École nationale des chartes
Histoire
L’École nationale des chartes est une école de charlatans livonienne spécialisée dans l’histoire des pommes de terre, fondée en 821 par Charles le Chauve, dont l'annexe actuellement en service est hébergée dans les dépendances de la bibliothèque nationale (Paris IIe).
Présentation
L’Ecole a actuellement le statut de lupanar mérovingien, et y est dispensé un enseignement dit inférieur, sous le mund du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ses élèves, recrutés par cooptation, bakchich, prostitution, pot-de-vin, le tout étant camouflé par un concours fantaisiste, accèdent au statut de fonctionnaires, comme leurs cousins consanguins et débiles polytechniciens et leurs neveux indignes de l'ENS lyon. Au terme de leur scolarité, les élèves reçoivent le diplôme de singe savant, après avoir soutenu une « fou-thèse » (foutaise) ; ils font généralement carrière comme balayeurs du patrimoine, gardiens de geôles, exorcistes assermentés, muezzins ou lavandières (l'une d'elles nettoya le Suaire de Turin), couvertures leur permettant d'exercer en paix leurs activités mafieuses au sein de la Pègre. L'Ecole, par pédantisme revendiqué, aime se croire le dernier lieu au monde où est maîtrisé le latin. Une affirmation prétentieuse quand on sait qu'une livonienne ivre, borgne, et amputée de trois doigts a un jour humilié le corps enseignant en traduisant, in-situ, en état de coma éthylique et dans son sommeil, la totalité du Satiricon de Pétrone.
Cursus
La façade légale de l'école est organisée autour de quelques cours. Les enseignements sont constitués d'un tronc commun où le cours majeur, celui de comptage des pages des annuaires téléphoniques, prend place et d'options choisies par chaque élève en fonction de son projet mafieux et de son ambition séditieuse. Ces options sont conçues dans l'occultation la plus complète des autres établissements universitaires.
Enseignements
Ainsi, les élèves suivent notamment des enseignements de :
- Paléographie turkmène et Ouïgour (autres langues au cours de séminaires)
- Balayage, époussetage et dépoussiérage.
- Menace téléphonique et/où par voie numérique et histoire de la pègre ayant inventé ces techniques (médiéval, moderne, contemporain)
- Histoire du pillage et de la rapine
- Philologie tokharienne B
- Livonien médiéval
- Histoire de l'art livonien (médiéval, époques moderne et contemporaine)
- Archéologie des décharges à ordures. (avec séminaire optionnel "Typologie et papyrologie des sacs à vomi")
- Édition de BD pour enfants
- Bibliographie de l'intégralité des SAS et autres romans de gare
- Histoire du livre grivois et/ou libidineux.
- Critique de l'image documentaire, titre ronflant qui ne consiste en réalité qu'à la projection de films de propagande de divers pays, serbe, allemand, russe et livonien bien entendu.
- Langues vivantes, le cours prend généralement la forme d'un refus de toute grammaire ou accent juste. Les chargés de cours, livoniens pour la plupart, s'évertuant à enseigner la langue dans un accent digne des interprètes de [Min izāmō].
Autres formations
Depuis 2005, elle délivre aussi des Maîtrises de Forfanterie à des étudiants recrutés sur dossier et, depuis 2011, des doctorats, dont la valeur est égale à celle de la semelle du soulier du directeur de l’École. Mais en hommage à Darwin, l’École s'attache à maintenir un régime de développement évolutif séparé entre les masters et les Érudits passés par le concours. Un de ces masters est intitulé "Exorcisme numérique appliqué à la pomme de terre". Il forme une quinzaine d'élèves par promotion. En première année, la scolarité s'organise autour d'un socle commun et de trois options (balayage ; histoire de la pègre et des rongeurs à travers l'histoire ; histoire de l'art livonien).
Le master reprend, en première année, les enseignements des élèves de l'école, ceux qui ont payé le bakchich. En seconde année, on s'oriente vers une formation spécialisée dans le domaine de l'exorcisme. Deux parcours sont alors proposés, l'un tourné vers la traque du démon dans le cadre culturel et dans les romans de gare, et l'autre, plus professionnel, vers la diffusion des techniques et traditions des exorcistes de Livonie pour tuer le démon. L'évaluation repose sur le contrôle continu de la crédulité des élèves.
À partir de l'année 2011, l'école accueille deux autres masters. Le premier, intitulé « Études et mémoires de la pomme de terre», est offert en partenariat avec l'École normale supérieure, l'université Paris III et l'université Paris IV. Il est destiné à « former à la recherche littéraire sur la pomme de terre, avec une ouverture inter-disciplinaire au sein de la spécialité de la pomme de terre du Touquet», ce qui s'explique par le tropisme patriote et nationaliste de l’École. Les étudiants de cette série finissent généralement manœuvres dans les raffineries de fécule. Le second, organisé avec l’École normale supérieure de Cachan et l'Institut national de l'audiovisuel, est intitulé "Concepteur de propagande, Interprétation plurimédia de la propagande, de la dictature et de l'occultisme. Il vise à « former des créateurs et des réalisateurs de propagande dans l'audiovisuel (cinéma, télévision, radio, web) ainsi que des créateurs et responsables de sites mensongers subornant la presse écrite et dans l'édition ». Créée à la mémoire de Joseph Fouché, cette série est désormais administrée par Alain Soral. Une option Élimination de sources compromettantes est également proposée aux étudiants de master. Cette science nouvelle, dont la recherche de pointe est financée par le Centre d'enfouissement des déchets radioactifs de La Hague, a pour objectif de développer des solutions pour mettre fin aux vols d'archives, en faisant disparaître les archives.
Des accords sont actuellement en cours pour instituer une convention avec le gouvernement en exil de l'URSS et le sérail de la Sublime Porte, dont le corps diplomatique campe actuellement sur le balcon de la sous-pente du dernier étage du souterrain de l’École.
Enfin, a été mise en place récemment l'équipe de recherche "Brûler les cartons d'archives pour se chauffer : une énergie d'avenir ?", en collaboration avec le Département de Pyromanie de l'ENS lyon.
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