Utilisateur:Monsieur Brouillon/Camembert
Une histoire trop crue…
En 1958, De Gaulle revient au pouvoir. La France est au plus bas, le pays est déchiré par la guerre et les querelles intestines tandis que les bases de l’armée américaine poussent comme des champignons sur le sol national. De Gaulle n’a alors qu’une idée fixe, une idée qui lui ôte le sommeil : le lait. De Gaulle adore le lait, il adore se regarder dans la glace le matin et voir avec satisfaction que sa petite moustache est toute blanche après l’y avoir trempée dans un bon bol de lait. Il adore inviter des anglo-saxons chez lui et leur mettre la tête dans une bassine de lait jusqu’à ce que la dernière bulle fasse « bloup !». Il adore s’en enduire le corps et celui de tante Yvonne pendant que tous deux se livrent à des jeux sexuels débridés où ils renient mutuellement une éducation trop rigide avec le plaisir de l’interdit transgressé.
Un jour d’avril 1958, un jour d’extrême agitation et de fatigue, De Gaulle fait pour s’apaiser ce dont il a l’habitude en de telles occasions. Non il ne se masturbe pas, il lit les Mémoires de Richelieu. Alors que le gramophone du salon diffuse un concerto pour violons et hautbois en Ré mineur de Bach, que le chat s’étire paresseusement sur les genoux du général pendant que tante Yvonne lui lèche les parties trempées dans la crème apportée par le laitier ce matin-là, à ce moment précis l’Histoire du monde, tout comme celle de cet article, vacille. Les yeux du Général viennent de lire neuf lettres perdues dans les sables du temps : c-a-m-e-m-b-e-r-t.
Son pouls s’accélère, ses yeux parcourent frénétiquement les lignes de l’édition en cuir relié de la pléiade des Mémoires de Richelieu, l’exaltation est à son comble. Désormais il sait. Désormais les américains vont devoir s’en aller. Désormais la France va retrouver son rang.
La nana aux cheveux bleus dit : | |
Mais qu’est-ce qu’il a donc découvert ?... |
À l’aube du printemps de 1966, les Américains quittent le sol français. Personne n’arrive à croire que De Gaulle ait pu les chasser si facilement. Les rumeurs les plus folles courent de Paris à New-York : De Gaulle serait le père de Feu Kennedy, les français auraient développé une arme secrète plus puissante que la bombe H, De Gaulle serait l’amant de Jackie Kennedy, les Américains n’en auraient pas dans le pantalon…
Nous sommes en l’an II après La Bête et aujourd’hui le mystère reste entièrement entier. Entièrement entier ? Non ! Car un petit bout du mystère résiste fièrement au secret. Ce petit bout du mystère si vaillant, caché dans un recoin des archives déclassifiées par la C.I.A. il y a peu, ce petit bout du mystère disons-nous, a deux héroïnes : « astérisque » (celle qui en bas de la page 257-bis du dossier déclassifié nous fait aujourd’hui parvenir la suite du récit) et « aube-et-lys » (le nom de l’opération secrète que nous raconte la suite du récit).
La suite du récit
Là où il s’affine…
On sait aujourd’hui qu’au début des années soixante les Américains se livrèrent à une intense activité d’espionnage sur le sol français On ne connait pas exactement le but de leur manœuvres, néanmoins on apprit qu’au cours de cette période trouble ils vinrent à jouer leur plus forte carte en réveillant leur agent secret le mieux infiltré au sein du territoire français: le père Fouras.
Au cours de l'opération "Aube-et-Lys" qui se déroula le 23 mai 1963, le père Fourras fit parvenir, au péril de son intégrité physique, un échantillon hautement de ########### tricolore en l’accrochant à une clef, clef qu’il fit tomber par la fenêtre d’un phare en haute mer situé au large du Poitou-Charentes.
Comme vous pouvez le constater, le passage du dossier de la C.I.A. duquel nous retirons cette suite du récit, a été caviardé pour taire un élément hautement secret. Les experts qui se sont penchés sur la question ont tiré les observations et conclusions suivantes :
• Il est blanc
• Son odeur est extrêmement forte
• Sa texture est onctueuse et d’une fermeté parfaitement dosée
Les experts sont formels : c’est avec du Belouga Petrucian que le dossier de la CI.A. aurait été caviardé.
Ces événements furent amplement relatés à travers les films de genre américains de l’époque, les films du phare ouest, qui eurent tous pour thème se tournant de la guerre froide. Le plus célèbre de ces chefs-d’œuvre du grand écran fut sans conteste Poitou-Charentes, nid d’espions de Martin Scorsese en 1984 avec Sean Connery dans le rôle du père Fourras et l’acteur qui interprétait Arnold dans Arnold et Willy dans le rôle de l’agent secret français « passe-partout ».
Malheureusement la suite de la suite du récit ne nous est pas parvenue, car le dossier déclassifié de la C.I.A. atteignait la fin de la « portion magique » celle qui nous révéla tant de secrets en si peu de lignes, d’où la fin de notre sympathique Astérisque…
Diantre ! Mais qu’est-il donc advenu de la clef ?
Vous vous êtes sans doute posé cette question avec l’envie d’un sale gosse qui veut connaître le truc du tour de magie pour pouvoir dépecer le prestidigitateur de sa gloire et de son aura, pour pouvoir le mépriser et le jeter aux chiens ?
Où les mensonges suintent et dégoulinent…
La suite de l’histoire est incertaine et se perd dans les légendes et les récits en tout genre. Mais à travers l’écheveau de la désinformation d’État nous avons su tirer le fil de l’une de ces histoires, égrenée de coïncidences troublantes, sur lesquelles nous allons nous pencher.
Cette histoire nous est comptée par un certain Lou, troubadour français qui parcourait alors les routes du Sud des États-Unis d’Amériques. Bien qu’aujourd’hui nous disposons de nombreux éléments qui nous permettent d’affirmer que le degré de certitude de cette histoire atteint celui des observations anthropologiques de Carlos Castaneda, s’il ne le dépasse même (sic ! Ah ah ah les fous !), vous pourriez être pris de doute quant à la véracité de ce discours, face à l’incohérence des palabres qui suivent, aux zévidentes fautes de français et à un fil du récit aussi droit qu’une route de montagne après un apéro au pastis par 40°C à l’ombre. Néanmoins tout cela s’esplic. En ces débuts damnés ‘60 nous zapprîmes de son entourage que notre trou-bas-dur avait des lectures déviantes, ses proches nous zaffirmant : « Lou-lit-Poe !»
-M. Lou ? Que répondez-vous à vos proches qui affriment « Lou-lit-Poe » ?
-¡Qué no !
-Ah excusez-moi on m’avait dit que vous étiez français mais apparemment vous ne vous exprimez qu’en Castellan ? Señor Lou, cuál es su autor favorito entonces ?
-Démosthène ! Le plus grand auteur de tous les temps ! On a tenté de ternir sa réputation en racontant des atrocités sur sa vie et ses proches, qu’ils se livraient à des orgies entre gens de la même famille. De pâles incestes…
-Mais vous parlez bien français alors M. Lou ? C’est une plaisanterie ou quoi ? Je refuse e continuer cette interview cela devient ridicule ! Bon, M. Lou on dit que vous l’avez vue ?
-…
-Tout le monde le dit M. Lou, on raconte que vous l’avez décrite comme une chose contre nature, immense, dégoulinante d’un liquide visqueux ?
-…
-M. Lou avez-vous vu oui ou non celle qu’on appelle « la muerte lechada » ?
-¡Qué No !
-Putain espèce de petit con ! Tu vas voir ce que je vais te m… Mais au fait, qui me dit que vous êtes bien LE Lou ? Qu’elle est votre nom de famille M. Lou ?
-Bega !
-Ah tu te fous de ma gueule encore sale enfoiré ! Tu vas comprendre ta douleur quand je vais baisser ton fr… Mais attendez ! Lou Bega, Lou Bega, mais…c’est…c’est l’acronyme de Belouga… la marque du caviar qui recouvre le dossier secret de la C.I.A.
-Mouha hahahaha ! Fucking froggies, you’ll never know ! You’ll never know !
Pschhhhht ! (disparition infernale)
C’est avec effroi que nous nous devons d’arrêter là un récit qui décidément s’épaissit…
Le mystère s’épaissit…
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