Starbucks ou les fabuleux atours de Satan
De notre envoyé spécial χλςmith ΤrismégistΞ ⇒ - le 16 novembre 2015
Qu'on soit bien clair, le rouge mettait d'emblée la puce à l'oreille : a-t-on vu, de mémoire d'homme, de belles choses sortir du rouge ? Du sang, du communisme, des bonnets de la révolte (phrygiens ou bretons), des passions déchirantes, tel est le rouge et son mensonge. C'est également cette fois-ci et plus qu'une autre qu'il s’empare de notre quotidien pour le plonger dans la tourmente : car des gobelets, nous en utilisons tous les jours.
Alors oui, Starbucks aura failli réussir cette tentative haineuse pour abolir les frontières de la raison. Mais c'était compter sans le concours de Donald, qui plutôt que de misey sur la confiance aveugle - comme l'auraient fait les gauchistes de l'engeance de ceux qui invitent les terroristes à passer nos frontières pour venir boire le thé – a le premier compris que de la vigilance naît la méfiance, que de la méfiance naît la suspicion, et que de la suspicion naît le savoir suprême.
Starbucks a finalement tenté, dans un communiqué du 16 novembre, de formuler de vaines excuses tout en contre-attaquant bassement en s'adressant au candidat en lice pour les présidentielles américaines, pour lui demander s'il ne tirait pas de conclusions trop hâtives d'un simple gobelet (tout en ne démentant pas que le rouge fut de tout temps et restera à jamais la couleur de la diablerie (même pas une allusion à cela !)).
Donald Trump a répondu que la firme avait bon dos de lui prêter des intentions qu'il n'avait pas.
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