Un balais vs De la marde

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« Durant des siècles, ces ennemis naturels ont vécu en s'ignorant mutuellement... à présent, les circonstances les ont poussé à se rencontrer et à s'affronter dans une lutte sans merci... et rien ne sera plus jamais comme avant. »
~ Paul Binocle à propos Du film Alien VS Predator

Avant propos: Un balai ne prend pas de "s" au masculin.

Un balais vs De la marde est le cas le plus important à avoir été amené devant la Cour suprême du Canada au cours des années 90. Les droits fondamentaux des fous, des balais et de la marde étaient profondément en cause. Plus important encore, la décision du Juge allait répondre à une ancienne question : Qu'est-ce qui est plus fou entre de la marde et un balais?

Historique

Défendant #1 : Un balais, photographié en compagnie d'un louche individu
Défendant #2 : De la marde, surpris dans un endroit mal famé

Depuis la nuit des temps, deux expressions ont été utilisées en parallèle : "Fou comme un balais", et "Fou comme de la marde". La première expression, prisée particulièrement par les mères de famille, connut un certain succès dans la classe aisée. La deuxième expression, quant à elle, connut un succès underground, surtout auprès des jeunes, qui, dans une lutte de classes et de générations, tentaient de se démarquer de leurs parents.

Pendant deux décennies, les deux camps co-existèrent pacifiquement, évoluant dans des sphères sociales différentes. Mais dans les années 90, les jeunes ayant grandi en employant "fou comme de la marde" atteignirent l'âge d'engager des femmes de ménage de la génération de leurs parents, les deux expressions s'entrechoquèrent violemment, et la violence semblait prête à éclater.

Ainsi, le 16 décembre 1991, la GRC, armée d'un mandat d'arrestation, firent irruption aux demeures d'un balais et de la marde, et les arrêtèrent simultanément. Les deux furent enfermés à Bordeaux deux semaines, avant de comparaître devant le Juge.

Le procès

Comme il s'agissait de deux défendants reconnus pour leur folie, la sécurité fut réhaussée au Palais de justice d'Ottawa à l'occasion du début du procès. Le Juge fit preuve d'un sang-froid exceptionnel, parvenant à garder son calme alors que les deux défendants s'engueulèrent, faisant fi des menaces d'outrage au tribunal. De la marde fit valloir que faut être fou en sacrament pour être de la marde, tandis qu'un balais rappela ses associations passées avec les sorcières et autres femmes de peu de vertu.

Lors du contre-interrogatoire de la marde, un balais s'écria "T'es plein de marde!!!" au défendant #2, ce qui rendit de la marde fou comme un balais. Le balais, quant à lui, sentant qu'il allait gagner, devint fou comme de la marde.

Au dernier jour du procès, les deux défendants en vinrent aux coups, et un balais fit revoler de la marde à la grandeur de la première rangée. Le Juge en avait assez vu : le temps du jugement était arrivé.

Le jugement

Dans un jugement de 583 pages, le Juge expliqua en long et en large qu'il était hors de question d'accorder toute somme en compensation à un des deux défendants. Quoiqu'il prit soin d'éviter de parler de la façon dont les défendants s'étaient comportés en cour, plusieurs notèrent que le Juge, lisant son jugement, scrappa sa toge en essuyant ses lunettes pleine de marde dessus.

Le Juge finit par condamner les deux défendants à 2 semaines de travaux forcés, ce qui fit l'affaire du balais, habitués aux travaux, et à de la marde, habituée à être forcée. Une amitié naquit.

Conséquences

Depuis ce jour, les expressions "fou comme un balais" et "fou comme de la marde" perdirent énormément en popularité. En effet, après avoir vu les deux défendants en action, les journalistes juridiques commencèrent ce jour-là à divulguer une nouvelle expression : "Fou comme un balais plein de marde." ( voir aussi :folie)


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