Saint-Omer
Implantée dans le département du Pas-de-Calais (62) à mi-chemin de Dunkerque et Albuquerque (historiquement Albuquerque était une ville du ch’nord avant de migrer aux USA), cette charmante petite ville, marécageuse, froide, humide et où des fois il ne pleut pas, a la particularité de posséder autant de bars que d’habitants. Ce contexte économique a été favorable au développement d’activités sportives dans lesquelles les Audomarois excellent comme par exemple, le slalome dominicale entre flaques de vomis, les bars parallèles ou le saut d’hommes ivres morts. On rappellera à ce propos le bien connu « Saut d’hommes et Go more ! », mantra de l’équipe Audomaroise championne incontestée de la discipline.
La Population
L’habitant de Saint-Omer s’appelle l’Audomarois mais entre autochtones ils s'appellent affectueusement "ma couille". En chantant « Les gens du nord ont dans le cœur le soleil qu’ils n’ont pas dehors », Enrico Massias a parfaitement restitué l’état d’esprit des habitants de cette ville. En effet, les Audomarois sont agréables et accueillants, chaleureux et généreux, festifs et bons vivants. Ils parlent le dialecte régional le chtimi et baignent dans la culture de la musique techno et du tunning. Ils sont également très ouverts d’esprit et organisent leurs propres gay pride (appelées chez eux carnavals) où les hommes se griment de mini jupes, bas résilles et faux nichons, afin d’explorer les tréfonds de leur féminité.
Les audomarois souffrent malgré tout d’un problème génétique propre aux habitants de la région Nord Pas-de-Calais. Lorsqu’ils boivent de l’eau, ils rouillent. Pour pallier à ce problème, l’Audomarois consomme uniquement des boissons alcoolisée et ce, dès le plus jeune âge.
Le Tourisme
La météo y est changeante (pluie, bruine, crachin, ondées, averses) et favorable aux activités de plein air (chasse à l’escargot, attraper les grenouilles, attraper la crève).
Ville chargée d’Histoire à l’environnement naturel préservé, que se soit pour la culture (visite de la brasserie Koenigsbier), le shopping (y’a un Auchan) les loisirs (on capte la TNT), le sport (natation dans les marais) où l’art de la table (spécialité culinaire : la viande saoule), il y a de nombreuses raisons de visiter Saint-Omer et d’y passer un moment agréable. |
L’Histoire
A des siècles des lumières
Au Sciècle des lumières, cette ville fût ainsi nommée en hommage à Homer Jay Simpson (et non en hommage à un obscure moine tibétain du nom d’Audomare comme l’avancent certains historiens fort mal renseignés), qui a fondé en 1664 la première brasserie Düff (rachetée au début du XXème siècle par Kronenbourg), toujours en activité à ce jour. Grâce à cette brasserie, la ville de Saint-Omer, qui alors portait un nom traditionnel en « kerque », connue son apogée en devenant le carrefour international du négoce de la bière. Son rayonnement et son prestige étaient tels, que dans toutes les cours royales du monde, le sommet de l’élégance et du raffinement, était de parler Chtimi et de se parfumer au houblon.
Lieu de rendez-vous de la jet-set des temps modernes, Saint-Omer était réputée pour ses soirées de folie aux sons du boum-boum des clavecins, sa débauche de luxes et d’excentricités. On ne sera pas sans se souvenir des concours de carrosses tuning, grande spécificité de Saint-Omer. Les plus grandes personnalités du siècle avaient adopté Saint-Omer comme lieu de villégiatures et Innocent XI, Pape de l’église catholique, ne faisait pas exception à la règle. Homer Jay Simpson et lui devinrent de grands amis et c’est au nom de cette amitié, une part des bénéfices de la brasserie Duff financa la construction de la basilique Notre Dame, l’Eglise Saint-Sépulcre et l’église Saint-Denis. Ce qui est abusé pour une aussi petite ville mais touché par cet excès de zèle (et un excès de binouze), Innocent XI canonisa Homer Jay Simpson. La ville fût rebaptisée St-Omer, sans H, pour ne pas confondre avec le dessin-animé.
Le grand complot
Un tel succès ne pouvait rester sans attirer les jalousies. Louis XIV, le célèbre organisateur Versaillais de soirées huppées , voyait d’un très mauvais œil l’ombre que faisait la ville de Saint-Omer à Versailles. Pour la petite histoire le vrai nom de Louis XIV était Louis-Dieudonné. Mais il faut avouer que ce n’était pas très marketing et surtout, ça portait à confusion avec un certain humoriste paranoïaque du complot juif.
Donc Louis XIV mis sur pied un complot machiavélique. Il écrivit au Roi des Belges une lettre anonyme sous le pseudonyme de « Roi Soleil », accusant les Audomarois de posséder une arme de destruction massive. Oui, nous savons que l’auteur de la lettre était bien Louis, car il avait la manie enfantine de dessiner des soleils en lieu et place des o. Une copie originale de ce courrier est conservée au rayon « produits laitiers » du Louvre. Son contenu est le suivant :
Mon cher Elmoult Fritz,
je t’écris d’Ibiza où je passe de merveilleuses vacances. Le soleil est au rendez-vous, je me baigne tous les jours et je fais du poney.
Tu vas rire, mais j’ai appris par hasard, que les Audomarois développaient dans des laboratoires souterrains une arme bactériologique très puissante dénommée Maroilles.
Fort de cet atout, ils projettent d’envahir la Belgique.
Sur ce, je te fais pleins de poutous partout,
Le Roi Soleil.
La guerre des tranchées (de pain avec du maroille)
Elmoult, était un roi belliqueux d’un genre susceptible et très nerveux (un rien l’énerve : Kate Moss, le gloss etc …) et il ne lui en fallut pas moins pour que selon le grand principe humaniste de l’attaque préventive, il envoie son armée réduire à néant les audomarois pour débusquer la fameuse arme de destruction massive.
Les belges attaquèrent un dimanche matin et ne rencontrèrent aucune résistance de la part des Audomarois encore imbibés des libations de la veille. Ils se sentirent toutefois un peu gênés lorsqu’ils se rendirent compte qu’en fait de laboratoires souterrains, il s’agissait de simples mines d'extraction de charbons. Mais comme les belges ne pouvaient se permettre un nouveau scandale (Elmoutz s’étant fait récemment mettre à l’indexe avec la sortie d’un tube très mal perçu de ses contemporains) ils prétextèrent rester à Saint-Omer pour libérer les Audomarois du joug du Tiran Homer Simpson et leur apporter la démocratie. Homer eu très peur et s’exila à Springfield, aux USA.
La fin de la guerre
Toute bonne guerre se concluant par un traité de paix, les Belges reconnurent ainsi de manière implicite et non officielle leur erreur. Pour se faire pardonner, ils organisèrent pour les Audomarois une moule frite partie mémorable et bien arrosée, qui effaça dans le cœur de deux peuples toute trace de ressentiment.
De cette union sacrée naquit les moules aux maroilles prémices de nombreuses autres association et garantes d’une paix durable entre les Belges et les Audomarois.
Bibliographie
Louis XIV, « Un Poney nommé Princesse » collection Les Confessions Intimes (ancienne édition).
Homer Jay Simpson, « Soirées gotiques à Saint-Omer ou les mœurs cachées d’Innocent XI» Audomaroise Coll. 1997.
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