Crysis

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« Mmmmmmh... je crois qu'il a fait une crysis d'épilepsie »
~ Dr. House à propos d'un adolescent mort après avoir joué à ce jeu

Crysis, un jeu graphiquement révolutionnaire?

Crysis (ou kwaïzihs en anglais) est un jeu vidéo qui se voulait révolutionnaire à sa date de sortie, en 1985. Ses concepteurs, Crytek (Le nom Crytek signifiant "la technologie qui fait pleurer", du fait de la souffrance que subissent les acheteurs de Crysis), affirmaient avoir conçu le moteur 3D le plus abouti jamais conçu. Des propos qui n'ont pu être vérifié qu'il y a peu de temps : en fait, Crysis était à ce point révolutionnaire que les premiers PC capables de réellement le supporter, ne sont sortis qu'en 2009. Entre temps, on ne pouvait que contempler le boîtier du jeu. Durant des années, nombre de joueurs n'ont cessé de racheter de nouvelles cartes graphiques toujours plus puissantes, ruinant leurs économies dans l'espoir de faire correctement fonctionner le jeu. En 2008, la puissance des GPU et des CPU permit enfin à quelques joueurs fortunés de le faire fonctionner, affichant une image impressionnante :


En décembre 2008, les PC étaient tout de même capables d'afficher Crysis, ce qui n'est pas si mal.


Mais ce ne fut qu'en 2009, avec la sortie des cartes graphiques de dernière génération, que l'on put réellement voir à quoi ressemblait ce Crysis révolutionnaire qui datait des années 80 :


Crysisfullhd.jpg


Comme on le voit, c'est le drame : avec toute la puissance nécessaire, on n'obtient en réalité que ce vieux rendu pourri, cette vieille daube sans nom. Toute l'évolution technologique des 20 dernières années est basée sur cette volonté de faire fonctionner Crysis à fond. Et quand on voit ce que ça donne, on se dit que c'est un sacré gâchis. D'ailleurs moi-même, j'ai claqué une tune phénoménale pour acheter un nouveau processeur et une nouvelle carte graphique. Tout ça pour cette merde, ce pâté de pixels où l'on est sensés reconnaître la Corée. Eh bien, franchement, si quelqu'un arrive à voir un palmier dans l'image, c'est qu'il a beaucoup d'imagination.


Crysis, un scénario en béton

Fort heureusement, Crysis n'est pas seulement basé sur ses (pitoyables) graphismes. Il est avant tout basé sur un scénario particulièrement savoureux, et sur un incroyable gameplay.

Pouvoirs et gameplay

Premier élément d'originalité vidéo-ludique, vous incarnez un militaire américain disposant d'une combinaison aux capacités extra-ordinaires. En effet, 5 pouvoirs sont à votre disposition : courir plus vite, taper plus fort, être plus costaud, être plus invisible, et enfin réguler plus mieux le transit intestinal. Ce dernier pouvoir est, bien évidemment, le plus utile durant le combat.

Au niveau du gameplay, les concepteurs ont su concevoir une interface révolutionnaire : clic gauche de la souris, tu tires (je me permets de tutoyer durant quelques lignes). Clic droit... Ah je ne sais pas en fait, je n'ai jamais essayé le clic droit. Bon en gros, il suffit de cliquer sur la gauche de ta souris, et d'appuyer sur la flèche pour avancer. En cas d'obstacle, je ne sais pas trop ce qu'il faut faire. Je suppose qu'on doit pouvoir le contourner.

Une interaction révolutionnaire avec le décor

Les concepteurs de Crysis ont eu l'incroyable idée de permettre au joueur de tuer des palmiers, ce qui les casse en deux et permet d'en extraire les cœurs (de palmier donc), lesquels s'avèrent délicieux accompagnés de mayonnaise. On peut regretter que les développeurs ne permettent pas de tuer des bananiers ou des cocotiers, qui permettraient de varier un peu l'alimentation du personnage principal.

Difficile de déguster des cœurs de palmiers avec une fourchette dans une main, et une mitraillette dans l'autre...

Les missions

Le scénario, plutôt compliqué et ingénieux, pourrait avoir été écrit par un Michael Crichton boosté aux vitamines, ce qui est sans doute la force de Crysis.

En effet, au cours de votre première mission, vous infiltrez la Corée du Nord. A partir de ce moment, les retournements de situation s'enchaînent : tout d'abord, cinq Coréens vous tirent dessus, vous obligeant à les tuer. Arrivent ensuite 6 nouveaux coréens, avec cette fois un Coréen qui porte un brassard. Votre général, avec lequel vous restez en contact radio tout au long du jeu, vous informe que vous pourriez bien tomber sur des soldats coréens avec un bandeau autour de la tête. Pas manqué, après 20 minutes de jeu, vous affrontez des coréens avec des bandeaux. Vous en éliminez une dizaine, mais après avoir infiltré un camp de vacances pour soldats coréens dépressifs, vous êtes poursuivi par une quinzaine de Coréens!

Inutile de raconter tout le scénario aux joueurs qui n'ont pas fini le jeu. Nous parlerons juste de la seconde partie du jeu, dans laquelle, après avoir échappé de peu à des soldats coréens en uniformes de cyclistes, vous foncez vers un chantier rempli de Coréens, où vous tuez au moins 40 Coréens portant un brassard, 60 Coréens portant un bandeau, 35 Coréens en uniforme un peu gris, et une dizaine de Coréens en tenue de plage. Une fois donc arrivé à ce stade de l'aventure, l'île est envahie d'extra-terrestres! Sans déconner! Bien sûr, ce sont des extra-terrestres coréens, mais du coup, ça change vachement l'aventure. A ce point précis, votre partie est sauvegardée (ce qui est un élément important du scénario, mais j'avais omis de le mentionner antérieurement), et le général vous apprend qu'une montagne s'est effondrée, révélant un horrible complexe industriel extra-terrestre coréen. Votre mission : vous diriger vers le complexe extra-terrestre (coréen), l'infiltrer, et tuer les extra-terrestres (coréens).


Après un long périple, vous trouvez enfin la montagne. Et c'est sûr, elle ne ressemble plus vraiment à une montagne ordinaire :

On voit bien qu'on va en chier dans ce complexe industriel extra-terrestre coréen (du nord)...

Je ne dévoilerai pas la fin de l'histoire, mais il faut juste savoir qu'elle est riche en rebondissements : comme vous n'arrivez pas à tuer tous les Coréens (extra-terrestres ou non), vous allez jusqu'à un porte-avion, où l'on vient juste d'inventer un petit lance-missiles nucléaire portatif, qui vous permet de tout faire péter, et d'irradier tous ces connards de Coréens (du Nord, de l'espace, mais aussi ceux du Sud (qui sont comme ceux du Nord, sauf que c'est une bande de lopettes pas aussi militarisées que les mecs du Nord)).

L'arrivée de Crysis 2

Hélas, Crysis c'est du passé, et désormais, tout le monde a les yeux rivés sur Crysis 2. Afin de ne pas devoir attendre encore 24 ans pour pouvoir y jouer dans des conditions correctes, le gouvernement américain a fait l'acquisition d'un supercalculateur nommé Roadrunner marchant sous windows9, qui détient une puissance de calcul allant jusqu'à 1,456 Pétaflops par seconde, grâce à ses 129 600 cœurs, 2,4 terra-watts d’électricité consommés, plus de 10 000 cartes graphiques avec 512To de mémoire GDDR7 en SLI ayant une température en charge de 1000°C ainsi qu'un lecteur, graveur Blu Ray tournant à 100 000 Tours minute. Avec cette configuration qui occupe tout de même 1100 m² en plus de la centrale nucléaire nécessaire, le gouvernement américain espère bien faire fonctionner Crysis 2 en niveau graphique moyen évidement sans Anti Aliasing ni filtrage anisotrope. Le calculateur en question se situe sous terre et est entierement immergé dans l'azote liquide "du meme principe que ICI". le complexe se situe aux USA à l'etage le plus bas du complexe utilisé pour le tournage de resident evil 1.


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