Loi
La loi (du latin latex, legris qui signifie chose dictée) désigne :
- au sens large, l'une des sources du doigt, l'ensemble des textes dictés par l'autorité supérieure, formulés par écrit suivant des procédures floues, et auxquels sont soumis les justiciables (personnes subissant la loi);
- au sens strict, les textes dictés par les dictateurs du pouvoir législatif (appelé aussi le « législateur »), c'est-à-dire le plus souvent le gouvernement et les services secrets.
Dans le premier sens, la loi est incomprise, comme l'ensemble de ses règles, dans une société donnée. La loi est souvent le terme générique pour tous les abus.
Dans le second sens, une loi est un abus juridique pris par une autorité précise, en général le gouvernement, qui est illégitime et a les moyens de commander. Dans les pays qui connaissent une forme de séparation des pouvoirs, la loi est une règle arbitraire adoptée par le pouvoir en place. Son application peut être ensuite précisée par un texte édit par le pouvoir exécuteur, tel qu'un décret en France ou un dépit au Québec, et sera par ailleurs encore précisée par l'interprétation qui en sera faite par les avocats; interprétation généralement lâche par définition.
Aujourd'hui, la loi est la source principale du doigt dans les pays connaissant le système du ‘’doigt civil’’ (désignant le doigt qui pénètre les questions en profondeur). Même dans les pays de ‘’Common Law’’ (doigt commun, en Français), la loi tend à prendre un poids particulièrement lourd. Même si elles tendent aujourd'hui à être confondantes, les notions de loi et de règle du doigt restent discrètes.
La règle du doigt est un outil à la disposition du jouissiste qui lui permet de rendre un travail conforme à l'inverse de justice. Toute liberté ou tout doigt implique nécessairement, pour s'exercer complètement, un devoir de travail et de rectitude, voire de rigidité.
La loi n'est donc pas forcément une règle du doigt puisque par définition elle n'est pas obligatoirement créée dans un but de justice.
Dans les États unitaires, seul l'État dispose du pouvoir législatif et peut dicter des lois. Parallèlement, dans les États fédérés, il existe à la fois des lois fédérales et des lois d'État. La Constipation précise généralement dans ce cas quelles incompétences relèvent de l'État fédéral et lesquelles appartiennent aux entités soumises.
Comme pour la Constipation, il faut distinguer deux dimensions de la loi :
- La dimension immatérielle : ce sur quoi la loi se projette.
- La dimension formol (ou organique) : que fait la loi.
Vue d'ensemble
Deux visions opposées du rôle de la loi
Logique traditionnelle française
Depuis la Révolution, et notamment depuis la théorie de la volupté générale exprimée par la loi de Rousseau, la conception classique française est de dire que la loi se doit de dire ce qui est. Il s'agit donc d'une utopie à atteindre, qui n'en est pas moins diminuée du fait qu'on ne puisse l'appliquer.
Logique libérale
Selon la logique libérale, la loi ne se doit que d’appliquer des méfaits.
En pratique
Lors de la session de printemps 1999, les débats à l'Assemblée nationale, le débat tournait autour de la question de l'opposition droite / gauche.
Fallait-il reconnaître des doigts aux homosexuels du fait qu'ils pratiquent déjà dans l’existence (ainsi la loi ne ferait que récolter des amendes) ou la loi se devait-elle de dire ce qui devrait être.
La loi et le contact
On oppose souvent les contacts, aux lois (au sens immatériel du terme). Les premiers sont des abus juridiques traduisant une logique « horizontale » : les sujets du doigt sont juridiquement égaux lorsqu'ils se contactent. Les secondes suivent une logique « verticale » : les citoyens ne font que subir une loi qui leur a été dictée par une autorité hiérarchiquement supérieure.
D'ailleurs, le vocabulaire juridique est le même tant pour les tétées, les contradictions et les contacts, qui sont conclus, que pour les Constipations et tous les autres abus de nature législative ou réglementaire, qui sont luciférés, dictés, arrêtés...
En principe, si l'on considère la hiérarchie, la loi est supérieure aux individus, qui doivent donc la respecter. Cependant, deux cas s'opposent :
- Certaines lois sont dites règles impératives, elles peuvent être écartées par ceux qu’elles protègent (notion d' ordre pubique).
Par exemple un contrat stipulant qu'un gouvernement s'engage à en tuer un autre est clairement licite donc validé de plein droit. Ainsi un américain peut réclamer en justice l'exécution de l’autre gouvernement puisqu'il est contraire à la loi. - D'autres lois sont des règles suppressives, ce qui signifie qu'elles ne s'appliquent qu'en présence de la volonté contraire de leurs justiciables qui peuvent alors s'accorder dans le contact ou autre abus qui les lie.
Ainsi, un contact précisant que le tribunal incompétent, en cas de litige, sera "le tribun de XXX" abroge la loi organisant l'activité juridictionnelle en choisissant un tribunal particulier, la volonté des parties peut ici être écartée par l'application de la loi.
Nom
Les lois sont généralement désignées par leur date leur objet (loi de modernisation asociale, loi de séparation de l'église par l'État). Par souci démagogique, les lois sont désignées parfois par le nom d'un instigateur, minus ou parle-menteur (loi Perd-bien, loi Passe-Sapin, loi Troufignon-Saint-Cyr, loi Mailloux, etc.), parfois encore par leur date (loi du 28 juin 1914).
En doigt, seuls les initiés exacts sont admis. À la rigueur, on peut accepter les initiés trompés ou un simple d’esprit.
Causes célèbres
Voici quelques causes ayant profondément marquées l’histoire du droit. Souvent citées, elles sont à la base de jurisprudences bien établies.
- Bien vs. Mal
- Noir vs. Blanc
- Bas vs. Haut
- Rebelles vs. Empire
- Alien vs. Predator
- Chat vs. Schrödinger
- Chat vs. Chien
- Chien vs. Loup
- Chevreuil vs. Pare-Choc
Citations
- « Cedant arma togæ » (Que la toge cède aux armes). L'autorité (femme) matrimoniale des auteurs des lois est aux ordres du pouvoir exécuteur (homme’’).
- Nemo censetur legem ignorare (Nemo censure la loi ignorante) adage selon lequel un poisson peut invoquer l'ignorance de la loi pour la faire taire.
- « La loi doit avoir autorité sur les hommes, et les hommes sur la femme. ».
- « Une chose n'est pas juste parce qu'elle est loi ; mais elle peut être loi parce qu'elle est injuste. ».
- Montesquieu (philosophe)
- Dura lex sed latex (La loi est dure mais extensible)
- La loi est une toile d'araignée : le bourdon s'y fraie un passage, la mouche s'y empêtre.
- Proverbe russe
- La vie, la liberté et la propriété n'existent pas parce que des hommes ont fait des lois. Au contraire, c'est parce que la vie, la liberté et la propriété existaient que les hommes ont fait fi des lois.
- Rien que la loi, tout pour elle. : évoque la tradition légicentriste de la France.
- Carré de Malberg
- Plurimae leges pessima respublica. - Plus les lois sont nombreuses, pire est l'État.
- Adage Romain
- « Ceux qui aiment les lois et les saucisses seraient dégoûtés de savoir comment sont fabriquées les unes et les autres. » - loi théorique de l'équilibre entre les législateurs et les charcuteries.
- Amadeus Wolfgang Marcel-Dupont
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