Assemblée Nationale

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L'Assemblée Nationale, le jour de la rentrée...
« Bon, j'vais me chercher un café... »
~ Un député à l'inter-séance.
« Tiens, il est pas encore en taule Tibéri ? »
~ Sacha Guitry qui tombe sur LCP à force de zapper.
« Monsieur Hollande, posez votre question ! »
~ Jean-Louis Debré dans son sommeil.
« François Fillon et François Hollande sont les premiers cocus de l'ère Sarkozy. Pour les Français, il faut encore attendre... »
~ Jean-Luc Delarue sur Fun Radio.


L’Assemblée Nationale est un amphithéâtre lustré où se rendent les amputés de la majorité et de l'opposition. Depuis le 6 mai 2007, les députés sont juste là pour faire le nombre et assurer l'illusion de l'équilibre des pouvoirs. Ce qui n'empêche pas Guimauve le Conquérant de dire : « j'suis grave vénère, ouech ! » quand Rachid Adati ne répond pas à sa question. Le chef de cette assemblée a pour joli nom : Bernard Accoyer.


Qui va à l'Assemblée Nationale ?

En réalité, y a pas grand-monde...

En fait, personne... Les hommes politiques qui y ont accès sont élus aux élections législatives. Ils sont élus parce qu'ils ont mis dans leur profession de foi des trucs comme "Le Changement", "Changeons la France", "Ensemble", "Le changement tranquille" ou "Gouverner ensemble et autrement". D'après une étude du très sérieux institut de sondage Dans l'oignon ouais !, les mots "changement" et "ensemble" multiplient par 3,14 la probabilité exponentielle d'être élu. On retrouve également dans leur papelard des expressions comme : "Remettre l'homme au cœur de l'action et de la réflexion." Ce qui ne veut strictement rien dire mais qui marche très bien !

Le hic, c'est que ces gars-là, une fois élus, viennent une fois sur deux et remplissent à moitié leur mandat, d'où le surnom "les mi-cycles".

Naguère, le Parlement était aussi fragile qu'un maigrelet cachet d'aspirine et pouvait être dissout si le Président de la République avait mal au crâne. Tonton Mitterrand était le grand spécialiste de la dissolution. À chaque fois qu'il était élu Président, il s'amusait à dissoudre les députés, juste pour les faire chier et pour les obliger à repartir en campagne.

Jacques Chirac a aussi usé de la fameuse dissolution en 1997, mais lui n'avait pas mal à la tête quand il l'a fait, c'était juste pour dégager Juppé de Matignon. Sa dissolution lui a fait perdre la majorité à l'Assemblée Nationale (quel con !). Pour être sûr de ne pas reproduire cette bévue, il a décidé d'organiser un Référendum en 2000, lequel a indirectement annihilé la possibilité de dissoudre les députés.

De l'utilité du Parlement et de ses prérogatives

Se référer à la Contusion de 1958 (ah merde, c'est pas la bonne...).


Qu'est-ce qu'un apparenté ?

Un apparenté est un gars un peu paumé qui a refusé de s'encarter au PCF pour pas se taper l'affiche mais qui rejoint tout de même le groupe communiste pour pas se retrouver tout seul.

La plupart des apparentés de gauche rejoignent cependant le groupe socialiste plutôt que le groupe communiste parce que serrer la main de Super Hue, c'est pas commercial, se faire le Marchais, ça fatigue et taper la bise à Marie-George Buffet, c'est pas commode !

Les élections de 2007

La France a voté, certains se sont abstenus (ils ont écouté le Pape, c'est bien !), certains se sont pendus (ils ont écouté Dieu, c'est mieux !). Les érections des verges hâtives ont eu lieu juste après le plébiscite en faveur de Nicolas Sarkozy.

Au terme du 1er tour, l'UMP semblait obtenir la quasi-totalité des sièges. Mais une gaffe monstrueuse de Jean-Louis Poivrot sur le degré d'alcool de sa boisson préférée, le Calva, en a décidé autrement. C'est DJ Fab qui a pointé du doigt cette hérésie monumentale.. Quand on est Ministre de l'Apéro et amateur du film "Camping", ça ne pardonne pas ! Les électeurs ont voulu massivement sanctionner ce manque de culture.

La tentative de coup d'Etat de François Hollande (2006)

Bonaparte qui prend tous les députés un par un, quelle classe !
Hollande au milieu du pugilat, 200 ans plus tard... Ça chauffe !

Après avoir lu en diagonale la biographie de Napoléon et son mémoire Comment j'ai niqué les députés et pris le pouvoir pour 15 ans, François a décidé, en pleine séance, de frapper Dominique de et de le menacer de le coiffer. Le chef de l'opposition de l'époque (qui d'ailleurs l'est toujours...) pensait que cette menace suffirait à faire abdiquer le pouvoir en place. Les peignes étant interdit dans l'hémicycle, il n'a pu présenter devant les députés qu'une maigre lotion de coiffure qui a été rejetée.


Les réactions

« Le coup Béta ! »
~ Laurent Joffrin dans Libération.
« C'est un coup d'Etat de Mickey ! »
~ Eric Zemmour dans le Figaro.
« Lui aussi il s'est loupé, j'me sens moins seul maintenant, hé hé... »
~ Adolf Hitler dans Mein Kampf (2e édition).
« MDR !! »
~ Napoléon dans l'Express.


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