La taxe oxygène : jusqu'où ira le gouvernement ?
De notre envoyé spécial Xanatar - le 11 septembre 2009
« Maintenant ça suffit, il est temps que le gouvernement fasse un geste concret ! ». La voix de l'actuel président, M.Sarkozy, met fin au brouhaha qui régnait dans le Salon Murat. « Si nous ne faisons rien nous courrons à la catastrophe. », déclare ce dernier « Il faut trouver un moyen de ralentir la production d'oxygène ». Un murmure hésitant s'élève alors : « Et si nous mettions en place une taxe ? ». Un murmure d'approbation parcoure l'assemblée et le conseil se met donc au travail.
C'est alors le début d'une longue polémique : « Où fixer le prix et pour quelle quantité ? », « Ne risquons-nous pas de subir une opposition trop forte ? », « Pourquoi ne pas organiser un référendum ? » (cette dernière proposition a été très vite repoussée, mais vous l'avez sans doute déjà deviné vu son caractère désopilant).
Nous nous somme rendu dans le quartier résidentiel des Chênaies et nous avons interviewé M.Rbrefruitier Nicolas, qui tenais à nous donner son avis : « Je trouve inadmissible qu'une fois encore nous devions nous plier aux exigences du gouvernement qui deviennent de plus en plus discutables ! Mais nous avons su tirer des leçons du passé : cette fois nous ne nous romprons pas ! ».
La colère gronde dans toute les clairières, et on voit déjà des mouvements se former afin de protester plus efficacement.
Devant cette levée de branchages, le gouvernement s'est vu obligé de reculer. Cependant les arbres ne s'arrêtent pas pour autant : « Nous savons qu'ils reviendront en force. », déclare M.Rbrefruitier, entouré de ses collègues militants. « Nous les attendons de racine ferme ».
Cette fois-ci, jusqu'où le gouvernement ira-t-il pour faire appliquer son nouveau projet ? Nous pouvons seulement affirmer avec certitude que M.Sarkozy ne lâchera pas l'affaire rapidement : « Nous devons servir d'exemple, afin de montrer qu'il est possible de faire un geste utile pour l'environnement. Nous pourrions alors peut-être étendre ce projet à l'Europe toute entière ». Une déclaration qui fait frémir de nombreuses forêts du Monde.