Amanda Lear

Amanda Lear, aussi connue sous le nom Transexuel de generation 2 dans l'annuaire téléphonique 1984 du Baloutchistan autonome (région touristique du Pakistan), est une "femme" de télévision née à ... , le 18 juin ... , de parents qui ne se sont jamais vus, jamais croisés et ont vécu toute leur vie à 40 000 km de distance (sauf lorsque le père d'Amanda décida d'appeler sa mère d'une cabine téléphonique de la Place Carnot de Lyon, en 59 avant Chuck Norris. "Mais la mère de qui ?" me direz-vous).

Les débuts douloureux d'Amanda

Un sexe d'homme mais un beau cul, quand même...

Amanda passe son enfance en Picardie avec un sexe d'homme. Ce qui signifie qu'elle en promène finalement deux, si on additionne celui avec lequel elle passe son enfance et celui qui existe anatomiquement entre ses jambes. Mais Amanda (qui ne s'appelle pas Amanda, puisque sa maman a logiquement préféré un nom de garçon à sa naissance. "Mais à la naissance de qui ?" me direz-vous) est complexée par sa masculinité, et rêve en fait de ressembler à Cindy Sander, mais en moins corpulente. Repérée par une agence de mannequins en mousse polyuréthane (dirigée par Patrick Sébastien, grand amateur des cookies cuisinés par Pascal Sevran), Amanda se décide tout de même à rester un garçon jusqu'à son dix-huitième anniversaire.

C'est pourtant avant cette date que tout bascule...

Tout bascule

Amanda s'appelle en réalité Octave Pruchotin, c'est du moins ce que prétend son carnet de santé. Alors qu'il a quatorze ans, Octave prend le tramway.

Dans cet accès de folie, il va même jusqu'à s'acheter un paquet de M&M's. S'étranglant avec une de ces délicieuses confiseries chocolatées, Octave comprend la réalité du monde et décide de devenir chercheur en pharmacie sous le nom d'Isabelle (en hommage à sa maman qui s'appelle Chantal). Au final, Patrick Sébastien, qui n'accepte pas du tout cette reconversion, se suicide avec Shirley et Dino. C'est Salvador Dali (plus connu sous le nom Salvatore Adamo) qui va reprendre le jeune homme au fond du caniveau, et s'engage à lui financer son changement de sexe avant son vingt-deuxième anniversaire ("Mais le changement de sexe de qui ?" me direz-vous).

C'est pourtant avant cette date que tout bascule...

Tout bascule (bis)

Les historiens ont découvert une étrange similitude entre la vie d'Amanda/Octave/Isabelle et celle du célèbre Roi des poulets, Bébert II. Le sondage Sofres du 14 mars 2005 va également dans ce sens. Sur son lit de mort, Jacques Chirac confirmera la réalité de ce rapprochement.

En effet, Isabelle, lors du Festival de la Poule de Saint-Quentin 1976, rencontre un éleveur. Ce dernier lui propose d'écouter le chant du coq. Touchée jusqu'au plus profond d'elle-même par la sonorité suave d'une telle musique, Isabelle veut devenir chanteuse. Mais pour ne pas pousser Salvator Dali au suicide, elle comprend qu'il faut redevenir un homme, et prend le nom de Bébert. Non pas en hommage à l'éleveur ni à son père ("Mais le père de qui ?" me direz-vous), mais parce que sa révélation tombe le 20 mars, jour de la Saint Herbert, et qu'elle ne voulait pas pousser Herbert Léonard au suicide.

Bébert, après plusieurs cartons en discothèques, décide de fêter son dix-huitième anniversaire avec Silvio Berlusconi. Or ce dernier lui cuisine des ailerons de poulet : c'est le choc ! Bébert balance son verre de Chianti à la figure de Silvio et menace de danser la lambada sur la tour de Pise. En s'enfuyant de la demeure du patron de télévision, Bébert prend la résolution de se proclamer "Roi des poulets" sous le nom de Bébert II.

C'est sous ce nom qu'on connaîtra également les élucubrations d'une prostituée transsexuelle de Pigalle, mais Shirley et Dino contestent tout lien avec Amanda Lear...

La carrière télévisuelle

Devenu complice avec son chirurgien panaméen, Bébert II (devenu Amanda Lear, pour les besoins de sa maison de production amiénoise, Picard Stéréo) fête son vingt-quatrième anniversaire au Fouquet's avec une centaine d'amis et un sexe de femme ("Mais l'anniversaire de qui ?" me direz-vous). En voyant Michel Drucker sur la 2, Amanda prend conscience de la rentrée d'argent que peut représenter la télévision. Elle apprend alors l'albanais et l'arménien, pour pouvoir le rajouter sur son CV. Mais ses premiers pas dans le milieu sont hésitants, et les poulets lui en veulent de cette trahison.

Une fin tragique

Un individu du nom de Karl Marx, originaire de la Bresse et autoproclamé Prince des poulets, organise avec la complicité de Georgette, présidente du Saugeais, le plus grand guet-apens jamais connu de mémoire de bête à plumes. Amanda est tabassée dans une rue noire de San Fransisco alors qu'elle devait dîner à Berlin-Ouest. Son tamagoshi la sauve finalement, puisque ses agresseurs reconnaissent en cet animal virtuel la sympathie qu'Amanda éprouve pour les poulets. Trois côtes cassées et une aile démise, la star est acheminée vers l'hôpital de Saint-André sur Moselle.

C'est là qu'elle rencontre Dalida, elle aussi hospitalisée pour avoir trahi les autruches. Guy Lux ira les réconforter, et dédiera une émission à Dalida, décédée de ses blessures peu après. Choquée par cette expérience, Amanda décide de reprendre la voix grave de son père ("Mais le père de qui ?" me direz-vous). Elle meurt d'une extinction de voix, à la fin de sa vie.

Des hommages par centaines

Le peuple des poulets, profondément touché par la disparition de leur icône, nommera tous les nouveaux-nés "Bébert" et tuera tous les autres, si bien que le gouvernement français devra expliquer cette hécatombe par la fallacieuse histoire de la "grippe aviaire". Chantal Goya enregistrera un nouveau CD en hommage à la star et connaitra un succès mérité au Japon avec ce single : "Amanda et le lapin vert fushia". Chantal Goya meurt tragiquement dans une rue de San Fransisco.

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