Traîneau
Le traîneau est un objet utilisé dans les pays défavorisés pour charrier son eau du puit jusqu’à la maison (en fait, il serait plus approprié de dire la poubelle qui sert de maison).
Inventé en 1912 par un ingénieur rwandais il lui donna le nom de mènlo. La traduction de traîneau en est une française complètement bâclée. En 1912, lors de l’invention, le charriage d’eau n’allait pas très bien dans les pays défavorisés. En fait, on prenait un sac en plastique et on le calait dans la rivière pour ensuite amener l’eau de cette manière. En plus de ne pas être très résistant, les sacs laissaient s’échapper une grande partie de l’eau lorsque déposés sur la tête de la femme. Le seul avantage, c’est que ça faisait prendre une bonne douche. Outre mesure, charrier son eau pendant 1 kilomètre, c’était de la job. L’ingénieur rwandais, qu’on va appeler Corbeau, buvait une noix de coco géante trouvée le matin même au pied d’un cocotier alors que celui-ci tomba dans l’eau. Regardant l’eau, puis sa noix de coco, puis l’eau encore, il se rendit compte que ça ferait un maudit bon contenant. Il prit une bonne livre de glaise et se mit à ce faire un pot pour amener l’eau, qui fut un franc succès. Il devint « pu très pauvre » grâce à sa vente de traîneau.
En 1937 apparût une nouvelle sorte de traîneau, la Cadillac du traîneau, le « two-barrel traîneau » comme il fut décrit. Inventé par Merkan Schatif en Afrique du Sud, ce nouveau modèle offrait une capacité de charge deux fois plus grosse, par l’ajout d’un autre traîneau. Les deux étant séparés par une pièce de bambou qu’on se collait sur la tête pour ensuite marcher pendant des heures pour abreuver ses 12 enfants. Merkan Schatif fit tellement succès qu’il put s’exiler en Finlande où il fonda… rien. Il mourut du choléra à son arrivée.
Depuis ce jour, plusieurs modifications mineures ont été apportés aux traîneau à travers du monde. On ne peut minimiser l’impact de cette invention sur le tiers-monde. On peut en faire comparer le traîneau à une automobile pour un habitant civilisé de cette terre.
Le traîneau du père Noël
Certes, on entend souvent parler du Père Noël qui aurait un traîneau. C’est vrai. Pire, on entend parler que son traîneau volerait. Faux. Oui, le traîneau du père Noël est magique. En quel sens? Vivant au Pôle Nord, région glaciaire, pour que son eau ne gèle pas, le père Noël a un traîneau avec four thermique inclus qui garde l’eau à une température environnant les 12 degrés celsius. Ainsi, l’eau, transportée de l’océan arctique jusqu’à la hutte du père Noël par celui-ci ou sa bonne femme, ne gèle pas en chemin et est prête à être utilisée dès son arrivée sur place.
Le grand inventeur de ce traîneau spécial est Hugo St-Cyr, comédien médiocre mais inventeur hors-pair lorsqu’il vient temps d’aider son grand ami le père Noël.
Le traîneau dans le monde civilisé
Les gens normaux étant un peu jaloux des succès du traîneau en Afrique ont décidé de s’approprier le terme. Un peu comme les français utilise le terme parking, on emploie aujourd’hui le terme traîneau en Amérique du Nord lorsqu’on met de l’eau dans une chaudière.
En fait, une chaudière contenant de la farine est une chaudière. Mais n’ayez pas l’audace de blasphémer si vous voyez une chaudière pleine d’eau: Appelez cela un traîneau. Ainsi, votre belle-mère ne vous écorchera pas une gosse avec la sableuse du beau-père qui lui sera en train de chier dans votre char.
Le traîneau en Amérique du Nord n’est qu’une vulgaire expression bourgeoise, utilisé pour se valoriser et pour se faire croire qu’on est encore supérieur aux « p’tits noirs », peur qu’on tout bon capitaliste exploiteur.
Le traîneau et la guerre
Le traîneau est reconnu pour son rôle dans la deuxième guerre mondiale. En fait, on prit les traîneaux et on y perça deux trous parallèles. Les Indonésiens s’en servirent donc comme casque de guerre pour défendre leur bonne colonie sur les terrains ennemis. Bien que très performants pour transporter l’eau, les traîneaux ont montré quelques difficultés côté utilité quand est venu le temps de la guerre. On raconte que le principal problème est que pour rentabiliser le tout, on mettait deux soldats par traîneau et qu’ainsi, lorsqu’un était atteint, l’autre l’était inévitablement et qu’au lieu de faire un seul mort, on en avait deux sur les bras.
Les Indonésiens ont aussi tenté d’utiliser les traîneaux comme boulets de canon, ce qui fut un échec total.
Le traîneau du futur
Il n’y a pas de futur dans le tiers-monde, soyons réalistes.
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