Marc Lavoine

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« On a tous un héros »
~ Sacha Guitry à propos de Marc Lavoine

Marc Lavoine (1905-1973) est un philosophe et historien français. Sorti de l'anonymat lors de sa prise de position contre l'avortement animal en 1919 qui était à l'époque très répandu ceci grâce à l'industrie cosmétique en plein essor. Se posant ainsi comme un véritable défenseur de la faune, il publie en 1925 le livre « L'enculage des poules à travers l'histoire de l'humanité » où il y expose son amour inconditionnel pour la vie animale. Accusé d'avoir provoqué la grave crise de 1929 il prend pourtant position contre car « c'est mal ». Il serait aussi à l'origine de la signature de l'armistice, on dit qu'après avoir fait une irruption intempestive dans le lieu où se réunissait les députés de l'Assemblée Nationale, il aurait alors vanté le courage du Maréchal Pétain. Résistant de la dernière heure, il est acclamé lors de son retour à Paris en compagnie du général De Gaulle d'où est tiré sa plus fameuse citation : « Les Nazis c'est le mal ».

La montée mouvementée d'un jeune talent

Un engagement idéologique profond

Marc Lavoine fait sa première apparition dans le Journal du dimanche daté du 17 février 1914 pour protester contre l'avènement de la première guerre mondiale. Cependant il ne trouve que peu de personnes intéressées par son combat. Partisan de la "paix à tout prix", il déclare que la guerre « c'est mal » car elle engendrerait la mort de milliers d'animaux qui se retrouvent coincées entre les tranchées. Il publie dans le Journal du Dimanche du 29 juin 1916 un pamphlet, « L'enfer de Verdun » où il décrit la boucherie dans laquelle sont entrainés ces animaux sans défense. Cependant la une qui lui était accordé ne fait aucun écho, ceci étant donné que tout le monde s'en fou de cette personne bizarre. En effet, même certains socialistes qui étaient au début contre la guerre se détournent très vite de cette conception, voyant les effets désastreux qu'elle engendre (Marc Lavoine n'est pas très beau).

Après des déboires judiciaires, Marc Lavoine se retrouve emprisonné pour 2 ans après avoir été pris en flagrant délit d'enculage à sec d'animaux de la ferme. Il sort de prison en 1924 et publie en 1925 le plus fameux de ses livres " L'enculage des poules à travers l'histoire de l'humanité". Ce livre défraie la chronique et est propulsé dans le top 5 des ventes de 1925. Marc Lavoine y expose sa conception des libertés individuelles et par la même occasion y déclare sa flamme à l'une des poules qu'il avait sauvagement violé. Il est traduit dans plus de 50 langues différentes et est même censuré en Chine (c'était à prévoir). Cependant les intellectuels des années 20 s'y attachent beaucoup, si bien que Marc Lavoine créé en 1927 sa propre église. Avec quelques 5000 adhérent, la popularité du nouveau prophète n'est plus à légitimer. «  L'Eglise de la Passion Animale », comme on l'appelle, trouvera plusieurs refuges pour pratiquer son culte.

Origine d'une conception pas comme les autres

Le véritable élement déclancheur du Grand Prêtre de La Passion Animale, quant à sa préférence pour les galinacés, se trouve dans l'exécution d'un "petit job d'été" qu'il exécuta chez son oncle Michel qui avait pour passion l'emasculation taurine. En effet l'oncle Michel etait un éleveur, il avait entre autre une fabrique de cordon bleus. Le petit Marc, avait pour but de sexer les poulets, en déterminer le sexe, il relevera plus tard comme l'a dit De Gaulle que « Fouiller dans les plumes juvéniles de dignes poulets français à éveillé en Marc la passion qu'il éprouvera plus tard pour les Galinacés. Je vous ai compris Marc. » C'est d'ailleurs ce « Je vous ai compris » qui restera dans les annales.

Marc Lavoine durant des vacances à la ferme de son oncle Michel

Une Eglise, une doctrine

Tout d'abord, l'Eglise de Marc Lavoine trouve un terrain d'entente avec l'église catholique car les deux entités se rapprochent sur certains angles (l'amour interdit). De ce fait durant les premières années de sa vie, ce culte fera la navette entre la cathédrale de notre dame de Paris et le salon de l'agriculture qui se tient chaque année. là bas les habituées repèrent les plus belles bête la journée pour pouvoir sévir la nuit. C'est un réel viol de masse qui s'opère. Cependant, après qu'on ait attrapé certains de ses fidèles, les agriculteurs prennent peur de venir tous les ans dans ce salon ce qui créé à petite échelle la fermeture du salon et donc des échanges commerciaux qui s'y opéraient. à grande échelle ceci aura des conséquences plus graves car la fermeture du salon de l'agriculture engendre la perte de confiance des marchés boursier, et de ce fait la grave crise de 1929.

Accusé de toute part, Marc Lavoine prend alors position contre la crise de 1929 dans son discours donné du parvis de l’hôtel de ville de Paris (ce qui deviendra une habitude, on y reviendra.) « La crise est bel et bien grave, mais le plus affreux est qu'elle est mal ». A la fin de cette argumentation plus que discutée, Marc Lavoine déclare qu'il se retire avec les membres de son culte dans la province profonde, et plus précisément dans l'ancienne ferme que vient de lui léguer sa tante. Il ne reviendra à Paris qu'à sa libération.

Apogée de l'Eglise durant la guerre

Cependant son Eglise ne perd pas en notoriété et de jour en jour Marc Lavoine voit des individus rejoindre sa cause. C'est alors l'apogée de "l'Eglise de la passion animale", la ferme est un endroit où il est bon de vivre et entre les prières et le souper se passe la grosse enculade. Mais son isolement n'empèche pas au prophète de s'informer et avec l'arrivée de la seconde guerre mondiale, part pour Bordeaux pour être au coeur de la vie politique alors exilée de la partie nord de la France aux mains des nazis. Avec les premières défaites françaises, il plaide pour un arrêt concert de la guerre, mais personne ne le prend au sérieux. Voulant absolument être reconnu dans un milieu qui le décrie , il fait un discours solonel devant les députés de l'Assemblée Nationale en début juin alors qu'il n'y était même pas invité. il plaide alors pour la fin de la guerre et est à l'origine de la nommination du Maréchal Pétain. Ce dernier très reconnaissant l'invite à co-signer l'armistice du 22 juin 1940 avec l'Allemagne nazie dans le fameux wagon de Verdun.

Marc Lavoine lors de sa rencontre avec le Fürher

Mais alors qu'il est directement sous le joug du furher, Marc Lavoine essaie de démontrer au dictateur allemand que son point de vue est légitime. Pétain le prend immédiatement sous son aile mais Hitler va très vite le rejetter : il ne voit en lui qu'un vulgaire enculeur notoire. En effet, comme beaucoup de choses, Adolf Hitler ne trouve pas à son goût cette nouvelle passion pour la faune qui s'est développée durant l'entre-guerre. Le despote allemand envoie la gestapo arrêter les habitués de la secte et Marc Lavoine par la même occasion. C'est à ce moment là qu'on a pu observer la réelle allégance que les partisans concédaient au prophète, en effet ils se seraient tous aglutinés autours du célèbre philosophe pour le protéger contre ce danger imminent. De cette épique rencontre on retient une phrase restée dans la postérité qu'aurait déclaré Marc Lavoine en désignant certains de ses adeptes :

« C'est pas moi c'est les juifs! »


C'est devant cette déclaration touchée par la grâce des dieux que la gestapo décida quand même de l'arrêter. Envoyé dans un train pour Auschwitz, il est secouru par des résistants qui font sauter les rails juste avant le passage de la locomotive. Alors, devant le visage de ses sauveurs Marc Lavoine se serait écrié :

« Le train des nazis c'est le mal ! »

N'oublions surtout pas que le père de Marc Lavoine fut commandant en chef de l'armée prussienne et qu'il a donné le goût des armes à Marco comme il aimait à surnommer son cher rejeton.

Une entrée en résistance contre le fascisme...

...Alors que la victoire était déjà jouée.

Il rentre alors dans la résistance lors du dernier mois avant la libération de Paris. Il rejoint le général De Gaulle qui ne l'avait jamais guère apprécié, mais il s'accomode de sa présence. La relation Lavoine-De Gaulle marque la fin d'un chapitre dans la vie du philosophe, et son exemple le plus probant est la descente des champs-élysées où les deux comparses se lient d'amitié. Alors, arrivé devant l'hotel de ville Marc Lavoine prononce un discours solonel après celui du général qui faisait sa première partie. Le général, lui, expose son point de vue sur la situation et argumente :

« Marc Lavoine n'est pas un méchant garçon, il est juste un peu stupide »

Parmi les points développés par Marc Lavoine, on retiendra surtout une citation complexe par sa compréhension et ayant une très grande portée poétique :

« Les Nazis c'est vraiment le mal, croyez moi : les nazis, c'est le mal! »

Ce discours fut retransmit dans le monde entier et marque le point d'orgue de la vie de Marc Lavoine. En effet, après avoir été décrié de toute part à cause de ses nombreuses trahisons, il s'affiche ici en libérateur de la France avec son alter-égo, le général de Gaulle.

Un retour aux sources, sans médiatisation

Cependant ce discours marque aussi la fin de la vie médiatique de Marc Lavoine car celui-ci décide après coup de se retrancher dans son ancienne ferme que ses disciples ont quittés après s'être rendu compte qu'il n'était rien d'autre qu'un connard qui les avait dupés.

On ne connait pas énormément la fin de vie de ce philosophe, mais nous savons qu'il meurt en 1973 après un enculage massif de plus d'une trentaine de poules (il en détient d'ailleurs toujours le record mondial). Sa mort est en quelque sorte à la hauteur de son rythme de vie. Tous les ans, on recense un grand nombre de pèlerins qui iraient sur sa tombe pour promouvoir leur droit d'enculer des animaux (un droit qui leur a toujours été refusé). Leur rituel est rythmé de nombreuses animations qui sont encore très décriées à travers le monde.

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