Utilisateur:Monsieur Brouillon/Colonne de Vigreux
Henri Vigreux, ce nom vous dit-il quelque chose ? Non ? Et si je vous glisse à l'oreille son second prénom : Narcisse ! Eh, vous êtes pas sympa de vous foutre de sa gueule, c'est mignon tout plein Narcisse, en plus c'était le nom d'un mec tellement beau gosse qu'il s'est noyé en essayant d'embrasser son reflet dans un lac. C'est pas classe ça ? Con, assurément, mais classe quand même ! Donc, Henri (Narcisse) Vigreux, commença sa carrière en tant que souffleur de verre solitaire, dans une usine de poppers de la région de Parly, en Bourgogne. Au passage, je rappellerai à nos lecteurs attentifs que le poppers ne présuppose aucunement une pratique dite de la marche arrière par son utilisateur, mais appartient cependant bien aux nitrites d’alkyle aliphatiques ou cycliques, se présentant surtout sous formes de nitrites d’amyle et de nitrites de butyle, voire parfois de nitrites de propyle[1]. Le petit Narcisse donc se fit remarquer un jour, alors qu'il entamait une nouvelle série de flacons de la toute nouvelle gamme Pop'moilarondelle, par un des plus fidèle consommateurs de la boutique, un certain Pierre Curie, célèbre physicien de la Sorbonne, qui s'adressa ainsi à lui : « Mon petit Narcisse, te dirais-tu de faire profiter de tes talents à la plus prestigieuse faculté de sciences que connaisse la France aujourd'hui : la Sorbonne ? » À ces mots le petit Narcisse ne se sent plus de joie, il lève les bras en l'air et laisse tomber sa proie ! Les évènements inhérents à la fuite d'une centaine de litres de poppers dans l'usine nous sont à ce jour inconnus, mais quoi qu'il en soit nos deux larrons en sortirent quelques heures plus tard bras dessus bras dessous, exécutant un curieux remake de la marche en canard pourtant encore inconnue à cette époque... |
Bizut Vigreux
Tradition oblige, les premiers pas du petit Narcisse se firent plutôt à quatre pattes, le postérieur affublé d'une ridicule queue en tire-bouchon, et ce à l'occasion du fameux Week-End d'Intégration (le WEI) encore d'actualité à la Sorbonne. Il faut dire qu'ils n'y allaient pas de main morte à l'époque avec les bizuts, puisqu'on on était loin de la joyeuse ambiance actuelle à base d'entartage et dégustation d'excréments. Non, notre cher petit du endurer les brimades de ses camarades de fratrie, le hélant tour à tour de Narcisse vient qu'on te farcisse !, Narcisse paye ta saucisse ou pire encore Ma petite salope du 92[2].
Quoi qu'il en soit il survécut à l'épreuve, non sans avoir recours à un de ses flacons magique comme il aimait à les appeler, mais bon tous les coups sont permis dans de telles situations ! Il fut ensuite intégré à la seconde plus prestigieuse des confrérie, connue à l'époque sous les sigle de DTC (CMB ayant été réservée à la haute bourgeoisie, classe largement hors de portée de notre pauvre souffleur de verre).
Un élève dissipé
Narcisse bien que plutôt bon élève n'en resta pas moins l'un des plus agitateurs (magnétique) de la Sorbonne. Il fit en peu de temps du laboratoire de chimie son terrain de jeu, mélangeant de-ci, de-là, de-par-Dieu des substances choisies pour leurs propriétés hallucinogènes et même parfois pro-ebay.