Les américains réagissent à la nouvelle de l'invasion belge de la France
De notre envoyé spécial Thaumasnot - le 26 juillet 2007
Échos internationaux
Outre-Atlantique, on attend une diplomatie fraîchement renouvelée et une plus grande souplesse dans les négociations au sommet entre les États-Unis et la nouvelle, fière Belgique. Déjà, Albert II a fait parvenir un cadeau diplomatique à la Maison Blanche, sous la forme d'un canard personnel spécialement éduqué (en effet, Albert II est dompteur de canard sauvage et sait les faire sauter dans des cerceaux). Le volatile a traversé l'Atlantique à la nage, filmé de près par une équipe télé de de la Une belge. Malgré qu'il fut pourchassé par un aileron de requin persistant, menaçant brièvement le record de la traversée de l'Atlantique Nord à la voile en monocoque, il a pu délivrer son message dès son arrivée au port de New York : « J'allais le dire ! » Ah non ça c'est la blague... « Coin coin ! », dit-il. Les américains ont tout de suite interprété l'humilité dans cette franche apologie de la mendicité, car a coin en anglais signifie une tite pièce (de monnaie) en français. Bush a aussi souligné la rapidité du service d'auto-livraison du colis : « Il a quand même fait vite pour un canard. » Lance Armstrong : « C'est la seule chose de bien qu'ils aient faite depuis l'invention de l'auto-suffisance et de l'anti-américanisme. » Donald Duck Rumsfeld : « Coin ! »
Dans les sondages de popularité, la population américaine se déclare "très nombreuse". On note un vif soulagement chez les américains de ne plus avoir à sauver la France à chaque invasion. Pour les physiciens, cette invasion fait partie des effets de bord positifs du réchauffement climatique global, l'iceberg titanesque de la froideur hautaine de la France ayant fait place à l'iglouglou du dindon belge. Les physionomistes devraient eux pouvoir tester leur théorie, à savoir que « la gueule des français est proportionnelle à la longueur des baguettes. »
Le principal obstacle à la reconnaissance de ce nouveau mariage entre le choux de Bruxelles et la saucisse de Strasbourg sera essentiellement culin... culturel. En effet, les américains ont un répertoire limité dans l'art subtile de la blague belge, ayant jusque-là sorti des vannes peu construites telles que les expressions de "première industrie mondiale de drapeaux blancs" (Depuis 1873), "première industrie mondiale de récyclage de drapeaux blancs" (Depuis 1873), ou encore "grévistes des dimanches fériés". Il est anticipé que ceux-ci cèdent progressivement la place à "créateur numéro 1 du monde de la haute frite" ou encore "terre du bon moule-frites", et Microsoft, jamais à court d'idées, va renommer son encyclopédie en ligne Encarta en Entarta pour toucher ce nouveau marché.
Mais rien ne remplacera la saveur d'une bonne blague belge bien fermentée. Hillary Clinton concède à ce propos : « Nous accusons un tel retard par rapport aux anciens français, ça va être dur de les rattraper. » Des concours d'État ont déjà été organisés sur les sujets suivants, avec des résultats mitigés :
- « Combien de belges faut-il pour réparer une ampoule ? »
- Un seul : il ordonne à un français de le faire à sa place LMAO ! Bill Humphrey, Caroline du Nord
- pkoi fère ? y z on K C les fran C, pa lanpoul !!! mdr Kevin Jr. Tinybit, Nouveau Mexique
- « Comment faire taire un coq ? »
- Avec une concoq-tion de thé-toi. Tom Stackhouse, New Hampshire
- C'est devenu inutile, il coqueriquait seulement parce qu'il avait une dent contre la Belgique lolll Sam Lanteny, Alabama
- On serre son cou pis on fai un nœud à la coq ??? LOL! Joey Krupps, Oregon
- En l'étouffant sur un cornet de frites !!!! ptdrr Salomon Badgefeller, Oregon
- En tout cas, quand on lui aura cloué le bec, il faudra que la Belgique reste FERME lol lol lol Peter Watersupper, Dakota du Nord (éliminé pour hors-sujet, mais c'était drôle)
Portrait de l'avenir
Quand un journaliste de CNN demande à Georges Bush s'il soutiendra le gouvernement résistant et quel sera son plan à court terme, il répond : « May tchuès cewt'hainement [ndlr: en français dans le texte] », laissant augurer un futur morose pour le gouvernement Sarkozy.
De plus, l'admission au sein du G8 ne sera pas automatique, car la Belgique doit encore absorber les gaufres déficitaires... pardon le gouffre déficitaire de la Sécurité Sociale et la dette publique supérieure à 75% du PIB. Mais Georges Bush se veut rassurant : « Si la Belgique comble son déficit à la même vitesse que le canard l'océan, il n'y a aucune raison que d'ici la fin de l'année la Belgique ne puisse pas s'autoriser tous les rêves. »
On le voit : les canards sont déchaînés.
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