William Shakespeare

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« Croyez-moi, vous ne voulez pas savoir pourquoi on lui a donné ce surnom. »
« Shakespeare n'existe pas, je ne l'ai pas rencontré. »
« Che me conchentre, che me tétend et... Ch'inspire, Shakespeare, Ch'inspire... »
~ Petite leçon pour se calmer (Garcimore)


Willy the Shaker, peu après son heel turn de 1598.

William Shakespeare (ou Poire Chèque-Expire en bon français), alias Willy the Shaker, fut le booker (scénariste) de la World Wrestling Entertainment entre 1589 et 1603. Il est reconnu par les amateurs de lutte professionnelle comme le meilleur booker de tous les temps.

Débuts à la WWWE

Avan McMahon Sr., promoteur de la WWWE (West Winchester Wrestling Entertainment), venant de présenter un gala dans le sous-sol de la cathédrale du village, avait choisi le bar où se trouvait Shakespeare pour sortir ses lutteurs.

Deux heures et 5 danses à 10 pennies plus tard, l'amitié qui fut née allait ébranler les fondations du sport-spectacle.

L'influence de Shakespeare sur la WWE

L'ère Faeritude

À l'époque, les gimmicks présentées par la WWWE visaient surtout les enfants en bas âge. On pouvait fréquemment voir des histoires de faeries de toutes sortes, souvent dans des tenues chastes et non-controversées. Shakespeare eut un effet magistral sur le produit de la WWWE, dû à sa préférence pour des histoires sanglantes, parfois surnaturelles, et contenant un grand nombre de gérantes en petites tenues.

Le storyline qui a fait de Shakespeare un grand nom de la lutte est, sans conteste, les événements entourant le Pay Per View de la WWWE du mois d'octobre 1589 : A Midsummer's Night Slam.

Lors d'un seul PPV, William Shakespeare introduisit au monde deux des lutteurs les plus connus de l'histoire, The Puck et Stone Cold Oberon, roi des faeries avec un penchant prononcé pour la bière irlandaise et les minis-jupettes dorées dites "esclaves égyptiens de péplum". C'est également ce soir-là que le monde de la lutte vit pour la première fois Tit-Ania, la pulpeuse gérante de Stone Cold Oberon, dont le prénom constituait un jeu de mot peu subtil sur la grosseur de ses seins.

L'ère Faeritude était née.

La WWE

En 1591, après 2 ans d'intenses succès, Vinicus McMahon Sr. décide d'étendre son territoire. Celui-ci raccourcit le nom de sa fédération à WWE (Westminster Wrestling Entertainment), et commence à présenter des galas dans le sous-sol de l'abbaye de Westminster, à Londres.

Meilleures rivalités

À lui seul, Shakespeare a donné aux amateurs de lutte les rivalités parmi les plus grandes de l'histoire de la WWE. Parmi celles-ci, on retrouve :

  • The Puck vs. Stone Cold Oberon : A commencé avec une alliance entre les deux lutteurs, alors que Stone Cold Oberon demanda à The Puck de l'aider à recruter Tit-Ania comme gérante. The Puck fit un screwjob à Stone Cold Oberon, et Tit-Ania devint plutôt la gérante de Nick "The Ass Man" Bottom.
  • "Sorceror" Prospero vs. "Ugly Fuck" Caliban : Prospero était à l'époque un lutteur charismatique mais peu apprécié, emprisonné dans le milieu de carte avec sa fille et gérante, Miranda. "Ugly Fuck" Caliban, dans une série de vignettes, fut montré se saoulant dans une auberge du coin, et lança un défi à Prospero. La suite de combats entre Prospero et Caliban fut qualifé d'une des séries de matchs les plus techniques de tous les temps. Prospero finit par l'emporter, et forma un stable avec Ferdinand.
  • Clan Montague vs. Clan Capulet : Considéré par les historiens comme la première feud entre clans. Shakespeare se servit de deux lutteurs cruiserweights, Sexxxy Romeo et Jiggling Juliet, pour bâtir une suite de combats heavyweights époustouflants. La célèbre feud se termina dans un Loser leaves England match, où Sexxxy Romeo et Jiggling Juliet refusèrent de se battre. Dans un des screwjobs les plus célèbres de l'histoire de la lutte, Vinicus McMahon déclara qu'ils avaient alors tous les deux perdus, et le célèbre couple prit sa retraite de la WWE.
  • Macduff vs Macbeth - Battle of the Macs : Une rivalité passionnante entre les deux légendes du hardcore, la rivalité se termina dans un match particulièrement sanglant, alors que Macduff décapita Macbeth pour devenir le Scottish King of the Ring.
  • Sexy Othello vs. Bastard Iago : Une rivalité particulièrement époustouflante entre deux Cruiserweights de haut calibre. Les fans furent déçus de la fin de la rivalité, alors qu'Othello, attristé d'avoir perdu sa gérante, la pulpeuse Desdemona, se sortit lui-même du Royal Rumble de 1592.

Meilleures catchphrases

En plus d'un scripteur brillant, Shakespeare fut connu pour avoir donné un grand nombre de catchphrases mémorables aux lutteurs qui évoluèrent à la WWE à cette époque. Parmi les plus connues, notons :

  • What wilt thou doth, brother, when Othellomania runeth wild on you?
  • The Puck will layeth the smacketh down on thy roodypoo, candy posterior!
  • To be, or not to be. What's it gonna be, bitch?
  • Cuz Oberon sayeth so!

Shakespeare le lutteur

Après des années à avoir fait salle comble dans les sous-sols des cathédrales de Londres, Shakespeare tomba inévitablement victime d'un problème très commun dans l'histoire de la lutte : l'ego. Celui-ci décida, en 1597, de devenir lutteur.

Si Shakespeare était un excellent scripteur, il fut par contre un piètre lutteur, ne possédant aucun charisme au porte-voix. De plus, sa manie de se booker une série de victoires sans défaite dégoûta les fans, qui se tournèrent bientôt vers les storylines de Christopher Marlowe, à la West Chelsea Wrestling (WCW).

Malgré une tentative de heel turn en 1598, alors qu'il prit le nom de Willy the Shaker, les fans cessèrent de regarder la WWE, et Shakespeare se perdit à nouveau dans l'alcool. En 1602, il quitta définitivement le monde de la lutte professionnelle, laissant une trace indéniable sur l'histoire du sports-spectacle, et se suicida par la suite, étant donné qu'il avait tout perdu.

Shakespeare l'usurpateur

On sait que Shakespeare était très mauvais dramaturge, comme nous l'avons dit au début. Pourtant, après sa mort, on a retrouvé de magnifiques pièces signées de son nom qui arrachent encore des larmes aux spectateurs d'aujourd'hui. Pourtant, Shakespeare (celui dont on cause) n'a jamais écrit ces pièces qu'on lui attribue donc à tort, comme l'a triomphalement démontré Dominique Labbé grâce à un algorithme lui permettant de comparer les écritures : en effet, Shakespeare avait une écriture de cochon tandis que les manuscrits portaient une écriture de polochon. La preuve était faite : c'était en réalité Ubu qui avait écrit ces pièces sous un pseudonyme.

« Adonc le Père Ubu hoƒcha la poire, dont fut depuis nommé par les Anglois Shakeƒpeare, et avez de lui sous ce nom maintes belles tragœdies par eƒcript. »
~ Alfred Jarry
« Shakespeare n'a jamais existé : toutes ses pièces ont été écrites par un inconnu qui portait le même nom que lui. »
~ Sacha Guitry à propos du piratage (© to Alphonse Allais)


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