Rugby à XIII
Variante du rugby à XV, Le Rugby à XIII est, comme lui, un sport qui consiste à fracasser des têtes, déplacer des colonnes vertébrales, casser des mâchoires, faire des fourchettes, arracher les couilles le tout avec -et c'est important- un ballon ovale. A la différence notable que le ballon est cerclé de rouge, de manière à permettre aux non-voyants de suivre facilement la partie. Faire en sorte que la partie soit facilement suivable, même pour les spectateurs particulièrement imbibés après un repas particulièrement arrosé, est une des caractéristiques de ce rugby.
Origine
Ce sport naquit en Angleterre du Nord ( au dessous du Groenland, quoi!). Là bas les anglais, pas plus cons que d'autres, firent le constat suivant ; quand une équipe de rugby joue à domicile là pas de problème il y a pléthore de joueurs car tout le monde veut bien briller devant sa famille et ses amis plus les poulettes qu'on a dragué la veille en boîte. Par contre quand on voyage à l'extérieur, bizarrement les excuses pleuvent; "j'peux pas , j'ai mon dernier qui fait sa communion", "je dois aider mon beauf à déménager", y 'a des promos à Goal ( ancêtre britannique du célèbre magasin " But "), ou " je dois repeindre ma chambre ".
Bref, le quota de 15 joueurs n'était jamais atteint et les équipes perdaient par forfait. Le championnat était injouable car toutes les équipes gagnaient à domicile et perdaient par forfait à l'extérieur.
Les anglais du nord, qui parlaient d'ailleurs un anglais incompréhensible, décidèrent donc de faire scission avec ceux du sud qui les comprenait pas du tout. Le rugby à XIII était né, mais par précaution les joueurs ne furent jamais mis au courant afin d'atteindre au moins 13 joueurs à l'extérieur.
Son origine britannique explique le fait que le rugby mondial soit dominé par des nations anciennement anglaises, comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Bordeaux et sa colonie, Pau, et le camping de Jarnac, sorte de consulat britannique de tous les anglais ayant acheté une résidence secondaire dans le sud ouest. Attention en rugby à XIII, les fidjis s'appellent "Papouasie-Nouvelle-Guinée", un terme que la fédération de rugby à XV, leur refuse, pour protéger une marque déposée de petits gâteaux au chocolat.
Pour faire le nombre, les pays sont démultipliés en équipe ethniques ou selon l'origine familiale des joueurs ou parfois selon leur affinités pour tel ou tel pays. Le siège de ces équipes étant souvent aux antipodes de leur pays d'origine ( mais relisez cette phrase, c'est très clair)
Ainsi, un joueur français aimant la cuisine grecque, peut se retrouver à jouer pour la Grèce à Sydney, sauf s'il arrive à prouver qu'il préfères les mézés, il jouera ainsi dans l’Équipe du Liban à Canberra.
Implantation du rugby à XIII en France
C'est des britanniques en villégiature dans le Roussillon qui introduisent le rugby à XIII sur le territoire de la République Française. Sur la pelouse du champ d'un brave paysan catalan, ils jouent le premier match de rugby à XIII de l'histoire. Mais le climat ensoleillé ne leur convient guère, eux qui préfèrent batifoler dans la boue et sous la pluie. Ils demandèrent au paysan de les arroser de temps en temps. Le paysan retourne ensuite à son village " oh ces anglais, ils jouent à un drrrôle de jeu". "A quoi?" lui demande-t-on "Je ne sais pas , mais ils sont trrrreize parrrr équipe!" Le Jeu à XIII était donc né! Et désireux de voir ces gavatx patauger dans la boue, de plus en plus de matches furent organisés par les catalans, et les anglais revenant chez eux à la basse saison, ils furent rapidement remplacés par les locaux. C'est à cette époque qu'apparut le premier club français le XIII Catalan.
Très vite le jeu connu un engouement tel que les clubs se multiplièrent au point de supplanter les clubs de rugby à XV qui, eux, restèrent vieux jeu.
En 1936, 3 000 000 de clubs à XIII co-existaient sur le territoire national, les clubs à XV étant réduit à une vingtaine de clubs.
Afin de limiter ce nombres de clubs, source de championnats compliqués qui durait sur des années, la fédération à XIII proposa la mise en place du professionnalisme. Elle s'était en effet rendu compte que les joueurs comme les dirigeants étaient animés de sentiments philanthropiques, et ne voulait pas percevoir le moindre sou pour leur prestation. N'était-ce pas cela qui les avait poussés à quitter le rugby à XV qui pratiquait l'amateurisme marron? Ils mirent alors un système de prime en place rémunérant tous les actes des joueurs, participation aux matches, participation aux pots, participation à la troisième mi-temps, sourire, comportements polis, vente des maillots et survêtement, location du ballon. Les gens les plus conviviaux, ceux qui parlaient à tous le monde, reçurent un salaire. Ceux qui aidaient les petites vieilles à traverser également, ceux qui tenaient la porte aux dames etc... Ces mesures draconiennes eurent un certain effet, mais les effectifs des clubs ne dégonflèrent pas énormément.
D'autres mesures furent prises pour se débarrasser des joueurs, la règle symbolique du "joueur pas dans l'effectif le dimanche suivant". Dès qu'un joueur savait qu'il n'était pas retenu le dimanche suivant, il était autorisé à quitter l’entrainement sur le champ et à retourner au vestiaire, et pouvait observer une non-participation au club pendant un mois. Une prime supplémentaire lui était accordé s'il ne venait pas encourager ses co-équipiers le dimanche suivant ( majorée à l'extérieur) et s'il ne se tenait pas informé de la vie du club, une prime de non-information.
Malgré cela le mouvement treiziste amplifia.
Pour contrer cet immense mouvement, le Président de la fédération de rugby à XV se rendit en Allemagne en secret , pour rencontrer le nouveau chancelier du Reich; il le convainquit d'envahir la France pour enrayer le mouvement. Toutefois pour faire diversion, c'est la Pologne qui fut attaquée en premier. Vu qu'elle ne comprenait aucun club de XIII sur son territoire, elle pouvait facilement faire diversion et ainsi la manœuvre pouvait passer inaperçue. La France battue, le XIII est interdit en France et , à partir de ce moment là, il est flagrant de voir que d'année en année l'armée du Reich perdait du terrain, preuve que l'objectif premier étant atteint, il n'y avait plus véritablement de raison de se battre.
La Coupe du Monde de rugby à XIII
La périodicité de la coupe du monde est encore à l'étude dans les grands instituts scientifiques; la formule n'a pas encore été trouvée, mais on peut avec certitude affirmer qu'elle a lieu " de temps en temps".
La dernière remonte à 1896 , la prochaine en 2021 ( sauf si la Coupe du monde de football en Russie est un échec ce qui laissera un créneau médiatique pour diffuser les matches à 3 h du matin sur Al Jazira sport, sous-titré en motlo-baltèque, dans ce cas là elle aura lieu en 2020.
Son format varie au gré du temps et selon la climatologie et selon les désirs de ceux qui la diffusent. Ainsi il était question qu'"Arte" diffuse les matches sous-titrés en Allemand, mais à 22h00, après le documentaire de jeudi sur la deuxième guerre mondiale. Problème un grand nombre de terrains ne sont pas éclairés à cette heure. Craignant de mauvais gestes dans l'obscurité, ou le développement d'amitiés singulières dans la pénombre, ce projet fut stoppé in extremis.
Pour la prochaine, les poules seront composées de la manière suivante:
Poule A
L'Australie Les uni-jambistes de Glascow La Grèce I ( composée des descendants de grecs vivant en Australie)
Poule B L'Angleterre Papouasie-Nouvelle Guinée La Grèce II ( composée des joueurs ayant au moins un beau frère grec vivant en Australie)
Poule C
La France L'Ecosse ( hormis les uni-jambistes de Glascow) Italie ( composée des propriétaires d'origine italienne de restaurants implantés en Australie)
Poule D
La Nouvelle-Zélande Les cruciverbistes maoris (*) Le pays de Galles
Les quatre premiers se rencontrent , sauf s'ils sont dans un groupe de trois. Si ce n'est pas le cas, on sera quelque peu gênés aux entournures. Heureusement, une règle est prévue en cas de blocage; L’Australie rencontre la Nouvelle Zélande en finale.
Qualités intrinsèques et extrasèques du joueur à XIII
En France, le joueur doit être audois ou catalan et être capable de justifier de trois générations de " treizistes" dans sa famille.
Toutefois, condamnée par l'union Européenne, cette mesure jugée discriminatoire a été assouplie; les joueurs britanniques, australiens, néo-zélandais, et bordelais ( voir plus haut) sont dispensées de cette mesure.
Les joueurs non catalans ou audois jouent dans une ligue à part, appelée ligue des " estrangers ".
Autre qualité, le treiziste doit être aussi un excellent géographe et savoir se servir d'une carte IGN au 1/25 000 ème pour trouver les lieux des matches, parfois des bourgs ou des villages ayant une centaine d'homonymes en France surtout s'il joue en division inférieure. Les topographes font d'excellent treizistes; même si ceux-ci sont de piètres rugbymen les clubs leur font un pont d'or vu leur utilité. L'expression " aller chercher la coupe " prend vraiment alors un sens particulier, car, comme une chasse au trésor, il faut trouver le lieu-dit où se déroule le match.
Médiatisation du rugby à XIII
La couverture médiatique du rugby à XIII est un sujet polémique. En effet dès les origines, celle-ci fut tellement importante que les autres sports, dont le rugby à XV en prirent ombrage!
Les fédérations de ces derniers décidèrent donc de signer une charte avec tous les journalistes sportifs; "si vous souhaitez parlez du XIII , vous le pouvez mais vous devez consacrer dix fois plus de pages au rugby à XV. et 100 fois plus au football" Les journalistes acceptèrent sans difficultés et sans contrepartie car peu pouvaient proposer un journal d'au moins 100 pages.
De 1930 à 1980, la médiatisation des matches de rugby à XIII était assurée par des affiches en pays audois ou catalan et un cône de circulation coupé à une de ses deux extrémités pour faire haut parleur. Par un réseau habile de relais comparable à celui des catadioptres pendant la Révolution française, on pouvait donc s'informer des matches jusqu'à Toulouse, par contre les résultats des matches étaient parfois tronqués dans la retransmission. Ce qui explique que les médias, surtout pour les divisions inférieures, n'affichent pas forcément le même classement. Le principe était que, de toute façon, on venait au match et que si on n'était pas au courant du score cela voulait dire deux choses
- soit qu'on n'était pas venu au match - soit que l'on n'était pas treiziste
Dans les années 80, on pouvait suivre les matches du championnat sur la CB ou grâce aux radios-amateurs.
Dans les années 90, une diffusion sur minitel fût tentée mais le parasitage d'autres services (36 15 Ulla) empêchaient une bonne qualité de l'image.
Dans les années 2000, la télé par câble permis une certaine brèche dans ce mur médiatique, mais d'aucun murmurent que les chaînes diffusant le XIII se trouvait également dans le bouquet des chaînes érotiques et servaient d'alibi à la souscription à ses bouquets.
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