Étudiant

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« Apwaal... Apwaal... Apwaal... »
~ Mantra au sein d'un groupe d'étudiants.
Un étudiant en train de se concentrer.

L’étudiant (nom scientifique général : Estudians communalis) est un spécimen d'humanoïde très répandu de nos jours, généralement assez étrange mais parfaitement inoffensif.

Symptôme

Il est assez aisé de les reconnaître. En effet, deux ou trois fois par an, ils entrent dans une phase pathologique. Ils se disent stressés, puis répètent incessamment « J'ai mes partiels », cela s'explique par le fait qu'un étudiant souffre d'une variante de la maladie d'Alzheimer, d'où un pourcentage d'échec assez conséquent à l'université. L'étudiant est également très souvent atteint de procrastination, et ce symptôme renvoie au stress du dernier moment, ce qui fait que l'étudiant va alors se coucher tard pour terminer le devoir qu'il a repoussé depuis plusieurs jours et qui est à rendre le lendemain. De fait, une des caractéristiques visibles de l'étudiant est son perpétuel complexe cephalo-rectal (autrement dit qu'il a la tête dans le derrière) entraînant un état de somnolence avancé lors des diverses étapes de la journée.

Habitat

On trouve des étudiants dans le monde entier (il en existe plusieurs espèces que nous rencontrerons dans différents types d'habitats). En France, ils se regroupent surtout dans les grandes villes. Ils vivent parfois chez leurs parents, parfois dans de grandes ruches collectives appelées résidences universitaires. Le nid d’un étudiant se caractérise généralement par le désordre qui y règne : pots de yaourts (quand il/elle mange sainement), vêtements chiffonnés, posters à moitié décollés du mur, téléphone portable qui sonne quelque part et en dessous, bien en dessous, cours de littérature ou de droit (mais aussi, plus effarant, de biologie, biochimie ou autre physique, et, rarement mais plus incompréhensible et beaucoup beaucoup beaucoup plus effrayant, des cours de maths) qui attendent d’être approfondis. On rencontre les individus du genre Estudians dans différents milieux : E. geekus en faculté de mathématiques et/ou informatique, E. robustus en faculté de sport, E. faineantus en faculté de lettre, de sociologie ou de philosophie, E. perverus en physique ou en mathématiques, E. pasnormalus en faculté de médecine et de pharmacie.

Alimentation

Riche (pizza, kebab, ramens, bolinos, frites, tagliatelles à la carbonara, spaghettis bolognaises, pâtes à l'emmental, pâtes au gruyère, pâtes au beurre, sandwichs à la mayonnaise, sodas sucrés…), elle s'effectue à des fréquences très irrégulières. Les mâles se nourrissent exclusivement de plats caloriques et certaines femelles n’absorbent que des nourritures légères comme la salade et les haricots verts. En fait, la plupart d’entre elles mangent gras pendant un mois, effectuent un rituel secret qui consiste à monter sur un pèse-personne et pousser un hurlement cathartique, et font une cure de légumes à l’eau. On pense que cette alimentation si particulière aurait pour but de compenser le manque de sommeil chronique de l’étudiant : en effet, il se couche très tard pour travailler ou s’amuser et se lève très tôt pour aller en cours. Selon d’autres spécialistes, comme l’étudiant dort pendant les cours, cette hypothèse ne tient pas la route.

Sexualité

Environ 90% d’hétérosexuels et 15% d’homosexuels. Le sujet cherche généralement ses partenaires à la fac, dans des associations, dans des boîtes ou dans d’autres lieux. Cette sexualité débouche rarement sur la reproduction. C'est ainsi, que le membre supérieur droit se révèle être une belle alternative, chez les mâles comme chez les femelles (et le bras gauche lorsqu'il existe une volonté d'exotisme pour donner l'impression qu'il s'agit d'une autre personne). Interrogé sur la reproduction, un spécimen a déclaré : « ça va pas la tête, non ? Je finis ma maîtrise, je me trouve du boulot et ensuite je penserai à faire des gosses ! »

Ce que l’étudiant aime

S’amuser, les soirées en boîte, prendre un verre avec les copains, se bourrer la gueule, regarder la télé, surfer sur internet.

Par moments, il peut se montrer intelligent dans ses hobbies: les mathématiques: 7, 8, 9, 10, (et là, c'est le drame) valet, dame, roi, as ! Il aime aussi parler de choses qu'il ne comprend ou ne connaît pas et draguer (lourdement, légèrement, subtilement, moins subtilement...). Quant à sa sexualité, elle est riche et polymorphe : avec hommes, femmes, mains droites ou gauches, trou dans le matelas ou dans le sable, et tartes aux pommes. Mais son hobby, avant tout, est la glande. Cette pratique occupe effectivement tout son temps libre, soit toute sa vie.

Pour autant, ne soyons pas médisants et avouons qu'il existe (bien que cela puisse paraître hallucinant aux personnes ayant entendu les étudiants parler de leur vie) des étudiants qui bossent. Ils appartiennent généralement à une sous-espèce Estudians geekus, pour laquelle « le travail c'est la santé » et « l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt »... On les retrouve volontiers dans des zones géographiques telles que la salle informatique du campus, les couloirs de la faculté de mathématiques (ou celle de physique, généralement moins prisée des nouveaux étudiants) et même, fait incroyable, en faculté de philosophie, qui passe pourtant pour la capitale officielle des étudiants répondant à la définition généralement admise (et à laquelle adhère évidemment l'auteur de ces lignes) et qu'on retrouve dans le présent article. Vulgairement et plus trivialement, on les appelle tout simplement des geeks, des geeks-no-life, des premiers-de-la-classe ou encore des Jean-Jefferson ou des Charles-Appollon.

Ils se reconnaissent très facilement à leur pelage duveteux et peu coloré, leur petite taille, la mauvaise qualité de leur peau fleurie, leur gilet, leur pantalon en velours épais et kaki, ainsi que leurs lunettes et leurs serviettes (ou mallettes !) en cuir bouilli et craquelé ayant déjà vécu (héritage de leur professeur de mathématiques de sixième, reconnaissant et fier de leurs résultats). Certains individus sont, au contraire, pourvus d'un pelage plus fourni, plus négligé aussi, mais également plus gras.

Ce que l’étudiant n’aime pas

D'une manière générale, l'étudiant déteste l’état de son compte en banque (« mais comment ça se fait que je suis à sec ? »), aller acheter des clopes (donc il les "taxe"), la machine à café (« je lui demande un cappuccino sans sucre, elle me sort un cappuccino sans gobelet ! »), les partiels, les rattrapages, travailler, payer son ticket de métro ou de bus, les amendes dans le métro ou dans le bus, se lever tôt et les étudiants en mathématique (et, pour les étudiants en mathématiques, les "autres étudiants" ou encore "les gens").

Sous-catégories

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Putain de liste !!!


Ami potentiellement Calaisois, cet article concernant sans doute une région fameuse ou une ville formidable comme Calais a tendance à s'allonger incessamment sous l'influence des Calaisiens et devient une putain de liste qui emmerde ses lecteurs.

Aide cette région paumée à gagner plein de touristes Calaisites en raccourcissant ces listes pas drôles, et deviens citoyen d'honneur de Calais.

Équeuter ces putains de listes.
  • L’étudiant de 65 ans (nom scientifique Estudians geronticus) : a toujours voulu étudier le théâtre, s’est offert des cours à la fac en guise de retraite.
  • L’étudiante cherchant à se marier dans l’année (Estudians niaisae) : a choisi son cursus au hasard, met six heures pour choisir comment elle va s’habiller.
  • L’étudiant professionnel (Estudians laborantus) : une année de biologie, une année d’anglais, une année d’histoire de la musique et ainsi de suite… son meilleur débouché : conseiller d’orientation.
  • L’associatif (E. manifestus) : passe plus de temps dans son association que sur les bancs de la fac.
  • Le Pied Marin (E. cerevisiae) : a un comportement étrange vis-à-vis de la nourriture, puisque cette créature ne consomme que du houblon et du malt infusé puis fermenté. Plus souvent retrouvé dans les ville côtière.
  • L'étudiant loser (E. nullus), ne sachant que faire de sa vie de nouveau bachelier, décide de partir dans une grande ville pour "étudier" au frais de papa/maman. Encore adolescent, loin du cocon familial et se sentant entièrement libre, il boit à outrance. Possiblement une forme précoce d'E. laborantus et d'E. cerevisiae n'ayant pas encore exprimé ses caractères adultes.
  • Le faquiste (E. faquistus) barbu et arborant quantité de t-shirts à l'effigie de groupes de rock ou d'animation dont la couleur vire souvent au rouge, parfois au vert dégueulasse des épinards du RU. Le faquiste pratique le jeu-vidéo sur ordinateur (qu'il aime à nommer "bécane" en référence à la mobylette Peugeot 103 au pot 120 décibels de sa jeunesse) ainsi que son sport favori : la critique de la société. Son slogan pré-enregistré , « la société elle a que des problèmes », résonne en amphi et hors amphi.
  • L'étudiant en première année de médecine (E. officinalis), ex lycéen un peu plus motivé / orgueilleux / cupide / optimiste que Estudians laborantus ... Son cycle de développement se déroule sur deux ans : une première année d'acclimatation se terminant par un vautrage que seul lui n'a pas vu venir, puis une deuxième année où, trop sûr de lui, il sèchera tous ses cours (« Pff, la conformation des protéines dans l'espace ? Déjà fait, je gère lol ! ») ... et se re-vautrera. Glandeur, geignard, alcoolique, potache, il est aussi le super-prédateur de l'écosystème estudiantin (cf. GHB). Il termine son cycle en première année de Biologie, où il exaltera ses camarades à coups de « Pff trop facile, je l'ai fait en médecine ! ». Devant la dépopulation du secteur, les moins catastrophique sont chaque année retenu de force pour devenir des étudiants en médecine à part entière.
  • Le dandy ("E. paricigus") a pour principal intérêt des études le sexe opposé (ou pas). On les retrouve plus principalement dans les organismes sportifs (et pour cause…), draguant à tout heure et toujours partant pour une petite passe à dix.


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