Théorie de nonchalance
Théorie de nonchalance
La théorie de nonchalance est une philosophie de vie inventée en 4242 après Jean-Christophe. Elle a inspiré Pythagore, Aristote, Platon, Beigbeder et Jon Arbuckle. Elle repose sur divers principes de base (mais pas trop) dont l'idée globale est d'atteindre le bonheur de par la nonchalance.
Le principe du moindre effort
La théorie de la nonchalance est définie par ce théorème fondateur :
Tout corps immobile est un corps heureux.
Il existe également la corollaire, tout aussi fondatrice :
Tout corps heureux tend à ralentir.
Bien évidemment, torcher une insanité pareille suppose une démonstration mathématique rigoureuse. La voici.
Soit un corps Tex. On considère ses coordonnées octadimensionnelles (x,y,z,m,i,n,u,s) par rapport à la Gare de Perpignan à un instant t.
Le guichet n°2 étant le seul point immobile de l'univers, il est pris comme référence dans toute application de la Théorie de nonchalance, on peut alors définir la vitesse v :
Dans ce dernier cas, v est donc indéterminée. Une étude théorique approfondie prévoit ici de rentrer à pied.
D'autre part, x est bien évidemment l'inconnue, c'est-à-dire l'ensemble des peurs ancestrales qui empêchent l'homme de s'élever au bonheur et à la liberté.
On a donc un homme heureux lorsque l'on fixe l'inconnue à une valeur rassurante : x=0. Or si x=0, alors v=0.
D'où on obtient bien : v=0 (pas de déplacement) <==> homme heureux !!
Ci-contre, un exemple édifiant.
Le principe je-m'en-foutiste
Le second principe est d'ores et déjà connu par bon nombre de gens (voir tout le monde s'en fout). Il s'agit du fameux "je-m'en-foutisme".
Néanmoins, nous nous devons de le prouver, voilà :
On se place dans un référentiel égocentrique. On considère le centre d'inertie de ce système, noté Moi, et défini comme le milieu du segment [oreille gauche-petit orteil droit].
Soit un événement E, tel que E ⊂ {VIE(un_autre)} .
On a alors, ∀k / k∈E, k∉Moi. ⇔ k n'a pas le moindre rapport avec Moi.
Nous pouvons alors affirmer : je m'en fous.
Etude de la théorie et recherche du bonheur
Les études sur la nonchalance se développent activement et sont même prioritaires dans toutes les facs de langue francophones dans le but de proposer à tous un moyen sûr et rapide d'accéder au bonheur. Mais les chercheurs rencontrent d'énormes difficultés, la plus difficile à surmonter étant la propriété de la théorie à rendre ses étudiants soit heureux, soit je-m'en-foutiste, ce qui les encouragent à une application irraisonnée où tout le monde se fout des effets secondaires complexes et imprévisibles.
Quelques conséquences pratiques
De ces études ressortent des idées directement subconséquentes à la susdite théorie :
- Les marathoniens et les sprinters sont les gens les plus déprimés au monde, juste devant les pilotes de F1 et de bobsleigh.
- La méduse Gorgone, en pétrifiant les gens, devrait recevoir une médaille pour "service rendu à la communauté".
- Le fait d'observer la plénitude du caillou en restant assis devant vous permet d'atteindre ladite plénitude.
- Le bonheur peut provoquer des courbatures lombaires.
- Certains disent que la mort est alors un état de bonheur parfait. Bande d'émos. Quand on est mort, on est mort et puis c'est tout. Demandez à Jésus.
Conclusion
Attention au piège ! Un véritable nonchalant ne conclue jamais quoi que ce soit ; il estime seulement avoir fait sa part du travail et termine brutalement.
Hein que c'est brutal ?
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