Utilisateur:Monsieur Brouillon/Teen movie
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Avant propos
Un éminent spécialiste d’anthropologie décrit les teen movie comme « des concentrés d’humour pipi caca mis en scène par des adolescents pré-pubères à la limite de la débilité mentale, au vocabulaire dépassant rarement les 300 mots, et aux préoccupation circonscrites au périmètre de leur caleçon. Tout ceci dans une atmosphère estudiantine délurée partagée entre les cours d’un corps enseignant coincé du bulbe et une avalanche de gags aussi idiots que puérils. »
Alors comment expliquer le si grand succès de ce genre ? Le public moyen serait-il aussi attardé et obsédé par le cul que tous les héros d’American Pie, Road Trip et autre teen movie en tout genre, ou bien existerait-il un message cache derrière ces scenarii décérèbrés, une sorte de morale à la façon des fables de Jean de la Fontaine.
Le seul moyen de répondre à cette énigme était de décortiquer étape par étape un teen movie typique du genre, soit n’importe lequel en réalité, et ce en compagnie d’un membre cultivé du corps enseignant, j’ai nommé Mr Mackey, CPE de son état.
Scénario type
Mise en condition
Les premières minutes du film ont pour but de vous mettre dans le bain d’une école type américaine, avec le clan des sportifs, les bombasses aux gros ni-bards, les casiers regorgeant de beuh dans les couloirs et tout le toutim. Tout ceci sur fond de musique pop-rock qui précisons le au passage ne colle pas du tout avec l’image mais on s’en fout parce que c’est un teen movie.
Pour que vous puissiez vous aussi vous plonger dans l'ambiance je vous propose ce modeste morceau de musique signé Sum 41, fournisseur de 99% des teen movie, le pour-cent restant étant dédié aux films muets.
Une fois le morceau terminé on rentre dans le vif du sujet en compagnie des trois tocards du film. Mais pourquoi trois ? C’est pourtant simple, afin que chaque spectateur puisse s’identifier à un personnage on introduit trois persos principaux : le beau gosse, le geek et l'obèse (on parle de productions américaines ne l'oublions pas). Les deux derniers servant bien sûr à faire contraste vis-a-vis du beau gosse.
On peut aussi rajouter un black au look Bob Marley mais jamais en rôle principal, faut pas exagérer non plus après ça devient de la discrimination positive.
Nos trois tocards donc discutent du bal de promo qui approche, même si aucun d’eux n’a trouve de cavalière pour l’instant, ce qui risque d’empêcher nos trois loustics de tirer leur coup. Intervient alors un quatrième personnage, j’ai nommé la bombasse de service, qui dispose du don de ralentir le temps quand elle se déplace dans les couloirs. Pratique puisque comme ça on peut mater ses fesses plus longtemps, d’autant qu’elle est souvent accompagné de sa bande de poufiasses, et qu’elles sont toutes vêtues d’une mini jupe et d’un décollette à en faire rougir un concombre.
 | Mr Mackey déclare en tant que CPE talentueux : Cette fille représente évidement un idéal féminin auquel chaque fille idiote et superficielle présente dans le public pourra s’identifier |
Une fois le ralenti terminé intervient le cinquième et dernier personnage clé de l’intrigue, pour autant qu’il y en ait une bien évidemment. Il s’agit de la brute de service, quater-back de l’équipe de football de l’école, et dont toutes les filles de l’école sont amoureuses, sauf bien sur la poufiasse de service.
| Mr Mackey déclare en tant que CPE talentueux : Toutes les grosses brutes s’identifieront bien sûr à ce gars la, en déclarant que cette « pétasse siliconée » ne mérite pas de se faire monter par un si bel étalon mais que, quand même, il faut la sauter, pour le geste quoi. |
A ce stade du film les fondations sont posées, et il ne reste plus à assaisonner le tout de blagues potaches, d’un assortiment de substances biologiques variées, d’une bonne dose de raclées et bien sur d’une série de plans cul plus ou moins fructueux.
De toute façon si vous êtes encore devant le film ce n’est pas pour la beauté des décors ou la finesse des dialogues, « on veut du cul » comme dirait l'autre
Premier round
Vu que tous les gars de l’école veulent se faire la pouffiasse, il va bien falloir les départager. Le mieux est de mettre en place une compétition, sportive ou pas, lors de laquelle seront confrontés nos deux protagonistes. Le vainqueur prendra une sacrée longueur d’avance pour le bal de promo.
| Mr Mackey déclare en tant que CPE talentueux : Une fois encore on constate une visée moralisatrice, une citation à la con du genre « on n’a rien sans rien » symbolise parfaitement la situation |
Je vous propose ici une liste de défis possibles, même si le résultat sera toujours le même, c'est-à-dire finale entre le tocard et la brute, suivi d’une victoire éclatante de ce dernier et d’une ridiculisation du beau gosse. Le truc vice-lard c’est que la pouffiasse trouve le tocard mignon au fond d’elle, mais qu’elle doit se farcir l’autre brute écervelée pour garder un minimum d’estime de ses camarades pom-pom.
- Course en sac
- Match de football
- Concours de chant
- Jeu a boire
- Baston
En fin d’épreuve on verra apparaître une espèce de laideron qui se précipitera sur notre héros déchu, qui la rejettera comme un vulgaire sac a merde, alors qu’il aurait pu tirer son coup le con.
| Mr Mackey déclare en tant que CPE talentueux : Ici comme phrase de merde je mettrai bien « il faut battre le fer tant qu’il est chaud » |
Interlude
Quoi de mieux pour rythmer le film que quelques gags sexy ou à tendance scato ayant pour cible évidente notre trio de choc prêt à tout pour voir ne serait-ce qu’un nichon ou une paire de fesses bien rebondies. Et là il nous suffit d’invoquer l’algorithme de Benny Hill pour obtenir un éclat de rire assuré.
Tocard + Pétasse siliconée = Situation cocasse
Prenez donc un de nos trois pervers, le petit gros par exemple, un lieu coquin avec une fille, les toilettes du bahut, secouez le tout et vous obtenez une scène d’espionnage délirante se terminant dans un apothéose d’excréments en plein cours de théâtre à l’étage inférieur[1] (notez ici que faute de petit gros on a impliqué les trois maigrelets pour faire craquer le plafond).
Pour varier les plaisirs on peut impliquer deux protagonistes :
- Geek + Héros + Chambre de filles = Embrassade et attouchements homosexuels[2]
On peut aussi joindre l'utile à l'agréable :
- Héros + Infirmière sexy = Touche rectal des plus jouissifs[3]
Un dernier pour la route :
- Gros + Chambre de filles = Violences sexuelles de la part d’une vieille bique[4]
Avouez que les options possibles sont innombrables, tout comme les teen movie d’ailleurs.
| Mr Mackey déclare en tant que CPE talentueux : Ben là honnêtement je sèche sur l’optique moralisatrice, peut-être un soupçon de Permet de formater de courtes citations. {{c|J'ai un '''gros''' bide.}} donne : « J'ai un gros bide. » m’voyez mais sans conviction. |
Deuxième round
Ça y’est il est temps d’engager le deuxième round, faudrait tout de même pas laisser l’espèce de brute attardée se farcir la chaudasse quand même ! Et heureusement notre puceau héros est encadré de ses fidèles serviteurs qui ont d’ailleurs mis au point un plan du tonnerre qui ne peut pas échouer.
Le petit gros fera diversion pendant que le geek de service déverrouillera la porte de Miss gros ni-bards permettant au héros de se faufiler dans la chambre de sa bien aimée. Bien sur le plan foire en beauté et notre larron parvient a nouveau a se ridiculiser, devant les yeux ébahis de sa belle.
Il peut aussi si besoin est se tromper de piaule pour se retrouver avec une nymphomane sado-masochiste qui lui enfoncera sans concession un énorme plug dans l’anus[5]. C’est donc un nouvel échec cuisant mais une avalanche de gags à en pisser de rire pour le spectateur.
Second interlude
Il est venu le temps du second interlude, impliquant le plus souvent des substances illicites. Ben ouais, à force de se ramasser en beauté, nos trois lascars dépriment et pensent trouver en la drogue et l’alcool des solutions à tous leurs problèmes. Mais là encore c’est l'échec. Entre le strip-tease provoqué par un space-cake sans hash[6], la douche de champagne enrichie en urée[7] ou encore une soirée bien arrosée qui finit en plan gay[8], rien de très probant ne semble émerger des cocktails explosifs ingurgités par nos amis [Pose caca forever].
| Mr Mackey déclare en tant que CPE talentueux : Ici le message est tres clair, il s’agit de tirer la sonette d’alarme et de montere aux jeunes que se droguer c’est mal m’voyez, et boire c’est mal aussi m’voyez |
Round final
Ça y’est voici le round final, et si notre puceau espère conquérir la fille de ses rêves, il va d’abord devoir passer sur le corps de son rival de toujours : l’idiot aux gros bras.
On assiste alors à une super compétition à l’issue fatidique, collant a deux scenarii bien distincts :
- soit le heros bat le gros dur, il peut alors sauter sa petasse et le couple est elu Roi et Reine au bal de promo.
- soit le heros foire en beaute, encore, et se retranche sur le laideron qui faute de nieus se revele un plutot bon coup une fois au pieux.
Ses potes quant a eux s’en repartent la queue entre les jambes, a moins d’avoir conclu pendant le film avec un mec [Boat Trip], la mere d’un pote [American Pie] ou meme un gros boudin [Road trip]. Dans tous les cas tout est bien qui finit bien, et il ne reste plus au scénariste qu’a préparer l’episode suivant, ou plus fin à changer le titre en s’assurant qu’il contienne le mot Trip ou Sexy, ou encore mieux les deux. Ah non, désole, on me signale en régie que Sexy Trip est déjà pris, par contre Trip Sexy reste disponible !
C’est à vous
Quoi de plus simple que de faire un teen movie me direz vous, et vous avez tout a fait raison. Maintenant que je vous ai confie les ficelles du scenario ne reste plus qu’a faire un casting du tonerre, en piochant vos tocards et autres bimbo dans la liste qui suit.