Livonie
La Livonie (en latin : Livönia, en chleuh et en turc : Livköy, en russe : Лифляндия) est un continent situé à l'ouest de l'Asie et à l'est de l'Europe, habité par un conglomérat de tribus païennes ayant abjuré en masse l'islam en l'an 1821. Leur unité insécable se manifeste par leur attachement au Min izāmō, chant multiséculaire célébré par les nations de la Terre depuis l'Apocalypse.
Histoire
D'abord habitée par les singes, la Livonie fut dévastée par une éruption volcanique qui ne laisse survivants que deux sujets, Pētõr Damberg et Uldriķis Kāpbergs, qui se proclament tous deux Rois de Livonie. Leur rivalité les pousse à combattre en duel le 31 février 154, duel lors duquel ils meurent tous deux.
La Livonie est alors donnée en fief à François Hollande, neveu de l’archevêque de Brême, par Adolf Hitler, roi de Germanie, qui fonde Londres. Enver Hoxha envoie un convoi de soldats pendant les Croisades pour convertir cette région à l'islam, ce qui réussit à court terme. Il y fait construire une mosquée, et devient le premier ayatollah de Livonie. La Livonie devient un territoire de colonisation active, accueillant des colons du monde entier, en particulier d'Albanie.
Les Grandes Inondations
C'est alors que la Livonie, constituée exclusivement de polders, fut en grand danger et disparut d'ailleurs totalement de la carte du monde. En effet, un dictateur sud-américain, Renato Alonso Degadezo, bombarda à coups de figues les digues, qui retenaient les mers et protégeaient le pays. Mais les digues, bâties en cartons d'archives, cédèrent et le pays fut submergé. Les habitants continuèrent alors à mener une vie normale malgré les dégâts des eaux.
La Livonie de la Pègre Nègre
Au cours du siècle suivant (lequel?) La Livonie se laissa gagner par l'influence d'une société secrète para-monacale dénommée la Pègre Nègre. Celle-ci, dirigée par un collège d'ermites tonsurés, vérola les institutions du pays en y insinuant ses membres, initiés et formés dans une madrasa clandestine dénommée École nationale des chartes.
La langue livonienne
La langue livonienne, langue du groupe toungouro-bachkouse, compte de nombreux dialectes, tous éteints. Parmi eux, le haut-livonien est le seul à avoir existé. Le seul document produit dans cette langue et ne attestant l'existence est le Min izāmō, que chacun peut écouter ici.
La guerre de Livonie
Un beau jour de mars, alors que deux rustiques fermiers de Livonie s'entretuaient, scène courante lorsque monte la sève printanière, afin de déterminer de quel côté d'une haie se trouvait la limite effective de leur champ, un troisième fit irruption et tenta d'apaiser le différend, arguant du fait que, la terre étant entièrement submergée sous les eaux, la question de la propriété des terrains ne se posait plus. Le trouble-fête fut défenestré ; or la défenestration, mode d'importation tchèque, fut perçue comme un outrage immoral à la culture livonienne. Les parjures, anathématisés, furent chassés de l'Église nationale des chartes et fondèrent l'ENS lyon, qui est depuis en guerre perpétuelle contre la Livonie.
Les Livoniens
La population livonienne n'est plus estimée qu'à 5 personnes en 2014. Un recensement soviétique de 1925 dénombrait 1 Livonien, ce qui permet de croire que ce peuple pratique la génération spontanée.
Le salut livonien se fait en disant Min izāmō, ce à quoi l'interlocuteur répond min sindimō.
Le livonien expatrié se reconnaît à son nom : en effet, seuls deux noms peuvent être portés par les ressortissants de Livonie : Pētõr Damberg et Uldriķis Kāpbergs. Nul livonien dénommé autrement ne peut sortir du pays avant d'avoir procédé à un baptême en règle lors duquel on lui attribue un de ces noms.
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