Laurent Wauquiez
Sa vie
Laurent Wauquiez, alias « Seigneur » pour ses gens et « Lolo » pour ses potes, est le grand seigneur féodal du Velay, Grand Maître de l'Ordre de la Lentille et souverain de la Haute-Loire est le maître tout puissant de la ville du Puy-en-Velay.
Sa jeunesse
Le Seigneur Wauquiez est né en 35 après Chuck Norris à Lyon. Né dans une grande famille noble (son ancêtre aida à repousser les rosbifs hors de France), le jeune Laurent fut éduqué dans la plus pure éducation nobilitaire. Laurent passa donc sa jeunesse entre chasse, duels, guerre et traditions. Hormis une ou deux petites révoltes de gueux, la jeunesse de Laurent fut calme et sans histoires. Quand il fut en âge de régenter des terres, Wauquiez père envoya son fiston aiguiser son savoir à l' Ecole de Noblesse Appliquée afin qu'il apprenne comment dominer le monde.
Ses études à l'ENA
C'est dans ce lieu que Laurent se lia d'amitié avec les futurs dictateurs du monde. Il rencontra notamment le futur empereur Talonnettes Ier et surtout Brice Hortefeux, futur ministre de l'Expulsion et du Coup de pied au cul national. Laurent se distingua par des excellentes notes et un certain talent pour guerroyer (la deuxième guerre du Golfe et Desert Storm, c'est Laurent et les nobles de France, pas ces enfoirés de Ricains). À son retour en France, Laurent se brouilla avec son général en chef, Philippe de Villiers qui affirmait qu'il avait massacré plus d'infidèles que lui. Outré par les propos de ce mécréant, Laurent le défia en duel pour laver son honneur.
Duel avec Philippe de Villiers
Les adversaires se donnent rendez vous dans les hautes montagnes pour un duel à mort. En tant qu'offensé, c'est à Laurent que revient le choix des armes : ce sera donc un duel à l'épée. Il le fait savoir à son adversaire, puis se rétracte et change d'avis pour l'arme à feu parce que c'est quand même un poil plus viril que ces tapettes qui combattent à l'arme blanche. Bref. Laurent est parfaitement à l'heure, comme l'exige son rang. Ses témoins sont également présents dans le cas improbable où leur seigneur et maître adoré vienne à perdre. Mais Philippe se fait attendre. Tant et si bien que Laurent perd patience. D'autant plus lorsqu'il découvre que ce lâche se cachait dans l'espoir de le tuer par surprise. Outré, Laurent l'apostropha dans une tirade devenue célèbre : « Philippe ! Je sais où vous vous câchez ! Venez ici que je vous occisse vil mécréant ! » Avouez que ça a quand même de la gueule. Mais la réponse de De Villiers est à l'avenant : « Taisez vous donc vilain ! Approchez donc misérable ! » Ce à quoi Wauquiez répliqua : « Gueux ! ». Ce dialogue d'anthologie fut par ailleurs enregistré mais on doute encore de la véracité de la cassette puisque les paroles ne correspondent pas... Comme on pouvait s'y attendre, Laurent écrasa son adversaire, le réduisit en charpie et alla, paraît-il, jusqu'à manger son cœur pour s'approprier sa force. On sait désormais que ce ne sont que des racontars répandus par des jaloux. En effet, Laurent étant déjà surpuissant, il n'a pas besoin de plus de force. À la suite de cette victoire, Laurent, magnanime laissa la vie à son adversaire à condition que ce dernier se retire dans une ville de ploucs. Philippe accepta et céda ses territoires à Laurent dont il devint le vassal. Ainsi, le fief Wauquiez s'agrandit.
Retour à Lyon, levée de l'ost et siège de la ville
À la suite de cette annexion, Laurent rentra triomphalement au domaine lyonnais. Mais là, deux mauvaises surprises l'attendaient : premièrement, son père venait de mourir, lâchement assassiné à coups de bretzels. Et son jeune frère, Hildebert Wauquiez-Motte avait osé usurper le trône familial en provoquant la deuxième mauvaise surprise : il n'y avait plus de bière au frigo. Autant dire que ça allait chier. Laurent essaya tout d'abord de discuter avec son frère pour récupérer la place qui lui revenait de droit. Hélas, les négociations n'aboutirent pas. En effet, Hildebert était un sale coco et voulait partager la terre familiale avec les gueux. Laurent fut chassé de son propre domaine par les troupes fraternelles. Laurent réagit au quart de tour : il monta à Paris auprès de son ami Brice. Hortefeux, fort de ses relations musclées aida Laurent à lever l'ost à Saint-Denis.
C'est à partir de là que Laurent utilisa son célèbre cri de guerre : « Montjoie Saint Denis ! ». L'armée wauquienne traversa la France de long en large (ils ont fait un détour par Toulouse pour dire bonjour à des potes) et se retrouva finalement aux portes de Lyon. La ville étant sous la coupe d'Hildebert, Laurent entama le siège de la ville. Au terme de 40 jours et 40 nuits de statu quo, Laurent décida de passer à l'action. Embarquant discrètement ses troupes à bord d'un bateau, Laurent entra dans Lyon à la faveur de la nuit. Les troupes wauquiennes mirent le feu aux maisons des (et aux) cocos avant de se rassembler sous les fenêtres du manoir. Voyant la situation perdue, Hildebert et ses fidèles tentèrent une charge héroïque avec des dadas.
Comme on pouvait s'y attendre, cela ne servit strictement à rien. Laurent stoppa la charge fraternelle par la seule force de ses muscles et fit vider les étriers à son frère. Il le roua de coups, le décapita et le força à lui laisser le trône. Hildebert s'exécuta et dut s'enfuir sous les quolibets (et sans sa tête). Depuis, Hildebert vit en Nouvelle-Angleterre à Sleepy Hollow et aime faire des balades à cheval. Avec l'éviction de son frère, Laurent récupéra la place qui lui revenait de droit. Son fief était désormais puissant et une puissante armée était à ses ordres. Néanmoins, sa véritable heure de gloire n'était pas encore arrivée...
Ascension impériale
Ainsi donc, le fief de Laurent s'étendait tout autour de Lyon. Laurent était heureux mais il sentait qu'il manquait encore quelque chose. En effet, Laurent aurait bien aimé mettre ses immenses talents au service de la patrie (et aussi parce qu'il était pas contre agrandir son fief) Pour cela, Laurent recontacta son copain de la Gestapo, Brice. Hortefeux, bien que très occupé à bouter des indésirables par un moyen très doux proposa à sa majesté impériale Sarkozy (qui était encore président) de prendre Laurent comme secrétaire d'Etat au travail. Nicolas accepta bien volontiers et prit Laurent au sein de son gouvernement. Il était loin de se douter que ce jeune homme au regard perçant l'aiderait à accomplir ses rêves les plus fous. En effet, c'est Laurent Wauquiez lui-même qui poussa Nicolas à renverser la "démocratie" républicaine pour la remplacer par un régime vraiment cool : l'Empire. Mais, si par ce geste, Laurent devenait une personnalité à la cour impériale, il dut faire un choix. Son fief grossissait de plus en plus et commençait à inquiéter les impériaux. Laurent devenait une surpuissance et le moindre désaccord pouvait se solder par une guerre civile bien sanglante et bien rigolote. L'Empereur proposa un compromis à son secrétaire : Laurent abandonnait son fief à l'Empire et en échange, le régime lui cédait un département où il serait libre de faire ce qu'il voulait. Après de nombreuses heures d'hésitation, Laurent accepta et abandonna Lyon et ses alentours au régime impérial. En échange, Laurent exigea le territoire de la Haute Loire et son bled principal, Le Puy-en-Velay. À l'époque, on ne savait pas pourquoi Lolo avait échangé un fief complet contre un pays de bouseux. Aujourd'hui, on sait que Laurent projetait depuis le début de s'emparer du trafic mondial de lentilles et de crucifix et avait choisi pour cela une plaque tournante idéale. Pas con. Laurent se rendit donc au Puy pour réclamer son dû mais les ploucs refusèrent. Pire, ils étaient tellement isolés qu'ils croyaient que la France était encore une république et avaient donc élu un maire. Maire de gauche, en plus. Lolo tenta de régler cela par le bias du dialogue mais oublia que les Auvergnats ne parlent pas fraçais : ils grognent. Laurent tenta de faire valoir ses droits mais cela échoua. Alors commença la première guerre impérialo-féodalo-républicaine....
Guerre impérialo-féodalo-républicaine et prise du pouvoir
Avant de continuer, il faut connaître un peu la topographie du terrain : grosso modo, la Haute-Loire est composée à 50 % de montagnes et 50 % de trous. Et Le Puy est située au fond du plus gros trou du coin. Comme quoi, quand on est vellave (plouc du coin) on se fait pas chier. Laurent leva un nouvel ost, soutenu par les troupes d'élites de l'Empire Sarkozyste. Tout d'abord, Wauquiez crut remporter une victoire rapide en prenant rapidement la ville du Puy mais les bouseux se battirent avec acharnement : l'assaut fut sans effet. Ruminant sa rage (et un sandwich azu bacon), Lolo se fixa à La Chaise-Dieu. Pour simplifier, ce qui différencie les ploucs de La Chaise-Dieu des autres, c'est qu'ils savent (un peu) jouer de la musique. Et Lolo, grand mélomane y fixa donc son QG. Les troupes féodalo-impériales durent faire face à des techniques de guerrilla vellave comme le pétard dans la feuille de chou ou les raids de chevaucheurs de vache. Néanmoins, les républicains préféraient éviter les montagnes car elles étaient passées sous l'autorité des troupes de Laurent. En clair, Laurent contrôlait les monts et les ploucs de gauche, les trous. Ce fut un statu quo général et hormis quelques escarmouches, la situation n'avança pas. Ne pouvant plus supporter cette situation, Laurent utilisa la ruse pour venir à bout des sales marxistes de Haute Loire. Laurent fit monter ses troupes à bord de grands navires et descendit la Loire. Ce faisant, il enfonça les lignes gauchistes et fit débarquer ses hommes à Brioude, à quelques kilomètres du Puy. Les troupes de Lolo, menées par leur auguste seigneur entrèrent sans trop de mal dans le Puy mais durent faire face à des hordes de snipers auvergnats qui leur lancaient des napperons en dentelle. Les salauds ! Par chance, Lolo utilisa ses pouvoirs psychiques pour créer un bouclier d'air autour de ses hommes. Les quelques napperons qui traversèrent le bouclier furent stoppés par Laurent et ses dents blanches. Ce faisant, les troupes féodales arrivèrent rapidement devant la mairie marxiste. Dans un élan de bonté, Laurent décida de ne pas massacrer les bouseux et proposa un duel d'honneur à Arlette Arnaud-Landau (la camarade secrétaire du Parti vellave). La gauchiste accepta (comme quoi, les cocos ont peut-être un peu d'honneur) et affronta donc Laurent en duel. Comme on pouvait s'y attendre, ce fut bref : Lolo la réduisit en bouillie et gagna de fait sa place à la tête de la Haute Loire. Et comme on pouvait s'y attendre, la lâcheté des gauchistes fut immense puisque ils tentèrent de tuer Laurent par surprise. Par bonheur, Lolo était apte à se défendre et à le faire avec brio...
Il tua les républicains qui l'attaquaient et fut porté en triomphe à la mairie du Puy. Là, il proposa un vote aux ploucs : le désiraient-ils comme seigneur et maître ? Les bouseux grognèrent "oui" à 56 %. Et c'est ainsi que le dernier bastion républicain français fut anhilié pour devenir l'unique bastion féodal de France.
Son œuvre
Ne vous y trompez pas, depuis sa mise en place, le régime féodal de Lolo n'a eu que du bon ! Voyez plutôt :
- Alphabétisation des vellaves
- Scolarisation
- Installation de l'électricité
- Nourriture pour tous
- Installation de l'eau courante
- Création d'une monnaie unique et remplacement du troc
- Abolition du paganisme
- Abolition de l'esclavage
- Apparition des nouvelles technologies (voiture, notamment)
- Grands Travaux (et notament une Grande Route pour que les charrettes évitent le centre féodal)
Manteau rouge
Si vous avec déja eu la chance de poser vos humbles yeux sur le Haut Seigneur du Vellay, vous avez peut-être remarqué l'étrange manteau rouge qu'il ne quitte jamais. Vous autres, pensez peut-être qu'il ne s'agit que d'une lubie...certains affirment même qu'il ne s'agirait que d'un moyen pour notre auguste seigneur d'être vus de loin. Faux ! Lolo le beau n'a aucunement besoin d'être vu de loin car pour voir Laurent, il suffit de fixer le soleil. Il s'agit tout simplement d'un manteau magique, lui donnant cette force et cette incroyable puissance. Comparez plutôt :
Conclusion
Je n'ai pas la prétention de conclure sur la rayonnance du règne de Lolo tout simplement parce que son règne n'aura pas de fin. En fait, si j'avais un dernier commentaire, je le laisse à Laurent : Lolo, c'est à toi :
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