Blocage des facs
Nicolas Sarkozy bafouille : | |
Encore des prolos... Putain de pauvres ! |
Directement inspiré de la Révolution française et de Mai 68, le blocage des facs est un élément structurant des "mouvements étudiants". Le jeu ne peut néanmoins commencer que si l'Assemblée Nationale a voté une loi concernant l'enseignement dans les six mois qui précèdent le début de la partie. Une fois que les pions sont installés sur la case départ, le jeu peut commencer selon les règles suivantes.
Les assemblées générales
Elles sont généralement composées de 7 étudiants selon la police, de 225 selon les étudiants eux-mêmes et de 142.157 selon les syndicats grévistes. Tout cela dans un amphithéâtre de 300 places ! Ces assemblées sont avant tout un lieu de rendez-vous attendu pour les analphabètes, sourds et malentendants, qui profitent de ces réunions pour communiquer entre eux avec les mains et autres organes disgracieux. Elles sont généralement animées par des barbus éméchés d'une cinquantaine d'années et qui se disent "jeunes étudiants précaires". Les communistes sortent généralement de ce premier tour en grands vainqueurs.
Très vite, ils arrachent les cabines téléphoniques pour circonscrire la zone, taguent les murs de la bombe de peinture de leurs parents et chantent en chœur "l'Internationale", célèbre tube de DJ Lénine dans les années 20 qui a enflamma Bercy.
Note : si les deux équipes terminent l'épreuve à égalité, il faut les départager au chamboule tout. Les communistes tentent de construire des monticules de tables et de chaises pour barricader l'université. Les débloqueurs tentent, quant à eux, de défaire le bel ouvrage fait de bois et d'acier. Il arrive parfois que les communistes soient contraints de démonter eux-mêmes leur ouvrage à la fin de la partie. Il s'agit de l'humiliation suprême. Elle précède le supplice du pal et le concert de Mireille Mathieu, chargé d'achever les perdants.
La bataille des tracts
C'est là que l'UNEF entre en piste. Comme à son habitude, elle va badigeonner les murs de ses tracts indécents et pornographiques. Elle recouvre chaque mur, ne laissant pas un millimètre d'espace. Elle fait généralement exploser son budget colle en quelques jours. Mais ce n'est pas tout ! Les braves camarades de Bruno Julliard se permettent également d'interrompre tous les cours durant dix longues minutes où ils récitent un texte qui se résume à demander de l'argent et à refuser la précarité.
Les communistes savent, eux aussi, faire des tracts. La police d'écriture y est souvent horrible, l'orthographe catastrophique et le style très ampoulé (voir ci-contre).
Lorsque l'UNEF a pris suffisamment d'avance sur ses poursuivants communistes et débloqueurs, elle retire sa cape rouge et se transforme en UNI, la droite universitaire. D'un coup, d'un seul, tous ses militants barbus et défroqués deviennent de puissants intellectuels aux lunettes carrées et au langage courtois. Ils se mettent alors à dire des phrases comme :"Vous reprendrez bien un peu de café, mon jeune Preston ?" ou encore "La bourse a été fort fluctuante ces derniers jours, mais la conjoncture économique et sociale et la balance commerciale joueront en notre faveur ces prochaines semaines."
Se sentant trahis par ce remarquable coup de Jarnac, les communistes se rebellent. Ils vont à la rencontre du pion UNI pour provoquer une bataille de yaourts Mamie Nova. Le vainqueur du combat à droit au baiser sacré du grand mathématicien Cantor.
Georg Cantor s'exclame : | |
« C'est quoi ces conneries ? Va niquer ta mère ! » |
Les communiqués de presse
Les deux équipes savent rivaliser de ripostes verbales savamment dosées pour se défier ! La preuve en est avec ce message radio des communistes qui ont piraté une station locale :
Georg Cantor s'exclame : | |
« Tu vas la fermer connard ! J'essaie de dormir ! » |
Jean Saint-Josse s'écrie : | |
Oh ça va, laisse-le parler. Il m'amuse bien ce gars ! |
Le TeckPoney s'il avait su s'exprimer aurait dit : | |
Wouhouhou ! Wouuuuu ! Houuuu ! Putain, c'est quoi ta came, mec ? C'est d'la bonne ! |
Rendez-vous, bande de Bolchéviks ratés, sacs à foutre putrides ! |
Le Super Banco
Après ces trépidantes réjouissances, tous les compteurs sont remis à zéro pour le Super Banco final. Les communistes et les débloqueurs sont soumis à l'épreuve de force. Ils vont devoir se compter. Ceux qui sont les plus nombreux gagnent. Les tentatives d'intimidation sont nombreuses, de part et d'autre. Heureusement, le sage apôtre pénètre dans la salle et signifie aux deux assemblées :
Le conseil de Carl Friedrich Gauss : | |
« Vous n'êtes que des blaireaux. Allez bosser bande de tanches moisies, sinon je vous arrose de mon foutre viril et flasque ! » |
Les communistes s'exécutèrent et prirent la fuite, jurant de revenir à la première occasion.
Facho ! |
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