Après un triple meurtre, il change de nom avec succès pour échapper à la justice
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 17 juin 2015
Rappel des faits
Les premières déclarations de Papadopoulos à l’annonce de la décision du Maire. |
Le 21 septembre 2002 le couple formé par les français Louise Berthé et Solveig Alité, accompagné de leur jeune fille au paire Fran Hernitty, originaire de Londres, sortaient de la dernière projection du film La Politique de Jean-Luc Godard, après une soirée tout ce qu’il y a de plus habituelle. C’est en tournant à l’angle du cinéma qu’ils croisèrent tragiquement Ulrich Papadopoulos qui, fraîchement débarrassé de ses affaires après son arrivée dans le paysage français, était à la recherche de nouvelles victimes.
Les premiers éléments de l’enquête diligentée lors de la découverte des corps sans vie le lendemain matin mettaient en évidence le fait que les trois victimes avaient été violentées, dépossédées de toutes leurs possessions puis abattues froidement. L’enquête avait par la suite établi que Louise Berthé, dont la torture avait commencé alors que prenait fin celle des autres, avait en sus était violée à de multiples reprises par l’ensemble des personnalités de Papadopoulos.
Il n’en était pas à son coup d’essai
Né Ringo Piotr Ramsay le 5 décembre 1976, il avait déjà échappé aux justices des différents départements où il avait sévi avant 2002. À l’âge de 26 ans, il avait déjà commis avec son compagnon Bernard Detshirak (comme lui originaire de l’Oise) plus d’une vingtaine de crimes que les différentes Cour d’Assise peinaient, en l’absence des corps des victimes, à condamner.
Après la disparition de son acolyte, et bien décidé à poursuivre une vie normale sans que la Justice ne puisse mettre à mal sa future reconversion, il avait demandé puis obtenu le changement de son identité nationale. Ulrich Manuel Papadopoulos, du nom qu’il avait initialement choisi, était légalement né le 21 septembre 2002, seulement quelques heures avant de sévir une nouvelle fois.
Un état si vil qu’il fait débat
Les associations de soutien aux victimes ne sont pas montées au créneau, contrairement à ce qu’annonçait l’introduction de notre article, mais nul doute que de telles manœuvres ont de quoi étonner, à l’époque d’Internet et des Ch’tis à Ibiza. Pourtant, le renouveau permis et promis par le changement de nom semble aujourd’hui plus pertinent que jamais. Il permettra à l’avenir et selon toute vraisemblance de bénéficier de la droiture toujours plus jeune et dynamique de ses actionneurs. Le passé étant ce qu’il est (le passé), l’existence d’un tel mécanisme peut donc surprendre, mais pas choquer.
C’est très différent.
À quoi ressemblera-t-il après son nouveau baptême ? Mystère…
Celui qui désormais s’appelle Lex Republikaan, en hommage aux deux héros de son enfance (Lex Luthor et l’Afrique du Sud pré-Mandela), peut donc à nouveau reprendre le cours normal de son existence. L’espoir du changement (il est temps, car nous sommes justement maintenant, ndlr) guide avec foi les chargés d’état civil, qui interrogés estiment que dans la vie chacun a droit à une cinquième chance.
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