Triso-triso
Le chanteur québécois Triso-triso est un adepte de la Scientologie réformiste.
Débuts
Rupert Gravillon, fils de Marie-Pute Olsen et Charles-Ambois Gravillon, naît en 1959 à Lhassa, où la famille possède d'importantes carrières de gravier. Les affaires fleurissent, jusqu'au jour ou les marxistes chinois réquisitionnent l'entreprise pour la transformer en abattoir pour porcs.
D'écoeurement, la famille Gravillon revient vivre au Québec dont elle est originaire. Âgé de 7 ans, le petit Gravillon ne parle que le tibétain et ne sait pas compter, ses parents l'ayant élevé à la mode népalienne. Scolarisé, c'est à l'école qu'on lui donne son surnom Triso-triso, en référence à sa capacité d'aprentissage.
Musique
La famille Gravillon achète un cabaret, en 1972, le Cabaret des Deux Salopes, qui sera rebaptisé Double Pêne afin de ne pas effaroucher le public familial. Le petit Gravillon passe la pelle à poussière le week-end. Impressionné par les artistes, il se lance dans la chanson parce qu'il se rend bien compte que c'est un boulot de fainéant très bien payé.
Il monte pour la première fois sur scène à 15 ans, dans un spectacle intitulé "Deux trous dans un trou", un hommage à Charles Trénet puisque Triso-triso reprend les titres "A poil", "J'ai mis de la merde sur ma gourmette en me torchant le cul", "J'appelle pas ça frapper" et "Je suis pas coco".
Remarqué par la productrice québécoise Anne Uce, Triso-triso signe avec la maison de disques Les Chansons qui Roxxent un contrat d'un album, pour voir si ça se vend bien ou pas. Co-écrit avec Alain Soral, l'album "Je me branle pas, je me gratte" est un succès mondial, qui rend le Québec fier pour la seconde fois après Robert Charlebois.
Religion
Triso-triso devient alors immensément riche, ce qui fait qu'il est approché par les adeptes de la Scientologie. Ces derniers lui proposent de devenir membre en échange d'un pourcentage important sur ses revenus.
Le besoin de spiritualité taraude Triso-triso, mais il sent la vénalité émanant des Scientologues. Il décide donc de se convertir à titre personnel, mais refuse de cautionner les agissements collectifs de l'Eglise de Scientologie ou de l'alimenter financièrement.
C'est donc le seul Scientologue recensé actuellement qui soit croyant et non-pratiquant. Il prie donc pour le salut de ses thétans et attend patiemment le retour de Ron Hubbard.