La Désencyclopédie s’excuse pour sa brève sexiste où elle jugeait que Caroline Fourest était un gros boudin
De notre envoyé spécial
χλςmith ΤrismégistΞ ⇒
- le 20 octobre 2015
@CFourest
« La désencyclopédie » aurait-elle osé faire ce commentaire sur moi si j’avais été un homme ?
11:01 PM - 17 oct 2023
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La réponse est non, bien entendu.
Car le sexisme a toujours été l’apanage des femmes.
Sans femme, pas de sexisme
C’est du moins l’avis de notre expert en parité, Gilles MacOuille, qui revient sur les grands scandales sexistes de ces trois derniers siècles dans son ouvrage Et Dieu créa la femme, dommage (éd. du Seuil).
Selon le spécialiste, comme beaucoup d’autres choses le sexisme n’existait pas durant les quelques minutes qui ont précédé, dans le jardin d’Eden, l’apparition de la femme (créée avec un bout de reste du premier homme, ndldÉ). C’est donc ensuite que tout a commencé, au grand dam des dames (certaines mangent même de l’edam, car elles y voient l’opportunité d’un jeu de mot fantastique). La pratique du sexisme s’est ensuite envenimée lors de l’apparition du premier bocal de cornichons impossible à ouvrir.
Et des exemples de ce type, MacOuille en a plein : la différence de nature entre homme et femme explique donc bien selon lui la façon dont nous en sommes arrivés à parler de Caroline Fourest. Et de manière totalement objective, en tout état de cause.
Des critères de jugement objectifs à la neutralité indiscutable
La rondeur de ses seins, la fermeté de ses fesses ou de son ventre, l’absence de vergeture, la largeur de ses hanches ou encore l’opulence de ses lèvres : seuls des critères de jugement objectifs avaient pourtant été utilisé par notre dÉracteur, Jean-Mireille Didonc. Et force est de constater qu’avec une note moyenne de 2 sur 10, Caroline Fourest ne pouvait espérer rentrer dans le palmarès des femmes connues baisables, publié chaque année par la dÉsencyclopédie à l’occasion d’un hors-série (en première place du classement 2014 figurait par ailleurs la Reine d’Angleterre, qui explosait la note coucher avec elle pour son argent en étant créditée d’un 10/10 bienvenu). Mais alors, quelles sont ces critiques que nous adressent les féministes ?
En premier lieu, celle de développer des critères qui n’ont plus cours en 2015, comme la largeur des hanches pour accueillir la maternité ou la blancheur des dents, pour la revente en seconde main.
Mais surtout, en second lieu, d’avoir utilisé le terme imbaisable qui est insultant, car un peu d’alcool pourrait amplement suffire à un homme n’ayant pas pratiqué les joies du sexe depuis une quinzaine d’années pour trouver madame Fourest séduisante, et décider de la fourrer (st).
C’est pourquoi la dÉraction, qui convient de cet argumentaire qui a fait mouche dans son cœur, désire aujourd’hui exprimer ses plus sincères excuses à l’endroit de madame Fourest (celui qui lui plaira). Elle remercie également Osez le féminisme et 30 millions d’amis pour ce rappel à l’ordre nécessaire.
Un pas sur le côté vers la parité
Par ailleurs il paraîtrait normal pour ces associations, dans une visée égalitaire, de parler de la taille du pénis de madame Fourest ou même de sa musculature. Une demande bien compréhensible que nous nous empressons de rectifier.
Nous pouvons donc l’affirmer : madame Fourest n’a visiblement aucune musculature, ce qui n’en fait pas un homme sexy. En ce qui concerne la taille de ses attributs, disons simplement qu’elle semble avoir été privée de pénis à la naissance, et ce pour toute sa vie.
Comme si c'était une récompense qu'elle ne méritait pas.
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