Cinéma (art)

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« Le cinéma pornographique, c'est un cinéma qui remonte à longtemps, très longtemps. »
~ Sacha Guitry à propos du cinéma


Aaah ! Le cinéma, cet art majeur qui nous fait vibrer, rêver, pleurer. Art mature qui nous permet à tous de nous cultiver en nous apprenant par exemple que pour immerger un nain il suffit de le lester avec une masse équivalent à une fois son poids car il a les os plus lourds contrairement aux vieux, où là c'est plutôt cinq fois le poids car les os sont poreux.

Oui toi « Le Cinéma » nous te chérissons, nous t'admirons, nous te téléchargeons sur μTorrent mais de moins en moins quand même parce que depuis Hadopi on se méfie un peu plus et du coup on se rabat sur megaupload. En plus faut pas déconner, à dix euros la place pour aller voir un film à la con, autant rester chez soi.

Le cinéma de genre

Le cinéma étant un vaste sujet, certaines personnes qui n'ont rien d'autre à foutre de leur journée ont décidé de classer les films par genre. Mais quels peuvent être ces « genres » ? Parce que c'est bien beau d'essayer de classer tout ça pour se donner un air pseudo intello mais il faudrait peut-être l'expliquer quand même.

Commençons ainsi par le Huis Clos si vous le voulez bien :

Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Ma main à couper que ça va encore tourner autour du trou d'balle c't'affaire là !


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Pas impossible en effet


Les « huis clos » sont ce que l'on appelle des films « intimistes ». Le but étant de plonger le spectateur au cœur de l'histoire afin qu'il s'immerge totalement dans le film.

Les Huis clos démarrent souvent sur un rythme plutôt lent afin de bien poser le sujet et d'amener l'histoire au spectateur. On nous présente les protagonistes sous tous les angles afin de captiver le public pour le plonger dans l'action. Puis le rythme s'accélère peu à peu et c'est à ce moment que l'un des personnages prend le dessus sur l'autre avec une parfaite dextérité, attention, ça ne veut pas dire que le partenaire dominé se laisse faire, bien au contraire.

Captivé par un suspens insoutenable, on voit alors le dominé renverser la situation et repartir de plus belle, avant de se faire reprendre à son tour, et ainsi de suite, ça va de plus en plus vite, on ne sait plus qui a le dessus, le rythme s'accélère de plus en plus et puis soudain...

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Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Oh, que je suis confus ! J'ai cru que... enfin j'ai pensé qu'à un moment...


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Ce n'est rien voyons cher ami, prenez donc un peu de sopalin, nous reviendrons sur cette thématique tout à l'heure !



Le cinéma fantastique

Parlons maintenant du cinéma fantastique. Ce genre de films est toujours basé sur le même structure, on nous place dans une histoire où on est sûr que ça n'arrivera jamais dans la vraie vie et que la situation exposée est tout simplement utopique. Cependant on se laisse souvent embarquer dans l'histoire et même si on n'y crois pas une seule seconde on a quand même envie d'aller jusqu'au bout. Les scènes les plus intenses arrivent toujours au moment où on s'y attends le moins. L'histoire commence toujours sur des faits plus ou moins plausibles pour progresser au fur et à mesure dans l'invraisemblance quitte à faire n'importe quoi mais après tout vu que c'est des films à petits budgets avec des acteurs de merde dont on n'entendra plus parler, on va pas non plus se casser le cul a essayer d'y mettre un certaine cohérence, parce qu'en plus si on réfléchit à la question...

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Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
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Effectivement le style est radicalement différent, ça fait plus appel à l'imaginaire je trouve


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Bien je vois que vous commencez à saisir l'intérêt de la chose. Passons au monologue si vous le voulez bien.


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Oh non ! C'est nul les monologues, je suis sûr qu'on va s'ennuyer. On peut pas faire les films d'action plutôt.


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Vous êtes rempli de préjugés dites moi, croyez moi, les « monologues du vagin » par Sophie Marceau et un sujet particulièrement intéressant à étudier.


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Ah ben finalement c'est peut-être pas une mauvaise idée de parler de ces monologues, bon allons-y qu'est ce qu'on attend, allez vas-y Sophie monologuise ton vagin, allez plus vite, plus vite putain !


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Vous paraissez bien impatient... c'est à vous ma chère Sophie.


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Les monologues du vagin par Sophie Marceau :

Vous êtes inquiets, hein ? Bande de machos pervers. Moi, j’étais inquiète, quand on pense à tous ces pauvres enfants qui meurent de faim. C’est pour ça que j’ai commencé à écrire cette pièce. J’étais inquiète à cause des vagins choupinettes. J’étais inquiète à cause de ce qu’on en pense, et peut-être même encore plus inquiète à cause de ce qu’on n’en pense pas, parce que quand on y pense, on pourrait penser que jamais personne ne pense aux enfants qui meurent de faim. J’étais inquiète à cause de mon propre vagin appareil génital reproducteur. J’avais besoin de trouver une sorte de contexte - de communauté, de culture du vagin de ma zézette.


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Bon alors ça vient oui ! C'est long tout ça.


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Ne soyez pas si impatient.


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Les monologues du vagin par Sophie Marceau :

J’ai posé les mêmes questions aux femmes que j’ai interviewées et j’ai sélectionné les réponses que je préfère. Mais je dois dire que je n’ai jamais entendu une réponse que je n’ai pas adorée. Je leur ai demandé :

« Si votre vagin zigouigoui était habillé, que porterait-il ? »

« Un béret » - « Un blouson de cuir » - « Des bas de soie » - « Un vison... »


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Yaarr... ah non fausse alerte.


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Les monologues du vagin par Sophie Marceau :

« ... Un boa rose » - « Un smoking d’homme » - « Un jean » - « Un truc moulant » - « Des émeraudes... »


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Bon désolé j'y arrive pas, pourtant c'était bien parti avec le béret. Mais là j'avoue que je coince.


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Oui je comprends, le titre était alléchant, mais visiblement on s'est fait duper.


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Sophie Marceau dit :

Vous êtes méprisables, tout ce qui vous intéresse c'est de voir mon vagin ma minouchette, je suis sûre que vous n'avez même pas pensé aux enfants qui meurent de faim.


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
On s'en fout on a déjà vu tes nibards à Cannes de toute façon.


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Bon allez dégage, visiblement le monologue, c'est vraiment pas fait pour le cinéma.


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Sophie Marceau dit :

Allez vous faire foutre empapaouter ! Je retourne dans mon loft penser aux enfants qui meurent de faim, moi au moins je vais faire quelque chose de constructif.


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
C'est ça dégage.


Idées en vrac

* Parler des différents cinémas de genre avec uniquement des scènes pornos dans ce style : (après les images sont limites même si c'est censuré, à supprimer si c'est trop bordeline)

  • Les métiers du cinéma, je suis en train de le faire, c'est pas borderline ?


Le péplum


  • Faire un petit scénario à la « david lynch » du genre une structure narrative complètement décousue avec plein d'indices alambiqués permettant de comprendre l'histoire mais qui au final t'embrouillent plus qu'autre chose pour se rendre compte que le film raconte l'histoire d'un mec qui part au supermarché pour acheter du sel pour ses pattes
  • Faire un biopic sur un illustre inconnu


  • Faire un encart sur le western Spaghetti avec les persos de Lucky Luke, avec une histoire de pattes au supermarché et il manque du sel

C'est fou ce que l'on peut raconter comme conneries !

Faîtes entrer les artistes !

On l'a dit le cinéma est avant tout un art, et qui dit art dit artiste ! Petit tour du propriétaire, donc, afin de vous présenter quelques uns des corps de métier de cette industrie florissante qu'est celle du cinéma ! (elle pète cette phrase, et j'ai réussi à me retenir d'y mettre les mots couilles, vagin ou même prépuce décalotté, t'as vu ?)

Sur le plateau

Voici décortiqué pour vous et avec soin une scène extraite du tournage du film d'auteur : Bonne baise de Bruges

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Avant de s'intéresser aux personnages du haut de l'image, (enfin pas le mec qui n'a rien à foutre là, lui c'est un profiteur qui n'en veut qu'aux loukoums offerts en fin de tournage, et ben bien fait pour sa gueule ils étaient périmés les loukoums), voyons plus en détails les missions remplies par le perchman et le caméraman !

Le Perchman

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Le perchman chargé de la prise de son (et d'avoine aussi, comme bourriquet), est souvent le souffre douleur de ses petits camarades de tournage. Et oui, vu que ce type de job ne requiert aucun talent, on le refile bien souvent à un pauvre type qui trainait dans la rue, et qui appâté par les loukoums accepte de revêtir la casquette de perchman. Quel con, il a même pas de casquette le perchman !

Et bien qu'on lui tende des perches pour l'aider, lui perche par son incapacité à remplir son taff pourtant futile. Bien souvent perché, perdu dans ses rêves de perche à la perche, il en vient à voir le mot Perche s'insinuer partout, au point de vouloir en faire profiter ses petits partenaires.

Grande perche va, tu les auras tes loukoums, par contre pour la casquette tu peux toujours courir !

Le Caméraman

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Le caméraman, contrairement à ce bon à rien de Thierry, doit afficher un réel talent afin d'obtenir des prises de vue dignes du chef d'œuvre en cours de tournage.

Il devra trouver les meilleures angles de vue, profiter avec ingéniosité des techniques de clair obscur, contre plongé ou encore triple axel pour faire ressortir tout le coté intimiste des scène clés de l'intrigue, notamment celle du canapé. On recrute ce genre de génie non pas à la sortie des écoles d'arts, bien trop cossues pour l'application entrevue, mais plutôt au détour des boutiques de mode, et plus particulièrement au rayon lingerie fine, habilement camouflé derrière une azalée ou un myosotis.

Notez je vous prie de nouveau le tact et la délicatesse avec lesquels j'introduis ce putain de pervers de Frank ! Frank d'ailleurs, qui a accepté de nous dévoiler quelques uns de ses petits secrets afin d'exploiter au mieux les délices de la chaire offerts par la gente féminine bien souvent trop intimidée par les formes de son corps pour accepter de les mettre en valeur au grand jour !

Téléphone caméra.jpg Simple et efficace, ce magnifique mais discret combiné téléphone-caméra vous permettra de capturer les scènes de rue les plus affriolantes, sans pour autant éveiller les soupçons de notre désormais célèbre sur youtube actrice malgré elle ! Jupe cinéma.png
Caméra douche.png Ici le dispositif est beaucoup plus habile, mais le résultat escompté à la hauteur de l'ingéniosité de notre coquin de Frank ! L'objectif habilement incrusté dans le pommeau de douche, c'est une vue en plongée de la scène qui nous est offerte ! Notez ici le petit jet de pipi sur la gauche de la prise de vue, mademoiselle n'est pas venue seule à ce que je vois ! Douche cinéma.png
Nounours cinéma.png Ici c'est la cerise sur le gâteau ! Frank le caméraman a carrément customisé le doudou de sa colocataire, afin d'y incorporer une mini caméra retransmettant les images à distance ! Un petit bijou de technologie qui, je l'imagine, va faire des envieux du coté des petits curieux avide d'en savoir plus sur leur voisine de palier ! Lit caméra.png

Le Mec qui n'a rien à faire là


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Bien fait pour toi, t'avais cas pas t'incruster sur le plateau de Bonne baise de Bruges !


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
C'est clair, d'ailleurs le tournage va bientôt commencer ! Allez, tout le monde en costume, ou plutôt non, tout le monde à poil !


ACDC, WTF ???

Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
I'm on the highway to hell !
Highway to hell !!!


Auteur 02.pngLe co-auteur de cet article affirme :
Heu non, pas vraiment, vous faites fausse route cher ami


Auteur 01.pngL'auteur pervers de cet article déclare :
Ah, bon, tant pis !


ACDC, comprenez Acteur Costume Décor Accessoire, ou encore la recette secrète d’une scène réussie et aboutie, pièce d’achoppement d’une superproduction hollywoodienne de qualité. Voyons quelles pistes ont été suivies, à travers ces quelques exemples majeurs :

Les Télétubbies

Vivement le prochain épisode !
  • Acteurs : quatre jeunes talents en quête de renommée, quatre jeunes multirécidivistes à la recherche d’une réinsertion dans leur milieu social, bref quatre gros détraqués sexuels qui préfèrent se cacher derrière un masque plutôt que d’affronter le vrai visage de la société.
  • Costumes : à la recherche de couleurs criardes, mais aussi d’une certaine douceur en vue d’éviter toute rougeur anale intempestive, un costume flashy en pilou intégral est de mise, ainsi qu’un appendice têtal pour plus de variété pendant les scènes de groupe.
  • Décor : on mise ici sur la féérie à gogo, monde de l’enfance revisité par un esprit nouveau, partisan d’une réconciliation entre une jeunesse cadenacée derrière les préjugés de ses semblables, ou tout simplement un excès de pudeur menant parfois à l’exclusion du groupe.
  • Accessoires : des couleurs encore et toujours, mais aussi des formes hétéroclites et des objets tous plus farfelus les uns que les autres. Les éléments indispensables à un univers ou TOUT deviens possible.
  • Quelques extraits :


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