Cinquième Congrès Solvay de physique de 1927

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Cinquième Congrès Solvay de physique de 1927
Club de sport quantique
Solvay 1927.jpg
The Dream Team
Informations générales
Date de création 1927
Entraîneur Albert Einstein
Palmarès contient 14,815 kg de prix Nobel
Autres informations ne convient pas à un enfant de moins de 6 ans
Maillot et tenue
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Le Cinquième Congrès Solvay de physique de 1927, surnommé « The Dream Team », fut une équipe professionnelle composée des meilleurs sportifs dans leur domaine respectif évoluant en première division de physique quantique. Les jeunes filles s’arrachent encore de nos jours les posters et les cartes Panini des athlètes, qui sont aujourd’hui pratiquement tous entrés dans l’Histoire.

Marie Curie y aurait récolté 28 autographes.


Développement de la physique quantique au sein des autres disciplines sportives

La physique quantique est au nombre des sports quantiques, dont les bases ont été posées fin XIXième, début XXième siècle. Leur essor est principalement dû à la nécessité d’expliquer des choses trop dures à comprendre, ce qui originellement représentait un tour de force pour le commun des mortels. Avec l’apparition du sport quantique, ces explications sont aujourd’hui un jeu d’enfant pour les génies appartenant à l’élite de la communauté scientifique.

Le club sportif « Cinquième Congrès Solvay de physique de 1927 » fut le seul club professionnel du genre depuis sa création en 1927. À ce titre il est premier dans tous les domaines, et son palmarès est très impressionnant. Il est intéressant de noter qu’aujourd’hui les équipes de sport quantique ont retrouvé un niveau départemental dans lequel il leur est plus facile de se maintenir.

Les sports quantiques : une nécessité primordiale

Le biais cognitif ordinaire des premiers sportifs classiques les empêchant de penser les choses trop compliquées et abstraites, l’apparition puis le développement des sports quantiques a donc permis de conceptualiser des phénomènes incertains, pouvant et ne pouvant pas exister à la fois. Si l’intérêt d’un tel concept était tout relatif, il allait permettre de sortir peu à peu de la dualité onde-particule qui posait beaucoup de problème, empêchant par exemple d’expliquer la vraie nature du pet[1].

C’est Christian Huygens, physicien néerlandais du XVIIième siècle, qui le premier ne comprit pas de quoi il s’agissait.

Aujourd’hui, Huygens est un sportif quantique reconnu par la communauté scientifique rwandaise, qui lui a même dédié un timbre.Solvay Huygens.png

La première tentative d’explication rationnelle fut posée quelques temps plus tard par Isaac Newton : son aura était telle qu’à la suite de son échec, toute la communauté scientifique de l’époque s’accorda à dire pendant un temps que c’était impossible. Jusqu’au jour où un imbécile, nommé Albert Einstein, qui ne savait pas que c’était impossible, arriva un beau matin de 1905 et résolut une petite quinzaine de problèmes fondamentaux dont celui-ci. Entre temps, les autres théories de Maxwell ou Young avaient permis d’en arriver là, mais pas assez vite.

Les sports quantiques sont donc nés du fait qu'Albert Einstein, bien que beaucoup pensent que Henri Poincarré ou que Max Planck. Ce dernier paraît par ailleurs le plus qualifié pour faire une phrase.

Le photon à Voltaire

Illustration d'un faisceau photonique diffracté sur l'azur bleu dérisoire du temps qui se passe.

La lumière, bien qu'elle soit moins obscure que la gravitation, n'en demeure pas moins une composante fondamentale de la physique, et a fortiori de la physique quantique, et a fortiori de la vie. Elle permet en effet de voir avec les yeux.

Le fait que rien ne peut aller plus vite que la lumière est la limite qui restreint le plus la théorie de la relativité restreinte, une chose qui explique tout. Mais comme elle n'explique pas tout, et que Dieu joue à la roulette ou soit un mécanicien minutieux, voire même qu'il existe ou non[2], la physique quantique, bien qu'imparfaite, s'est vite imposée d'elle-même. Et puis maintenant, le relativité est moins restreinte Cheers.png.


« Je crois pouvoir dire qu'un gosse de six ans pourrait comprendre la physique quantique! »
~ Richard Feynman, dont tout le monde croyait pouvoir dire qu'il était fou


Mais Richard Feynman n'était pas fou : il est aujourd'hui admis que c'est l'étude du photon, l'onde-particule expérimentale par excellence, la simple lumière, qui donne tout son sens à la physique quantique et à l'énigme de la gravitation. Albert Einstein l'avait bien compris. Par contre les enfants de six ans beaucoup moins. Les autres aussi.

Le congrès Solvay

Martin Solvay, DJ et chimiste belge, l'homme à l'initiative de la création de l'équipe ; et sa femme.

C'est tout naturellement qu'en 1911 un industriel et chercheur du nom de Martin Solvay décida de faire grand bruit et de former une équipe composée des plus importants sportifs quantiques de la planète et de Marie Curie, en organisant une compétition annuelle : un congrès qui porterait son nom, et qui s'avéra par ailleurs être sa plus grande invention.


La première rencontre eut lieu la même année, et avec le temps l'autorité du Congrès commença à acquérir une renommée. Les locaux, dont Marie Curie se chargeait d'entretenir la propreté entre deux rencontres, devinrent rapidement le centre de l'Univers de l'élite théoricienne de pointe de la physique quantique ouverte à tous. Il y avait peu de chance pour qu'on y parle de la pluie et du beau temps.

Jeux Olympiques de 1914, 1918, 1921 et 1922

C'est lors des différentes rencontres olympiades qui opposèrent de 1914 à 1922, années pré-Mengele les plus bénies par la science, que les participants du Congrès purent donner à ce dernier le rayonnement et le magnétisme qui lui était dus dès l'origine. Ces cinq années de 1914, 1915, 1918, 1921 et 1922 ont ainsi permis entre autres à Max Planck, aux deux Bragg[3] et à Albert Einstein de gagner toutes les compétitions et de remporter la médaille d'or des prix Nobel de physique.



Organisation du cinquième congrès Solvay de physique

En 1927 eut lieu la cinquième rencontre des sportifs quantiques, qui se déroula à l'Institut de physiologie du parc Léopold de Bruxelles. Venus des quatre coins du monde les plus grandes sommités, dont les travaux faisaient déjà autorité et qui vivaient isolément des vies corpusculaires un peu partout dans l’hémisphère nord (le Sud, et en particulier les scientifiques du continent africain, ne s’intéressera à la mécanique quantique que bien plus tard, lorsque la nourriture arrêta de manquer, vers 2037), se réunirent une nouvelle fois pour mettre en commun et faire d'ondes don de leurs inestimables discussions.

À noter qu’à l’issue du dernier jour de compétition l’unique femme présente, Marie Curie, proposa de faire une photo de groupe qui immortalisa la création du club et la composition de l’équipe de la saison en cours. C’est aujourd’hui une pratique courante dans la plupart des sports.


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L'union sacrée d'athlètes aux théories inconciliables

Polymère sur le point d'être manipulé par Albert Einstein

Si la photographie précédente figea un état observable pacifique et non-brownien, il faut rappeler que la Congrès conjuguait les talents de personnalités fortes, et que les moments d'oppositions étaient fonction de l'inertie des positions de chacun. De forts clashs eurent donc lieu tout au long de la rencontre.

On pense évidemment à la querelle fratricide qui opposa Einstein, Podolsky et Rosen d'une part, qu'on surnommait les Marx Brothers parce qu'en dehors du terrain ils déconnaient toujours avec la physique quantique, et Niels Bohr, un joueur de roulette professionnel dont tout le monde se demandait ce qu'il faisait là.

Le problème était que s'ils tombaient d'accord pour dire que l'intrication quantique les intriguaient, ils ne cessaient de se prendre à partie au sujet du fait qu'il fallait croire ou non en l'existence d'un paradoxe, et qu'il fallait ou pas le voir pour qu'il se produise, un peu comme deux fées qui baisent ensemble. Parfois leurs disputes étaient à un trou de ver de l'explosion, évitée de justesse par Marie Curie, qui déchargeait régulièrement les frustrations des physiciens en tant que la seule femme du Congrès.

Mais en règle générale, la seule personne, pourtant détestée de tous, qui continuait de participer aux congrès successifs, c'était Albert Einstein. Les différentes théories qu'il posait à chaque entraînement du week-end mettant à mal la crédibilité de ses coéquipiers, il était souvent moqué et montré du doigt, bien qu'aucun ne se permit de l'exclure officiellement.


Témoignage photo

Quelques avancées notables

Comme à eux seuls les vingt-neuf participants pesaient dix-sept prix Nobel, ce qui n'était pas rien à l'époque, il y eut quelques découvertes exceptionnelles, comme on pouvait s'y attendre sans surprise. Et puisque le thème arrêté était « Électrons et Photons » et portait principalement sur la mécanique quantique, les découvertes portèrent donc sur ces domaines.

Il faut bien comprendre que même Marie Curie décida de participer seule à ce congrès, alors qu’elle emmenait régulièrement Pierre pour des congrès plus ordinaires, comme le septième congrès de 1933 dédié à des sujets de vulgarisation comme l’étude de la structure et des propriétés des noyaux atomiques. C’est bien que ce cinquième congrès était d'un niveau bien particulier, et fut une expérience que les scientifiques du monde entier n’ont jamais pu reproduire. Au grand dam de la petite dame.

Une émulation inexplicable

C'est à cette occasion qu'eurent lieu les échanges entre les représentants de l'« école des n00bs de Copenhague », probabilistes de la physique quantique et probablement physiciens quantiques comme Niels Bohr, dont on a déjà plus entendu parler plus haut, Heisenberg, dont on n'entendra plus parler plus bas, etc. ; et d'autres physiciens majestueux tels que Albert Einstein, Erwin Schrödinger et Louis-Victor de Broglie notamment, partisans d'une physique quantique à caractère déterministe.

Les deux écoles rivales cohabitèrent pacifiquement le temps des différentes compétitions, les partisans de l'école de Copenhague démontrant toutes leurs capacités à se faufiler et à disparaître dans les recoins les plus sombres en baissant les yeux lorsqu'Einstein et ses amis déboulaient dans les couloirs en roulant des mécaniques quantiques.


On envoie aujourd'hui les derniers représentants de l'école de Copenhague dans l'espace, où ils n'embêtent plus personne.

Des découvertes à qui mieux-mieux

En 1928, le journal L’Equipe titra en Une, « Fin du Cinquième Congrès Solvay de physique de 1927 : ils avaient la physique et le mental, RESPECTS JOUISSIFS ! »

1927 fut ainsi une année de performance pour le sport quantique.


Max Planck et la lettre H

Si depuis 1899 Max Planck pressentait l'existence d'une constante (une constante, c'est par exemple 4, ou 27,2), il n'arrivait pas à la discerner et jusqu’ici n'observait qu'un trou béant dans la grande équation de l'alphabet :



Lors du Congrès de 1927, il émit l’hypothèse qu’il pouvait exister une constante universelle entre (G) et (I), qui permettait à tout un tas de phénomène de se produire (comme le son « ch » et bien d’autres) mais était le plus souvent passée sous silence. Il acheva le séminaire par une présentation de sa théorie du H hyperbolique : il finit ainsi plus loin en formulant l’hypothèse selon laquelle la lettre H serait en fait placée plus tôt que l'on ne le pense dans l’alphabet, permettant de relier l’énergie d’un photon (E) à sa fréquence (F).


A B C D E H F G I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z


Aujourd'hui encore, cette hypothèse ne satisfait pas les linguistes quantiques. Cela n'empêcha pas en 1929 Max Planck de créer une médaille à son nom, qu'il se décerna pour ces travaux.


Erwin Schrödinger dévoila une nouvelle expérience de Schrödinger

Searchtool.jpg Voir aussi :


« Werner, une Tourtelle s'il-te-plaît ! »

Werner Heisenberg marqua fièrement des points en présentant son Principe d'Incertitude à tout juste 26 ans. Selon ses conclusions il n'était pas possible de tout savoir, même si l'on savait tout. Niels Bohr trouva tout de suite l'Idée très intéressante.

Albert Einstein démontra que le Principe d'Incertitude d'Heisenberg était une grave insulte faite à la physique quantique et aux règles du jeu. Le jeune scientifique comprit la leçon et se racheta dès l'année suivante en créant la mécanique quantique, ce qui lui vaudra un prix Nobel.

Louis de Broglie présenta sa Théorie de l'Onde Pilote, que tout le monde s'accorda à trouver pas top, voire simpliste et stupide. Il faillit finir sur le banc des remplaçants grâce à l'unanimité du jugement éclairé des plus grands esprits du siècle.

Albert Einstein entreprit de coacher de Broglie qui décrocha le prix Nobel de physique en 1929, devint duc[4] et reçut la médaille d'or du CNRS.



D'où l'expression, « Des prix Nobel en veux-tu, en voilà ».

Congrès suivants

Depuis, les congrès Solvay sont organisés tous les deux-trois ans, mais passent relativement inaperçus.

Citations historiques

De Broglie en mode Prix Nobel.


  • « Mon p'tit Niels, Dieu fait pas la fête du slip à Las Vegas ! »
  • « Quelqu'un reprendra un peu de rôti ? »
    ~ Marie Curie à propos du repas du 12 octobre
  • « Je ne sais pas quoi dire. »
    ~ Louis-Victor de Broglie


  • « Ah oui, voilà. Moi aussi. »
    ~ Louis-Victor de Broglie

Références

  1. Soulignons tout de même les travaux précurseurs du physicien russe Dmitri Mendeleïev, qui avaient permis dès la fin du XIXième siècle d’identifier des éléments invisibles et inconnus uniquement à leurs odeurs, comme des flatulences de longueurs d’onde différentes, et à les classer dans un tableau.
  2. Einstein démontra en 1901 que non en l'insultant haut et fort pendant 7 jours et 6 nuits sans que ce dernier ne réagisse.
  3. Que tout le monde appelait ainsi parce qu'ils étaient deux.
  4. steuplé !


Voir aussi


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