Désinformation:Chasse aux roms : jusqu'où va-t-on aller ?

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Chasse aux roms : jusqu'où va-t-on aller ?

De notre envoyé spécial  Bazoumboy Deluxe (discussion) - ‎le 17 juillet 2014

Monde — Le maire d’un village utilise la techno pour faire fuir les roms. Après le tabassage d’un adolescent le mois dernier, on est encore monté d’un cran dans l’horreur.


Le témoignage de Manuel est édifiant : « Lorsque ça a commencé, nous étions dans une villa des environs en train de débarrasser les propriétaires de leurs encombrants pendant leur absence. J’en étais arrivé à la cave lorsque nous avons entendu ce bruit terrifiant. Vous vous rendez compte ? Nous l’entendions depuis la cave ! Nous sommes sortis pour voir ce qui se passait et nous nous sommes aperçus que ça venait du campement. Nous avons couru pour essayer de sauver les nôtres. Arrivés sur place, nous n’avons pu que constater les dégats : les gens étaient secoués de spasmes comme s’ils étaient électrifiés. Leurs bouches étaient ouvertes, leurs regards étaient vides mais leur corps bougeaient bizarrement au rythme des percussions. »

Nous avons interrogé le maire, qui tient fermement sa position : « Ce sont eux qui ont commencé avec leurs Gipsy Kings. Ici, au village, on n’en peut plus de leurs nuisances. Nous n’avons fait que nous défendre ». Le DJ auquel il avait fait appel nous a déclaré : « Je ne suis pas responsable. J’ai simplement suivi les ordres. »

Image des premiers essais à l'air libre ayant eu lieu au Nevada en 1951.

Il faut rappeler que la Techno fait partie des armes biologiques interdites par la Convention de Genève. On a très longtemps cru qu’elle s’attaquait à l’audition à cause du volume élevé auquel ses adeptes se l’infligeaient. Or, des études scientifiques ont révélé que, par un mécanisme de défense biologique, les tympans s’atrophiaient naturellement et progressivement jusqu’à la surdité, même à bas volume. L’historien Armand Dibule, spécialiste de la 2e Guerre Mondiale nous a renseigné sur les origines du bruit : « Vers la fin de la guerre, les nazis cherchaient encore à améliorer le rendement de la Solution Finale. Il leur semblait que le gaz allait devenir une technologie obsolète et ils commençaient à tenter des expériences avec de l’électricité. Un jour qu’ils testaient les effets de la conduction électrique sur des cobayes, la machine s’est détraquée en émettant des bruits très forts. Constatant que même ceux qui ne touchaient pas le fil électrique étaient morts, ils ont eu l’idée de ce nouveau moyen d’extermination beaucoup plus économique. Heureusement que la fin de la guerre a mis un terme à leur activités. » Pourtant, le secret de cette arme nouvelle a fuité et le groupe Kraftwerk (« Centrale électrique ») l’a utilisé lors de ses activités terroristes dès le début des années 70. Le professeur Chauvette de l’INSERM sonne l’alarme depuis longtemps : « Je sais que des essais sur des animaux ont été tentées récemment. Par exemple, trois cents poulets sont morts en 2002 lors d’une des opérations qui ont pour nom de code « free party ». Hier, on expérimentait sur les animaux. Aujourd’hui, sur les roms. Demain, sur les êtres humains ? »

Bien que conscientes des effets nocifs de la techno, certaines personnes continuent de la promouvoir. Nous avons interrogé un organisateur de rave party :

Le journal : En tant que producteur et consommateur de techno, que pouvez-vous nous dire sur ses effets éventuellement nocifs ?
DJ Jay Dee : Hein ?
Le journal : LA TECHNO A-T-ELLE DES EFFETS SECONDAIRES INDÉSIRABLES ?
DJ Jay Dee : Comment ?

Nous avons alors décidé de passer au texto. Après lui avoir réitéré notre question par SMS, notre interlocuteur nous a répondu « Nan C kool man XD ».

Nous sommes aussi allés voir les responsables de la Gay Pride de Paris. Très gênés, ils nous ont assuré que c’était le seul moyen qu’ils avaient trouvé pour « maintenir à distance les hétérobeaufs réactionnaires fascistes afin de ne pas subir d’agressions dont le nombre ne cesse d’augmenter. Nous préférerions parader sur des chars Leclerc plutôt que sur ceux que nous fabriquons artisanalement, mais l’Armée de Terre a refusé de nous en prêter. » Le Général Deglotte confirme : « Le gouvernement de notre pauvre Patrie en voie de dégénérescence nous a demandé de répondre comme on le pouvait aux exigences des lobbies de tafioles. Il était bien évidemment inenvisageable de leur prêter du matériel coûteux et difficile à manier. Alors on a pensé à leur refiler notre vieux matériel qui avait servi aux essais rapidement abandonnés que nous avions effectué dans les années 80. Nous en étions fort satisfaits jusqu’au jour où nous nous sommes rendus compte que les boules Quiès constituaient une protection encore meilleure marché que notre arme offensive. Par ailleurs, nous espérions que ces tarlouzes allaient aussi y passer mais nous avions oublié qu’en tant que branleurs ils étaient naturellement immunisés ».

Bien sûr les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Au milieu du torrent traditionnel des expressions de vives émotions calibrées et de demande de sanctions surnage la déclaration d’un élu de la commune voisine : « En plus d’être un acte raciste et antiromique, il s’agit ni plus ni moins d’homophobie, la techno étant une musique qui leur est traditionnellement associée. En opposant musique tsigane et musique gaie, ce représentant du peuple cherche à monter les uns sur les autres alors qu’il devrait au contraire tenter de rapprocher les deux parties. »

La SACEM n'est pas la dernière à se scandaliser. Elle réclame que le maire s’acquitte des droits d’auteur sur la musique diffusée.


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