Populations aveyronnaises

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S'il est vrai que le département de l'Aveyron est principalement occupé par des bovins et des ovins, les proportions citées ci-dessus nous affirment que l'on trouve aussi 50% d'humanoïdes. Humanoïdes car, au contact de ces 50% d'animaux, on peut se demander de quelle façon a évolué le type humain dans ces contrées peu hospitalières.

L'Aveyronnais de base, un pléonasme

L'aveyronnais, comme son nom l'indique, n'habite pas dans le Lot (et surtout pas dans le Tarn) mais bien à Paris (Bougnat du Sud) et accessoirement en Aveyron. L'aveyronnais moyen (d'Aveyron, pas celui de Paris) est un vieux (ou une vieille) portant un béret (sauf les vieilles), des habits vieux ou troués sous le prétexte d'habiter à la campagne (mais en vérité, c'est pour les rentabiliser au mieux) et parfois aussi une canne. Il porte aussi sur vous un regard méfiant, craignant sûrement d'avoir affaire à un tarnais. Bien souvent aussi, l'aveyronnais a au coin de la bouche un mégot éteint qui suit chaque mouvement de la lèvre à laquelle il s'est attaché (éteint, comme ça il se fume moins vite : rentabilisation). Comme vous l'aurez compris, l'aveyronnais de base est très plutôt radin économe. Aussi voue-t-il une haine sans borne à son voisin tarnais qui lui vole sans vergogne aucune les denrées qu'il s'échine à produire dans son petit champ. Les aveyronnais surnomment les tarnais les doriphores (espèce d'insecte qui... on s'en fout en fait). Il est à noter que ce genre d'appellation est aussi utilisée par les ariégeois (autre espèce d'humanoïde proche de la famille des aveyronnais) envers les Toulousains mais pour d'autres raisons. Ces derniers le leur rendent bien en surnommant les aveyronnais les rapias. Ce qui démontre bien la cupidité des aveyronnais fourberie des tarnais.

L'aveyronnais se révèle être une source de savoir intarissable sur de nombreux sujets (notamment s'il a fait la faculté d'Ampiac), tels la vie de ses ancêtres, les patates, l'agriculture en général, les villages avoisinant, ses voisins, et bien entendu la fourberie des tarnais. Contrairement à ce que vous pouvez croire, l'Aveyron est bien le troisième département de sa région en matière d'informatique (oui je sais, on s'en fout toujours autant) plaçant l'aveyronnais moyen au troisième rang d'utilisateur de l'informatique dans sa région. On se rappelle alors cette fameuse publicité pour une célèbre marque de voiture dans laquelle un laguiolain indique son chemin à un couple perdu sur les belles routes aveyronnaises (Si si ! Iclic à droite). Cet exemple nous confirme que l'aveyronnais peut se révéler branché.

Peuplades aveyronnaises

Carl Friedrich Gauss.jpg Le conseil de Carl Friedrich Gauss :
« Pour plus de détails sur ces intéressantes analyses sociales des taux d'alcoolémie comparés des habitants de l'Aveyron, vous pouvez vous reporter aux archives de Big Brother qui contiennent une documentation importante sur toutes les villes pourrites qui ont été sacrées à la poubelle »


Le Laguiolai

Laguiolain occupé à la préparation du Laguiole

Fier et rude habitant de Laguiole, le laguiolai est toujours d'origine parisienne. Là-bas, ses aïeux vendaient du vin de Marcillac et du charbon à d'autres laguiolais venus vendre du charbon et du vin de Marcillac à d'autres laguiolais venus acheter du charbon et du vin de Marcillac.

Une fois revenu en Aveyron le laguiolai partage ses journées entre l'affûtage de son couteau, la préparation de la fouace et le ski. Le laguiolai est le seul type d'aveyronnais capable de se vanter qu'il peut admirer la magnifique sculpture de taureau de Laguiole quotidiennement. Attention de jamais dire que le fromage de Laguiole ressemble à du Cantal, au risque de se retrouver avec un Laguiole (le couteau, pas le fromage, suivez un peu) planté dans la gorge , ou de goûter à la "justice de laguiole".

L'Aubraquois

Fier, têtu et rude n'habitant pas Laguiole, l'Aubraquois aime son pays par dessus tout. Quand il doit quitter son plateau pour survivre, il y revient toujours (pour survivre aussi.) Le pur Aubraquois n'élèverait pas ses enfants ailleurs, surtout pas à la ville.
Particularité de l'Aubraquois, le doryphore n'est pas tarnais (éloignement): pour lui, ce sont les Parigots (sans racines aubraquiennes.)
qui viennent polluer son paysage, bousculer sa tranquillité (ici, les Parigots peuvent venir de Lyon, Strasbourg, Bordeaux, Nice, Jérusalem...).
L'Aubraquois aveyronnais se moque de ses homologues Lozériens et dénigre les Cantalous.
L'Aubraquois sort très peu de chez lui sauf le weekend venu. Là, il descend dans la vallée faire la fête (picoler comme un trou) si une fête de village perchée sur son plateau ne lui permet pas de s'amuser (picoler comme un trou) plus prés de chez lui

Le ruthénois ou (cul-blanc)

Réunion à la MJC de Rodez

Le ruthénois est l'habitant de Rodez, capitale de l'Aveyron. Comment reconnaître un ruthénois ? Facile ! Il est de droite et vote toujours pour le même maire depuis 30 ans (sauf en 2008... hum... même en 2008 !). Le ruthénois était grec sous l'antiquité, donc un petit peu homosexuel. De cette période lointaine, le ruthénois garde une certaine honte honteuse qui le pousse à regarder d'un air torve les jeunes garçons qui se promènent main dans la main.
Une rumeur affirme qu'il y eut un jour des jeunes à Rodez. Cette rumeur est évidement à prendre avec des pincettes et aujourd'hui rien ne permet de l'affirmer.
Rodez est aussi la Capitale de l'Aveyron, les ruthénois sont très fiers de cela, comme ça ils peuvent traiter les millavois et villefranchois-de-rouergue de "gros paysans".
Les ruthénois possèdent en outre un très bon club de foot, le RAF (Rien A Foutre) qui est sûrement le meilleur club de foot de l'avenue Victor Hugo, la preuve, il peut battre 3-1 le club des aveyronnais du nord (PSG, 04-03-09) victime du choc émotionnel du retour au pays.
Certains pourraient être étonnés voire choqués de ne pas nommer les habitants de Rodez des ruthénois, fils des ruthènes( et ils en sont fiers ) ; mais les ruthénois sont de moins en moins nombreux. C'était une ancienne tribu de cueilleurs de café sur les pentes de Layoule ou dans les travers de Banocre, le réchauffement climatique a complétement déréglé la floraison des caféiers et la production est devenue de nos jours très anecdotique. Ainsi s'il boit du thé c'est un rodézien, s'il boit du café, c'est un ruthénois. Ce qui caractérise également le ruthénois des autres aveyronnais est sa peur de se salir les mains, ce dernier se sentant supérieur aux autres paysans car habitant dans la capitale, sa vie citadine en fait un parfait cul-blanc et pour certaines mauvaises langues le pire des aveyronnais.

Le cul-rouge ou les Gueules-noires

Le cul-rouge habite la région de Decazeville-Firmi-Viviez-Aubin-Le Gua-Cransac, autrement connue sous le nom de Bassin Houiller.

Les habitants du Bassin sont aussi connus pour leurs fameux bals "clés à molette" dont le principe sainement distrayant, consiste à se battre avec vindicte dès la première chanson dans une fête de village, en utilisant des accessoires divers et variés. Une variante très prisée de ce type de bal et qui fait très rire les cul-rouges, est de l'exporter dans les bals des autres villages, même si en général, il n'y a que les cul-rouges qui se battent. Les grands rassemblement "clés à molettes" restent depuis des décennies (hors Bassin Houiller, qui est et restera le berceau de ces bals...) le Tarn (parce que bon, hein...), Villefranche, et Figeac (Lot) où chaque année ont lieux les plus belles démonstrations, se soldant parfois(souvent) par des morts. Le cul-rouge se nourrit généralement de tripoux et de Marcillac au petit déjeuner, recette très prisée lors des Kermesses. Le reste de son alimentation est répartie avec équilibre entre la soupe au fromage, l'estofich, l'aligot, et le veau d'Aveyron et sans oublier la charcuterie.

Le Millavois

Le Millavois (Millauvain ou Millaunais pour les étrangers tels les doryphores, encore eux !) habite Millau, capitale du gant et connue pour son viaduc.
Le Millavois est de droite et vote toujours pour le même maire depuis 20 ans (Jaques Gode Frein) sauf en 2008 où les Larzaciens hippies ont réussi à faire pencher la balance dans l'autre camp.

Le Millavois constitue un curieux mélange de cultures. Froid comme un Auvergnat, expansif comme un Catalan, il vit dans une névrose permanente consistant à en dire le moins possible en gesticulant beaucoup.

Le capdenacois

Les Capdenacois sont les habitants de Capdenac-Gare, à ne pas confondre avec Capdenac-Port ou Capdenac-Le-Haut, villes toutes deux situées du mauvais côté de la frontière, c'est-à-dire de l'autre côté de la rivière Lot, dans le département du même nom. La pire honte - inavouée - d'un Capdenacois, c'est justement d'être né chez leurs meilleurs ennemis, en l'occurrence à Figeac, ville du Lot située à environ 7km de Capdenac-Gare et disposant d'un hôpital et même d'une clinique...
D'ailleurs, au moment des années lycée, la question se pose : Figeac (avec le petit train du matin) ou Villefranche de Rouergue (et la pension jusqu'au vendredi) ? Choix à la Hamlet : "Être ou ne pas être aveyronnais".
Assimilé parfois par les aveyronnais de Rodez ou de Millau à des habitants du Bassin Houiller (aussi appelés "culs rouges"), les capdenacois sont en fait une sorte de village gaulois, mais ouvert à tous car sa gare (magnifiée dans les vitraux de Notre Dame des voyageurs) permet d'atteindre des contrées aussi exotiques et lointaines que le Puy de Dôme (Clermont-Ferrand), le Limousin (Brive), et même l'Aquitaine (Cahors-Fumel) par bus SNCF (Snif, snif le Quercyrail) et bien sûr la capitale régionale Toulouse et Carmaux via Tessonnières.

La ville dispose des infrastructures les plus modernes de tout l'Aveyron: un tunnel, un feu tricolore, et une bibliothèque à 3 milliards d'euros qui prend l'eau. Capdenac dispose aussi d'une piscine municipale couverte, qui est sans aucun doute la seule activité que les lotois viennent pratiquer en terre aveyronnaise lorsque le temps ne permet pas de faire un plongeon dans le Célé ou dans leur piscine à vagues, mais pas couverte. Cela constitue une fierté pour les capdenacois, et l'on assiste souvent à des échanges houleux: "- Capdenac c'est trop mort, Figeac au moins il y a des bars ouverts après 21H..." "- Ouais ben t'es bien content de venir tremper ton c*l chez nous c*n de lotois."

En effet, contrairement à l'Aveyronnais du sud-est qui lui, déteste son voisin tarnais(communément appelé doryphore) parce qu'il vient régulièrement piller ses terres agricoles, le Capdenacois de base déteste les Lotois(communément appelé Hippies, ou bergers baba cool) pour des raisons obscures que les morts ont emporté avec eux dans leurs tombes. Une ancienne légende dit que dans des temps anciens, un lotois aurait un jour voulu traverser le pont qui sépare les deux départements pour venir vendre du lait de chèvre bio et des colliers hindous sur la place du marché. Il n'en serait jamais revenu... C'est depuis ce jour que les Lotois, et plus particulièrement les Figeacois, répètent inlassablement leur slogan favori "Aveyron, pays de cons", ce qui agace aux plus haut point les Capdenacois.

Les mémoires de cet ancien nous éclairent quant à la psychologie du Capdenacois et sa vie quotidienne (présente ou passée). Le CCAC Rugby est célèbre pour avoir disputé la rencontre la plus courte de l'histoire de ce noble sport : 2' 46 avant arrêt définitif de l'arbitre (match contre... Figeac - comme quoi le naturel aveyronnais reprend vite le dessus le dimanche après la semaine toute entière consacrée aux civilités)

L'espalionnais

Groupe social qui s'estime particulièrement, les espalionnais regardent de haut ceux de la montagne comme ceux du Causse (laguiolais, aubracois divers, bozoulais, ruthénois), et méprisent leurs fouaces leurs tripous et leurs farçous. Ils sont fiers d'avoir un "vieux" pont, une "ancienne" église, un "vieux" château, un "vieux" Palais, un "ancien" foirail, une "ancienne" prison, un "ancien" collège, et une pimpante maison de retraite.
Le nombre des licences IV est encore considérable, bien qu'en diminution par rapport aux 30 débits des anciens temps, ce qui faisait un bistrot pour 100 à 150 indigènes environ (et un chemin de croix pour les divers élus et assureurs, attentifs à fréquenter tout le monde pour d'obscures raisons).
Sa réputation de patrie du bistrot parisien a eu deux conséquences sociales : le prix de l'immobilier, et l'accès précoce à la vieillesse (on demandera volontiers à quelqu'un de 50 ans s'il... travaille encore, ne pas hésiter à répondre "miladiou, non bien sûr !", pour éviter le masque de la commisération).
Patrie hasardeuse du scaphandre, ce qui est "ancien" aussi, donc bien, Espalion dispose d'un musée ad hoc, une des rares nouveautés acceptées il y a quelques dizaines d'années.
Ce groupe aime confusément le féminin, comme l'attestent son parler ("manger une aligot", "l'argent elle est mieux dans ma poche") et son monument aux morts (une paysanne implorante devant une pierre fièrement érigée), ainsi que la quille de huit, sport prochainement inscrit aux J.O. (ou alors c'est pas juste). Autre symbole fort, le (vachement vieux) château est présenté dans une mise en scène de "forteresse assiégée", ce qui sied parfaitement au lieu.
Avertissement aux touristes, la cité n'est ouverte que de mi juillet à mi août (sauf le dimanche, et sauf bien entendu pour les cauteleux tarnais), le reste du temps, on pratique "la quine" entre soi, en attendant de passer.

Le réquistanais (ou ségalis)

Le réquistanais (communément appelé « le ségalis ») et ses variantes, le léderguois, le durenquois, le saint-jeannais, le selvois est fier et travailleur: normal c'est un aveyronnais. Il est de droite, comme tous les aveyronnais, mais vote à gauche... On retrouve là la mauvaise influence exercée par les tarnais, plus communément appelés doryphores, vous l'aurez compris. Parce qu'en effet, le réquistanais se trouve dans une position géographique particulièrement délicate qui l'amène, malheureusement, parfois, a entrer en contact avec le tarnais. Bien souvent, le réquistanais s'en va quérir quelques tarnaises, tel le romain qui s'empare des sabines pour construire son empire: c'est donc par pure nécessité de préservation de sa lignée que le réquistanais franchit les portes de son département et pactise avec l'ennemi.
Le réquistanais se trouve confronté au même dilemme shakespearien que le capdenacois : où aller s'instruire ? à Albi, capitale ennemie, mais beaucoup plus proche ou à Rodez, capitale de la civilisation aveyronnaise. Le sens du devoir dont fait preuve le réquistanais l'amène généralement à choisir la seule capitale légitime, Rodez.
Fier, le réquistanais l'est avant tout se ses brebis: il se targue dans toutes les conversations de vivre dans "Le canton moutonnier le plus important d'Europe"... Fier, mais aussi jaloux de son homologue laguiolain et de son taureau de bronze: c'est pour ça qu'il fit édifier une statue en l'honneur de sa reine : la fèda (la brebis) ; animal célébré chaque premier dimanche de juin par une procession remontant l'avenue de Millau au cours de laquelle des brebis, se prenant pour des aubracs en transhumance (jalousie quand tu nous tiens) revêtent quelques pompons et drapeaux... A noter que le réquistanais n'est pas supporter du RAF mais bien de son club à lui (il est très possessif), le Football Club Réquistanais (FCR) marquée depuis quelques années par le spectre d'une décadence inavouée.
La variante durenquoise du réquistanais est très particulière. Elle vit recluse autour d'un Moulin ayant vu naitre, jadis, un écrivain que l'on dit célèbre... Frrrrançois Fabié, chantrrrrre de la rurrrrrralité et du Rouerrrrgue. Le durenquois est constamment partagé entre son attachement au réquistanais et l'appel du Lévezou et de ses quilles dont il est si friand.

Le saint-affricain

Lorsque qu'un étranger (non aveyronnais) demande à un saint-africain le nom de sa ville afin de l'écrire, le saint-affricain se fâche tout rouge lorsque son interlocuteur écrit "Sainte-A'''f'''rique" (un seul "f"!). D'ailleurs pour s'assurer que cet escougnaffié ne se trompe pas, il demande à voir comment cela a été écrit.

Le saint-affricain vit dans le Sud Aveyron (notez la majuscule à Sud, par opposition au nord Aveyron) et aime à le faire savoir. Parce que bon quand même les nord aveyronnais sont froids et puis aussi radins, pas du tout comme les Sud aveyronnais. Et puis il y en a marre d'entendre parler que du nord Aveyron lorsque l'on quitte ce bon Sud Aveyron; et non, Millau est bien trop au nord pour être considéré être dans Sud Aveyron et puis c'est une grande ville sale et dangereuse (ou bien l'inverse).

Le saint-affricain trouve que Roquefort, bien que dans le Sud Aveyron, a une renommée bien trop grande pour un village où la seule chose qui pousse est le Roquefort (le fromage, il faut suivre!). Il déteste retrouver sur la route ces doryphores de tarnais qui se traînent lamentablement sur une route pleine de virages à 90° alors que la limitation est à 90km/h. De toute façon, les limitations de vitesses n'ont aucune importance quand on conduit aussi bien qu'un aveyronnais. La conduite à pleine vitesse (c'est à dire à plus de 90kn/h) avec un pneu sur la chaussée et un pneu sur l'herbe lors de la rencontre avec un camion laitier au détour d'un de ces fameux virages serrés sur une chaussée de la largeur d'une voiture en est la meilleure preuve. Un parisien est la seule chose qu'un saint-affricain craint encore plus de retrouver sur la route qu'un doryphore.

Le Parisien

Peuplade assimilée à l'Aveyronnais.
Se caractérise par un phénotype assez marqué avec de nombreux comportements similaires à l'Aveyronnais de base (passion de l'argent, du travail bien fait, de l'aligot, et bien sûr du Marcillac).
Vote Delanoë car il a quand même vécu un peu en Aveyron.
Ne sort jamais sans son Laguiole. La ville, c'est dangereux.
Son habitat traditionnel se situe plutôt dans les cafés et restaurants,qu'il possède pratiquement tous, essentiellement à proximité de la Gare d'Austerlitz, même si la concurrence est rude désormais.
Chaque été, le Parisien migre vers l'Aveyron, en particulier les plateaux de l'Aubrac. La raison de ces migrations saisonnières est encore indéterminée (peut-être la saison des amours ?). Des études ont montré que, jusqu'à la troisième génération, le Parisien est capable de retrouver seul la direction de l'Aubrac. Des chercheurs américains (Ohio State University) ont voulu utiliser cette qualité pour augmenter les performances des pigeons voyageurs en les croisant avec des Parisiens. Sans succès jusqu'à présent : les rares spécimens meurent rapidement étouffé car leur gésier ne leur permet pas de digérer l'aligot. c'est la seule peuplade qui se vente de tout savoir mieux que personne, même auprès des autochtones.

L'Anglais

L'Anglais est une subdivision de l'espèce aveyronnaise qui n'a fait son apparition que très récemment dans le milieu naturel aveyronnais (après diverses tentatives au cours du Moyen-Age, cf. le "Cimetière des Anglais" non loin de Creissels. Merci Jeanne !) Sa vitesse de reproduction y est impressionnante, sûrement que l'Anglais trouve dans le climat aveyronnais les meilleures conditions pour se développer. L'Anglais peut être distingué facilement des autres peuplades aveyronnaises. D'une part, il maîtrise l'idiome anglais, d'autre part, il achète toutes les bicoques en ruines que peuvent lui présenter les autochtones. Des études très sérieuses ont été menées pour expliquer ce comportement compulsif de l'Anglais qui consiste à investir dans l'immobilier aveyronnais. Les conclusions sont sans appel. En effet, les Rosbifs Anglais semblent toujours avoir convoité la richesse du sol français, le seul problème étant qu'il était déjà peuplé... par les Français. Ensuite, il semble que l'Aveyron est l'un des départements français où l'on trouve le moins de Français (même si l'on y trouve des Aveyronnais) en France. Idéal donc pour l'Anglais qui n'a plus qu'à profiter de la terre aveyronnaise sans se soucier des mœurs françaises. L'Anglais peut-il s'apparenter à un Tarnais d'outre-Manche ? C'est en tous cas la thèse soutenue par de nombreux indigènes.


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