C'est la fête on s'encule
Expression familière et encore peu répandue utilisée pour exprimer la joie, la satisfaction, le bonheur.
L'histoire de l'expression
L'expression "C'est la fête, on s'encule" réapparait au début de l'année 2012. Elle est invoquée lors d'une soirée arrosée par deux jeunes nordistes qui ne trouvaient pas les mots justes pour qualifier le sentiment de bonheur dans lequel elle se noyaient. Cette expression tout d'abord utilisée dans un cercle très restreint se propage assez vite sur le territoire français. Certains linguistes tels que le fameux Franck Ribéry ou le très populaire Seth Gueko, affirment que dans quelques années l'expression sera devenue courante et aura une influence au niveau international.
Suite à la popularité soudaine de cette expression, pourrait-on croire, venue de nulle part, des recherches ont été faites afin de définir ses vraies origines. Plusieurs théories se sont imposées. Selon Aude Javel, une linguiste bien connue dans le IXe arrondissement de Paris, l'expression aurait ses racines en Finlande, ou il existait à une époque (l'époque n'est pas encore bien définie, mais vu la tradition, ça devait être le moyen âge) une tradition entre les hommes de faire des fêtes sans leur femmes afin de s'enculer mutuellement, entre amis, pour décompresser un peu du stress que provoque le mariage. Ceci peut être aussi du au fait que ces fêtes se tenaient dehors, et la Finlande n'étant pas connue pour son climat doux, rien de tel qu'une petite enculade pour ne pas se gêler le cul.
Cependant, Gérard Menjoui, un scientifique des langues se spécialisant dans les expressions qui évoquent la sodomie, n'est pas du tout d'accord avec cette théorie. Selon lui, l'expression viendrait plutôt du Danemark, ou dans les temps des vikings, il était coutume d'insérer la bouteille d'alcool qu'on avait bu auparavant dans l'anus de son meilleur ami, afin de lui démontrer a quel point leurs sentiments d'amitié mutuels étaient sincères et profonds. Une symbolique très touchante, même si la pratique en elle même peut sembler un peu barbare sur les bords..
Plusieurs personnes investies dans le champ linguistique ont aussi affirmé que l'expression doit avoir ses sources en Grèce. Les explications ne sont pas nécessaires.
En France
D'après des sources sûres (c'est à dire, une étude américaine) l'expression était employée dans le milieu royal en France. Cerains livres historiques affirment même que c'était l'expression préferée de Louis XVI, qui s'amusait à la crier sans arrêt pendant les fêtes au château.
L'expression a été après reprise par la foule pendant la révolution française, avec une petite nuance pour taquiner le roi, le slogan était en effet: "C'est la fête, on coupe des têtes". Il faut avouer que c'est bien trouvé, parce que en plus, ça rime! Le slogan est resté d'actualité pendant toute la période de la révolution est a été vivement scandé par les foules qui assistaient aux séances de décapitation à la guillotine (le sport national français de l'époque).
Même Baudelaire, pourtant connu pour ses tendances à sombrer dans la tristesse plutôt que dans les fêtes, a utilisé une fois l'expression dans un de ses poèmes:
"Un soir, l'âme du vin chantait dans les bouteilles:
"C'est la fête, on s'encule, ô cher ami bourré",
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité!"
Certains supposent que le poème a été écrit dans un état de joie provoqué par une profonde bissextilité venue d'un abus de vin. Cela ne change pas le fait que la comparaison de la sodomie à "un chant plein de lumière" et sa mise en avant en tant que signe de fraternité est touchante et très poétique. Il faut rendre à Baudelaire ce qui est Baudelerien.
Mise en situation
Voici quelques exemples pour illustrer l'emploi de l'expression:
1.
2.
3.
Mise en garde
Attention jeunes (et vieux) lecteurs! L'utilisation de cette expression, aussi belle et amusante qu'elle soit, comporte des risques. Ceux qui ne connaissent pas la signification moderne, peuvent prendre vos mots comme des avances, ou même comme du harassement sexuel. Il est donc important de faire attention à qui on parle quand on veut l'employer. Si vous n'êtes pas homosexuel ou tout simplement vous n'êtes pas adepte de ce genre de pratiques, il y a plusiers endroits ou il faut éviter d'utiliser cette expression, même si dans un élan de joie c'est très tentant, car il n'y a pas d'expression qui peut mieux décrire ce sentiment de bonheur qu'on éprouve parfois, comme si le monde nous appartenait, comme si on pouvait tout faire, que rien n'était impossible et que... enfin, on digresse. Ces endroit sont entre autres:
- la Fistinière
- Les chars de la Gay Pride
- Les boîtes de nuit décorés aux couleurs de l'arc en ciel
- La chambre du fils de l'ami de votre mère qui est curieux sexuellement
En ce qui concerne les personnes à qui il faudrait éviter de dire ces mots, on vous fait confiance, vous allez les reconnaitre.
Expressions Dérivées
Il est possible d'entendre des versions un peu différentes de cette expression tel que :
- "C'est la fête, on s'encule sous la grêle/neige" (version utilisée surtout dans les pays nordiques et en Sibérie)
- "C'est la fête, on s'engrêle sous la cule" (dérivée suite à la tentative d'utilisation de l'expression par un Suédois qui ne parlait pas très bien le français)
- "C'est trop la chouille, rucham cie kurwa" (La version franco-polonaise)
- "C'est la fête, on coupe des têtes!" (comme expliqué au dessus, le dérivé est venu de la Révolution Française)
- "C'est la fête, on encule Schtroumpfette!" (la version utilisée uniquement par les Schtroumpfs et les Belges)
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