Désinformation:Nouveaux éléments dans l'affaire de la fusillade de Winnenden

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Nouveaux éléments dans l'affaire de la fusillade de Winnenden

De notre envoyé spécial  G. L. - ‎le 16 mars 2009

Stuttgart, Allemagne — Les fusillades scolaires se suivent et ne se ressemblent pas. Aujourd'hui encore, de nouveaux éléments dans l'affaire de la fusillade de Winnenden permettent de mieux connaître les motifs du tueur.

De nouvelles images, tournées par un amateur, sont parvenues jusqu'aux enquêteurs. Steven S., arrêté nu sur les lieux du drame, muni de sa seule caméra et de son sexe, se présente comme un simple voyeur en quête d'assouvissement de sa "passion". Il ne serait pas criminellement connecté au tueur.

L'image tremble un peu. On devine l'émotion quand le voyeur voit les étudiants masculins, nubiles et virils, descendre en file du car scolaire. On ressent l'ingénue pâmoison quand leur bouche s'éclaire d'un sourire aux joues rosies par l'humeur matinale. Les zooms insistants et agressifs sur l'entrejambe montrent le caméraman reprenant du poil de la bête.

Les étudiants finissent par rejoindre en mouvements groupés les salles de cours. Le voyeur les suit latéralement derrière la haie de buissons. La caméra émerge lentement du rebord d'une fenêtre qui donne sur une salle de cours. Alors que la leçon vient à peine de commencer, la porte s'ouvre et laisse apparaître Tim Kreschmer. Le temps semble s'arrêter. Celui-ci ouvre soudain le feu sur une étudiante, qui tombe d'une masse sur sa table. Il en élimine encore 2 autres sous les cris de pure terreur. Un détail capte l'attention. En effet, contrairement à ce qui se raconte, le meurtrier ne semble pas tirer au hasard. Il a l'air de viser sélectivement, et cette impression est corroborée par le fait qu'il consulte régulièrement une fiche où semble inscrite une liste. A chaque fois qu'une victime tombe, il y barre une ligne.

Encore plus étonnant, il enfourche une chaise, les bras croisés sur le dossier, comme s'il s'accordait une pause. Il a l'air de causer avec un naturel blasé. Les élèves, l'enseignante et son assistant ont l'air pétrifiés. Ils ont des mouvements de recul collectif chaque fois que le fou s'anime dans son monologue. Soudain l'assistant se lève et prend place à côté de lui. Le dialogue s'instaure entre eux. Le tueur semble se calmer un peu. Il vise et tire sur une rangée d'étudiants. 5 nouveaux noms barrés sur la liste.

Détail horrible : avec son canif, un étudiant fait sauter une dent en or dans la bouche déchiquetée de son voisin décédé. Il remet à Kreschmer la pièce de quelques carats tout juste prélevée. Le tueur le laisse regagner sa place. Un murmure parcourt les rangs. Il vient de s'acheter la vie sauve.

Les sirènes hurlantes de la police se font entendre au loin. Kreschmer aligne successivement 3 nouveaux étudiants et l'enseignante. 4 noms barrés. La partie non barrée de la liste est encore appréciable. Soudain il érupte d'un ululement de désespoir et se vautre en sanglots sur l'épaule de son ami improvisé. Il pleure de bon coeur.

"Stern, j'aurais pu en tuer plus."

"Non, tu n'aurais pas pu. Tu as fait tout ce qui était en ton pouvoir."

"Non."

"Si."

Il pointe à la tempe de Stern et tire. L'assistant s'écroule instantanément.

Il renifle. Saute par la fenêtre. Il court 5 mètres puis se fige dans sa course. Il se retourne d'instinct et regarde droit vers la caméra. L'image semble s'arrêter dans l'éternité d'une seconde. En un clin d'œil, il jauge le caméraman du regard, de haut en bas. Il dit : "Putain je suis vraiment cinglé..." Puis détale dans la nature.


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