punk aux noirs désirs, cheveux dans laggle avec Vans que même Franklin saurait mieux lacer. Souvent on ne voit pas leurs yeux à cause des lunettes de soleil sorti dès janvier, qu'on a vite envie d'enlever à cause de leur air kéké-on-comprend-pas-ce-que-tu-dis.

Leurs groupes de musiques under-garage-de-papa pullulent à la fête de la musique. Au sein même de leur groupe, rien ne va, donne-moi-du-rendu que voilà, le style y est, on est au lycée-promo.

"Au début je vais galérer à vivre avec la musique (je vais trouver quelque chose à côté), mais je vais peut être un jour monter en flèche et sortir plusieurs albums." Sans musique, tout est sombre, on se fait chier, il pleut et ya rien à dire. Mais oh que voilà quand la muse est là, toute cette sociabilité revient, le kéké du cœur ranime ses enthousiasmes, The Cavern redevient le lieu de pèlerinage, La vie est belle, faut pas s'en faire. PaMan sont là pour que je puisse m'épanouir.

A ne pas confondre avec les pro-hippie, même si souvent ils se mélangent entre eux.

Le JBL fleur des îles

Le JBL hippie a un côté senteurs, que vous pourriez brancher à la prise à côté de votre lit. MAKE LOVE EVERYWHERE, ANYTIME. Ils trainent souvent en clan 'ouvert' à priori fermé.

A l'image de leur ancêtres BOBO COCO &cie, leurs douilles pendent jusqu'au point stratégique du milieu de la colonne vertébrale. (il est rare de voir des cheveux qui descendent plus bas). Cet état d'esprit est plus souvent répandu chez LA JBL de préférence, avec son Sarouel Népalo-Ethnique trouvé sur un site de Commerce Equitable Bio à l'effigie du cher Gautama Sidharta. (ou Ebay pour les plus branleurs.) La JBL porte souvent les colliers en bois avec un haut en lin et des atebas plein les cheveux, multicolores, assortis aux boucles d'oreilles VertJauneRouge éthiopien.

Il est un fait important à noter, c'est que le ou la JBL confondent spiritualité, religion, mode et culture, pour obtenir un concentré à base très forte de Beuh souvent acheté à 15euros le gramme alors que les graines s'achètent au même prix sur worldwide web system.

Il oscille entre le monde Babylon against natty Rastaman, les sons mélodieux et envoutant d'Anoushka Shankar et les encens trouvé dans la boutique Tibet (Free-Tibet by the way) dans l'agglomération la plus proche, qu'il essaye d'atteindre en STOP pour éviter les émissions de CO2 dans l'atmosphère, et où il achète la plupart de ces fringues à prix tout aussi envoutant pour se désenchainer du maléfique Effet-Mouton de la Mode.

Le JBL s'aime généralement à aimer l'Afrique, l'Asie centrale, et les Caraïbes qu'il n'a guère vu qu'en photos sur le net. Il compte partir en sac à dos dans les pays des continents cités pour s'épanouir et se libérer de la société occidentale. Pour ce faire, il est obligé e se trouver un travail, mais n'ayant jamais rien glandé durant sa vie lycéenne, le JBL se retrouve face au grand dilemme de sa vie:

"Qu'est ce que j'ai foutu pendant 3 ans?" 

Le JBL behappydon'tworry, traine souvent au café-du-coin pour boire un café cher et inutile sans aucun but lucratif. Si encore c'était de temps en temps, non, c'est tous les jours.

Le café rendrait-il le lycéen plus... mature?

Certains d'entre eux font du stop, non pas pour l'écosystème, mais pour pouvoir dire :

"Oh, quand je rentre chez moi (-studio payé par PaMan car fiston leur était trop conflictuel-) ceux qui me prennent au stop, toujours des mecs qui roulent sur leurs vieilles carcasses, quasiment jamais les mecs avec de belles voitures, dans quel monde on vit?"

Terrifié par le monde qui l'attend, il s'endort sur les belles musiques de Jimmy Cliff et pour les plus UnderGarage, Broussaï et les chœurs de AfricanPussyCats.

Sa chambre n'a pas changé depuis qu'il s'est retrouvé dans son style, car le JBL des fleurs pense avoir grandi trop vite par rapport aux autres, et croit qu'il n'a plus rien à faire du bien matériel. Les autres se donnent un "genre" et ainsi soit il.

Pourtant, JBL qui penché dans le pollen, prêt à tout pour sauver l'eau et les méchants sbires du gouvernement sarkozyste pro-facho l'empêchant de fumer tranquillou l'herbe psychédélique, réussit à se payer un permis de conduire dument payé par PaMan qui avait tout prévu depuis que JBL avait 2 ans, avec un compte en banque et un livret d'épargne plus remplit que celui d'un caissier à carrouf'.

Bref JBL, non content de ne pas être né dans un famille de sous-pauvres dans un bidonville de Mumbai, s'est retrouvé dans sa soupe de culture incohérente et "humanitaire" en plein milieu d'un lycée de barbares à 83512 Pétaouchtnok France, coin fumeur.

Le JBL street life

Le JBL street life, c'est le Rude Bwoy mixé aux Bad Bwoy, bombes à la main, prêt à cracher sur une bagnole trop clinquante par pure instinct.

Il traine au lycée pour bosser un minimum, et pourquoi pas réussir le bac dans un sac de nœud foireux de lycéens-fils-de-bourges. Celui là est plus connu dans les lycées professionnels et lycées techniques, car il fuck l'éducation. ON peut le trouver mêlé aux JBL fleuristes cités ci-dessus. Je cite "Rien à foutre" "J m'en bas lec'" "cousin" "salopes de meufs" et autres idiomes.

Owoups trop cliché du gars de banlieues chaudes américaines.

Oui ce n'est pas forcément le lycéen aux bad trips chauds bouillants, ce peut être tout simplement celui qui a pété un plomb dans un HLM pourri dans le quartier nord de Marseille après la 4e. (cette phrase n'a évidemment pas de sens).

La musique reste toujours un moyen d'évasion, ces JBL spécifiques étant souvent musiciens eux mêmes, ou artistes de rue en tout genre; leur discographie s'étale du hip-metal au reggae, passant par le Rap et la soul music. La plupart ont souvent été disciple de dealer, revendant du shit à prix coutant, à l'arrière goût caramélisé. Se sentant plus matures en passant en Première, le JBL se modére et s'habitue aux pratiques usuelles, ce fait si palpitant au collège devenant un rite aussi trippant que le passage aux toilettes.


Autres

  • Les autres, moins marquant, et trainant moins du côtés des fumeurs, sont pourtant tout aussi branleurs que les autres! Souvenez-vous du petit imbécile qui vient vous faire ***** pour dire que vous avez un poil de travers, en se pouffant de rire à ce sujet avec 3 de ces potes à ses bottes ! L'air gay, polo lacoste, lunettes carrées, coiffure pseudo-décoiffé et pantacourt...
  • Les Internes: habitants de l'enseignement secondaire, ils sont à peu près à 3-4 dans une chambre relooké pour que ce soit vivable. Ils connaissent généralement tous les bon coins de la ville qui héberge le lycée, et trainent en groupes inséparables. Certains se plaisent à fumer à la fenêtre ou sur le toit, pour être finalement balancé ou vu, exclu, pour glander trois fois plus.
  • Les vétérans: Ils sont souvent là depuis quelques années, et connaissent les programmes par cœur en ayant dormi aux cours. Savants et sages du bahut, ils sont les seuls à pouvoir se permettre de glander après une deuxième année de Terminale.

Les FJBL

Soit on l'est, soit on ne l'est pas. Pourtant beaucoup aiment à se dire "sécheur", avec un carnet aussi propre que ces cours écris à la plume Waterman. "Allez on va pas en cours de philo, on est trop des folles."

ou encore "pfff. LOL. J'ai rien fait quoi, je vais pas l'avoir le bac c'est sûr !!! MDR" GARDE! Ces FJBL (Fake-JBL) menteurs, n'assumant pas leurs actes et sous fifres de H&M ainsi que de OMTV ne sont pas dignes de confiance ! Celui qui dit qu'il est ne l'est pas!

Satan contrôle leur démoniaques cerveaux d'ensorceleurs, essayant à chaque instant de nous manipuler pour que l'on passe à jamais sur la rive du fake. Les JBL cités, eux se rendent compte qu'ils partent en peau de kékétte. Les FJBL eux, nuance, partent sur l'idée qu'ils sont les rois des glandeurs, et que de ce fait, on a plus rien à leur apprendre. Welcome to Kéké-world.

Le cursus du JBL ne fait pourtant que de commencer, car il va se transformer en un jeune branleur étudiant. Evolution.


Cet article a une chance non nulle de figurer dans le Best Of ou de ne pas en être.
S'il vous a enthousiasmé, votez pour lui sur sa page de vote ! Ou pas.